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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
" Tout le monde les mains en l'air !!!
Ceci est une prise d'otage en bon et du forme !!
Vous allez tous déposer les livres que vous êtes en train de lire au sol, sans mouvements brusques et sans faire d'histoire !!
(…)
Bon d'accord, je suis pas un mauvais bougre, si certains d'entre vous veulent glisser un marque-page dedans, je vous autorise... Mais attention au moindre mouvement suspect, je déchire les trois dernières pages !! "

" Mes revendications sont simples : Je demande à ce que chacun achète un exemplaire de " Va-t'en-guerre " de Terry Pratchett et le lise !
Sinon je déchire les trois dernières pages du livre que vous venez de poser , na !!! "
(…)
" Et puis, c'est un vachement bon livre en plus :
Imaginez qu'à équidistance de deux des plus florissantes nations du continent surgissent de sous la mer une nouvelle île, un nouveau territoire à conquérir, à réclamer par ces deux pays... A qui qui l'est le bout de terre, hein ?
Arrive en ville le représentant de l'Empire Klatchien pour essayer de surpasser cette aporie (oui, parfaitement, " aporie ", vous chercherez dans le dico, bande d'ignares-z'incultes...) Et là : PAF !! V-là t'y pas qu'on lui tire dessus ! Tout de suite, c'est la guerre, on recrute à tout va, on se prépare à traverser l'océan pour effectuer le débarquement (sans majuscule, celui-là... Faut pas pousser, c'est un roman pour se marre tout de même...)
Alors vous me direz : " que fait la Police ? ", et bien je vous répondrais : " alors déjà, on dit "le Guet " dans la série des romans éponymes "…
… Et puis, le Commissaire Vimaire, il fait ce qu'il peut, enfin, comme bien souvent, il commence par démissionner... Il faut dire que comme le Patricien (le grand dirigeant de la ville) a diparu lui aussi... Mais bon, ne vous en faites pas pour lui, il s'est adjoint les services du Sergent Colon et du Caporal Chique alors... "

" Alors, me direz-vous, vos revendications sont ignobles, moi qui ne lit que du roman policier nordique...
- Qu'à cela ne tienne, vous répondrai-je, je vous offre une intrigue policière digne de l'assassinat d'un obscur Président étasunien :

" Et le prince s'est écroulé lorsque vous l'avez rejoint ? Une flèche dans le dos ? Il vous faisait toujours face ?
- Oui, monsieur le commissaire. J'en suis sûr. Tout le monde tournait en rond, évidemment...
- Il a donc été touché dans le dos par un archer devant lui qui n'avait pas la force de se servir de l'arme avec laquelle il ne lui a pas tiré dessus de la mauvaise direction... "

- Mais moi, je ne lis que de la Haûûûûte Philosophie...
- Et bien, j'ai ce qu'il vous faut :

"C'est parce-qu'il tenait à l'existence de conspirateurs. Il valait mieux envisager des hommes dans une salle enfumé, devenus fous et cyniques à force de privilèges et de pouvoir, en train de comploter en sirotant une fine. Il fallait s'accrocher à ce type d'image, car on risquait sinon de devoir se rendre à l'évidence, que les malheurs avaient pour cause des gens ordinaires, des gens qui brossaient leur chien et racontaient des histoires à leurs enfants pour les endormir mais étaient ensuite capables de sortir commettre des atrocités sur d'autres gens ordinaires. C'était tellement plus facile de tout leur mettre sur le dos à eux. C'était affreusement déprimant de penser qu'eux, c'était. nous. Si c'était eux, alors rien n'était la faute de personne. Si c'était nous, qu'advenait-il de moi ? Après tout, je suis l'un de nous. Forcément, je ne me suis jamais vu comme l'un d'eux. On est toujours l'un de nous. Ce sont eux les responsables des malheurs. "

Alors, hein ?... z'avez vu ?
Et pour ceux d'entre vous qui ont des préoccupations plus oecuméniques :

" La nuit s'abattit sur le désert. Elle survint brusquement, violette. Dans l'atmosphère limpide, les étoiles transpercèrent la voûte céleste, rappelant à l'observateur méditatif que ce sont les déserts et les régions en altitude qui ont vu naitre les religions. Quand l'homme ne voit rien d'autre que l'infini insondable au-dessus de lui, il éprouve toujours le besoin pressant, impérieux, de trouver quelqu'un à interposer. "

Donc vous voyez, je ne sais pas ce qu'il vous faut de plus !
Bon vous pouvez tous baisser les bras, va...
… C'est plus facile pour lire...

