« Les tribulations d'un mage en aurient », 17ème tome des annales du disque-monde, est un très bon cru. Mais y'en a-t-il des mauvais ?
Ce volet se classe dans les meilleurs de la série.
J'adore le personnage de Rincevent, j'étais donc conquise d'avance puisqu'il est le héros de ce tome. Je trouve que
Pratchett réussit un petit exploit avec ce personnage. En effet, Rincevent est un personnage très passif, qui subit plus qu'il n'agit, et pourtant
Pratchett parvient à rendre passionnant tout ce qui lui arrive. Et il lui en arrive des choses dans ce tome foisonnant.
L'auteur s'amuse ici avec différents thèmes : la civilisation opposée à la barbarie, la révolution, le totalitarisme, l'art de la guerre… Tout ça avec bonheur. Les références sont nombreuses, j'ai particulièrement apprécié le petit côté « sept samouraïs » du récit. Les dialogues sont, comme toujours, savoureux. A ce niveau, Cohen (que j'ai eu grand plaisir à retrouver) et sa Horde sont particulièrement bien servis. Chacune de leurs répliques est hilarante.
Pratchett donne vie encore une fois à une réjouissante galerie de seconds rôles. A noter qu'on revoit ici un personnage qu'on n'avait pas vu depuis… J'ai été très contente d'avoir de ses nouvelles.
Avec mes avis sur cette série, j'ai l'impression de me répéter mais que dire mis à part que
Pratchett c'est que du bonheur ?!