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A Ankh Morpork, les mages ont besoin du Grand Maje afin qu'il se rende, pour d'obscures raisons, en Aurient. Or ce grand Grand Maje n'est autre que Rincevent, qui a malheureusement disparu de la circulation depuis sa dernière mésaventure. Première mission : le retrouver ; deuxième mission : le convaincre de partir à l'autre bout du Disque-Monde via un transport encore expérimental ; troisième mission : que le Grand Maje se comporte vraiment comme un grand mage s'il parvient sur place ; en somme : ce n'est pas gagné.

J'ai retrouvé avec plaisir Rincevent qui, lui-même, fera face à des retrouvailles plus ou moins inattendues – encore et toujours Cohen le barbare notamment, mais il a cette fois emmené sa Horde, et quelle horde ! –, et aura toujours la veine – ou le Destin – qui est lui est coutumière pour réussir, toujours bien malgré lui, à se sortir des situations les plus tordues et les plus drôles. Et le Bagage, de retour dans sa contrée, fera, lui aussi, une rencontre déterminante.

Encore un tome que j'ai trouvé sympathique. Je croise les doigts pour ne pas encore être déçue par le prochain, qui signe le retour des Sorcières.
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Dans ce 17ème livre des annales du Disque-monde, nous retrouvons le mage Rincevent qui avait débuté la saga de Terry Pratchett (le regretté auteur qui vient de décéder il y a quelques mois).

Des événements révolutionnaires se préparent en Aurient, et un mystérieux message demande d'envoyer un mage.

Rincevent se retrouvera entre les 5 seigneurs de la guerre qui souhaitent la mort de l'empereur, des révolutionnaires qui suivent un petit livre rouge et Cohen le Barbare et les 6 membres de sa horde.

Comme à son habitude Terry Pratchett développe des thèmes, sous le signe de la parodie, qu'est-ce que la civilisation et la barbarie, l'enseignement, les totalitarismes,…

Un vrai plaisir de lecture quand on aime les démonstrations par l'absurde.
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J'avais envie de le lire quand j'ai appris qu'on y renouait avec le personnage de Deuxfleurs, le touriste naïf et curieux du premier tome des Annales du Disque-Monde. J'avais tellement apprécié le personnage que je me suis décidé à court-circuiter le cycle complet de la saga et aller directement au tome 17, qui retrouve encore Rincevent en mauvaise posture (pléonasme). Et bien d'autre encore. Car le monde est petit, encore plus lorsque c'est un disque, alors c'est parfaitement normal de retrouver tout ceux que l'on connait ensemble. Pour notre plus grand plaisir.

Rincevent atterrit ici dans le continent Contrepoids, le grand continent richissime et clôt d'où est venu Deuxfleurs jadis, dans un passé bien lointain. Mais tout n'est pas rose en cette rieuse contrée de l'Aurient, puisqu'un livre court. Un livre d'un certain touriste : "Ce que j'ai fait durant mes vacances", d'un certain Deuxfleurs. Et dans ce livre est évoqué un certain "Grand Maje" qui leur est envoyé. Et Rincevent se retrouve encore une fois dans le pétrin.

Ce roman est agréable à lire, car le cadre dépayse complètement, dans cette parodie plutôt évocatrice de l'Orient que nous connaissons bien. Mais il rapporte à nouveau le personnage de Cohen le barbare et sa Horde d'argent, prêt à réaliser le casse du siècle. Et effectivement, pour un sacré casse, c'est un sacré casse. du genre que je n'avais clairement pas vu venir. Et puis nous retrouvons avec plaisir Rincevent qui ne parviendra toujours pas à faire quelque chose de concret de ses dix doigts. Un mage raté, certes, mais raté en tout. Et toujours le pion de la chance, qui joue contre le destin.

J'ai beaucoup aimé cette histoire, à la fois pour tout le comique qui s'en dégage (le simple dialogue des mages face à un canon par exemple) et qui m'a fait pleurer de rire à certains moments, en grande partie avec le charisme de Cohen le Barbare, mais également avec les références à la Chine ancienne, tout en ajoutant le communisme du petit livre rouge qui se greffe par dessus. Un vrai pot-pourri donc, mais qui m'a entrainé jusqu'au bout.

Un roman dépaysant et humoristique, pour une histoire tout à fait sympathique et qui nous fait renouer avec des héros bien connus, pour nous entrainer dans un Orient parodié qui m'a parfaitement convenu. Encore une réussite pour ces annales du Disque-Monde, et j'en suis à ne plus trop savoir comment le conseiller sans redire ce que j'ai déjà dit. Alors lancez-vous si vous n'avez pas encore essayé. Jusqu'à là, toujours bon !
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C'est un peu la foire dans le pays des Hung: Un petit livre rouge sème la zizanie dans la Cité Interdite. "Ce que j'ai fais pendant mes vacances" L'empereur demande à l'université de l'Invisible l'aide d'un grand Maje . Et, bien évidement, qui envoit-on pour résoudre le problème ? le plus improbable des mages, le roi de la poisse : Rincevent.... Autant dire que, au royaume d'Aurient, ils sont pas sortit de l'auberge. D'autant plus que .... Cohen le Barbare et sa Horde d'Argent ( 80 ans de moyenne ) est de la partie. ( Comme dirait Hamich " quedonc ?" Bref, comme toujours avec Pratchett, ça part dans tous les sens, pour notre plus grand plaisir.
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Voici une nouvelle aventure de Rincevent que je viens de finir de lire.
Dans ce volume, notre mage est presque un second rôle.
Je dirais que le héros principal, c'est plutôt Gengis Cohen.
En tout cas, il s'agit du tome que j'ai le moins aimé.
Loin de dire qu'il n'est pas bon, c'est un plaisir à lire, mais il me manque le petit quelque chose.
En revanche, j'ai énormément apprécié de revoir un personnage secondaire .


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« Les tribulations d'un mage en aurient », 17ème tome des annales du disque-monde, est un très bon cru. Mais y'en a-t-il des mauvais ?
Ce volet se classe dans les meilleurs de la série.

J'adore le personnage de Rincevent, j'étais donc conquise d'avance puisqu'il est le héros de ce tome. Je trouve que Pratchett réussit un petit exploit avec ce personnage. En effet, Rincevent est un personnage très passif, qui subit plus qu'il n'agit, et pourtant Pratchett parvient à rendre passionnant tout ce qui lui arrive. Et il lui en arrive des choses dans ce tome foisonnant.

L'auteur s'amuse ici avec différents thèmes : la civilisation opposée à la barbarie, la révolution, le totalitarisme, l'art de la guerre… Tout ça avec bonheur. Les références sont nombreuses, j'ai particulièrement apprécié le petit côté « sept samouraïs » du récit. Les dialogues sont, comme toujours, savoureux. A ce niveau, Cohen (que j'ai eu grand plaisir à retrouver) et sa Horde sont particulièrement bien servis. Chacune de leurs répliques est hilarante. Pratchett donne vie encore une fois à une réjouissante galerie de seconds rôles. A noter qu'on revoit ici un personnage qu'on n'avait pas vu depuis… J'ai été très contente d'avoir de ses nouvelles.

Avec mes avis sur cette série, j'ai l'impression de me répéter mais que dire mis à part que Pratchett c'est que du bonheur ?!
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Le retour de Rincevent ! 7 tomes sans apparition du héros originel de la série c'est quand même inhabituel.

Et du coup j'ai mis un peu de temps à reprendre mon repère. La couardise de Rincevent qui fait de lui un anti-héros plutôt attachant me l'a rendu d'abord clairement antipathique. Et comme dans le même temps, les histoires parallèles ne m'ont pas convaincues... Que ce soit les calculs mathématico-farfelus des mages de l'Université concernant la téléportation ou les intrigues politico-ubuesques des familles de l'Empire, tout m'a semblé un peu trop compliqué au premier abord pour être drôle. Même l'histoire cadre de l'affrontement entre le Destin et la Dame m'a paru d'une complication inutile... Heureusement la dinguerie de la troupe de Cohen le Barbare et ses héros gâteux et la fraîcheur révolutionnaire mais polie de la jeune Armée Rouge ont bien rattrapé le tout... le temps que l'histoire se mette en place.

Car évidemment, on finit par se prendre au jeu, surtout quand les intrigues parrallèles se rejoignent pour aboutir à un final toujours réussi , rempli de rebondissements. Au final Rincevent pâtit de la comparaison avec certaines autres aventures bien plus abouties qui m'ont rendu exigeant (les deux romans du Guet, Les Petits Dieux, les Zinzins d'Olive-Oued). C'est le propre de l'excellence que de rendre difficile la capacité à s'y maintenir.
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Un vrai régal en ces temps de confinement...

Comme toujours, l'immense culture et l'humour très british et pince-sans-rire de Pratchett font mouche. Les références sont légions, et je vous laisse le plaisir de les découvrir.

J'ai retrouvé Rincevent (et un autre mais je dirai pas qui, pour la surprise) (non c'est pas Cohen, lui on le sait qu'il est là, et c'est vraiment hilarant !), avec un très grand plaisir ! Alors qu'avant il me tapait un peu sur les nerfs, cette fois-ci il m'a fait beaucoup rire !

C'est vraiment formidablement tissé, cela recoupe les tomes précédents avec brio, et la justesse et la profondeur des remarques de Pratchett sur l'humain, et son Histoire, sont confondantes...

Les Aurientaux ont quelque chose de pire que le fouet pour que leur société fonctionne si "bien" (arf, tout est relatif, comme toujours)... Mais quoi ?
Tout le mystère est là. J'espère que personne n'a spoilé cela dans les autres avis, (et n'allez surtout pas les lire avant d'avoir lu ce livre, car si je l'espère, au fond je sais bien qu'il y aura toujours quelqu'un pour l'avoir fait, mdr), car la trame du livre est bâtie autour, et il faut être idiot pour dévoiler ce qu'est cette chose qu'ils ont...
Ce qui est confondant, pour moi, également, c'est de lire ce livre maintenant, parce que ce bouquin rejoint l'actualité d'une façon tout à fait extraordinaire.
Encore un coup de Jung et ses synchronicités, je suppose...
Bref, comme je le dis à chaque fois, Pratchett, c'est très très bon, lisez-en !!! :)
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Un excellent tome du Disque-Monde où l'on retrouve avec plaisir Cohen et toute sa bande, ainsi qu'un Rincevent toujours fidèle à lui même ! J'ai beaucoup apprécié l'ambiance de l'Aurient, ses révolutionnaires pas trop violents, son empereur, les dynasties qui rêvent de prendre le pouvoir... Comme toujours, très drôle et l'on passe un bon moment bien loufoque !
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