(…)

C'est ainsi que j'avais conçu ma critique...
Bien avant les événements de la semaine dernière...
Je me suis longtemps demandé si j'allais la reprendre et puis...
Je n'ai juste rajouté que cette courte conclusion et une petite pirouette de clown :

Je suis sûr qu'à Ankh-Morpork et dans l'Empire de Klatch, ils sont aussi Charlie si on leur demande...
... Bon, ils râleront beaucoup, mais ils ont un bon fond...
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Une île qui surgi entre Ankh-Morpork et Klatch et c'est une guerre qui se déclenche pour savoir à qui elle est... le commissaire Vimaire est bien occupé entre la guerre, un meutre, une destitution. J'aime beaucoup les agents du Guet même si j'ai toujours du mal à choisir entre Carotte et Angua, Chicard et Colon ou la discrète caporale Petitcul. Terry Pratchett avec beaucoup d'humour, comme à son habitude, le thème du racisme dans ce tome. La guerre est bien sûr au centre mais son abord reste léger (sauf à la fin) pour montrer le ridicule de certaines situations : l'engouement excessif pour l'engagement dans l'armée, les revendications d'un minuscule bout de terre... Mention spéciale au seigneur Vétérini (vu sous un nouveau jour) et au désorganisateur (panne subite ?). Quelques scènes d'anthologie, on se marre bien encore une fois !
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Feu Sir Pratchett aurait t'il été un franc partisan de la théorie du complot ?

Une chose est sure c'est que toujours avec son humour décalé et ses personnages aussi loufoques les uns que les autres, il arrivent a parler et à nous faire réfléchir sur des sujets brûlants.
Le racisme est traité de main de maître... les étrangers sont différents de nous : mais oui bien sur !!! ....ils ont 2 mains, 2 pieds, 2 yeux..... mais malgré tous ils sont différents. j'ajouterais aussi qu'il a aussi essayé de traiter l'homophobie mais juste en esquissant le sujet

La guerre et le resseniment qui perdure malgré les siècles passés et ou la moindre étincelle peut remettre le feu au poudre.. et le tout sur fond de conspiration des élus.
Le patriotisme a aussi une grande place dans ce tome, mais un de ses personnages même si il est un grand défenseur de sa ville, il reste juste et impartial face a un crime commis par un de ses compatriotes.

C'est très certainement un des épisodes du disque monde le moins drôle mais qui prône sans doute le plus la tolérance
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Je lis un ou deux Pratchett par an car je souhaite m'en garder pour le futur. Cette année je découvre le tome 21 qui traite de la guerre ou plutôt des raisons qui poussent des peuples à entrer en guerre. Et si ce livre est très drôle comme d'habitude avec Pratchett, il entre en résonnance avec l'actualité quand on regarde le conflit Russo Ukrainien.

Cette satire devrait être lue pour comprendre, appréhender comment les foules et les individus agissent et réagissent. C'est à la fois drôle et grinçant. Il y a de la psychologie et voire même de la philosophie.

Si ce n'est pas le plus drôle des tomes, parfois il vous flanque carrément le cafard, c'est surement l'un de ceux qui amène à réfléchir.

Et voici ce que je retiendrai de ce roman :

"C'était parce qu'il tenait à l'existence de conspirateurs. Il valait beaucoup mieux imaginer des hommes dans une salle enfumée, devenus fous et cyniques à force de privilèges et de pouvoir, en train de comploter en sirotant une fine.

Il fallait s'accrocher à ce type d'image, car on risquait sinon de devoir se rendre à l'évidence, que les malheurs avaient pour cause des gens ordinaires, des gens qui brossaient le chien et racontaient des histoires à leurs enfants pour les endormir mais étaient ensuite capables de sortir commettre des atrocités sur d'autres gens ordinaires.

C'était tellement plus facile de tout leur mettre sur le dos à "eux". C'est affreusement déprimant de penser qu'"eux", c'était "nous". Si c'était "eux", alors rien n'était la faut de personne. Si c'était "nous", qu'advenait-il de "moi" ? Après tout, je suis l'un de "nous". Forcément. Je ne me suis jamais vu comme l'un d'"eux". On est toujours l'un de "nous". Ce sont "eux" les responsables des malheurs."
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Une île émerge mystérieusement en pleine mer circulaire, à mi-chemin entre Ankh-Morpork et le royaume de Klatch. Les deux nations revendiquent la propriété de cette nouvelle terre. Une mission diplomatique klatchienne se rend à Ankh-Morpork pour négocier, mais l'ambassadeur se fait assassiner au nez et à la barbe du commissaire divisionnaire Vimaire. La situation devient intenable. La guerre serait-elle inévitable ?

Je me répète, je le sais, mais le cycle du Guet est, avec celui des Sorcières, mon préféré des « cycles dans le cycle » des Annales du Disque-Monde. Cette quatrième enquète (déjà !) de Samuel Vimaire ne me fera pas changer d'avis. Cette fois-ci, il devra déjouer un complot, rien que ça ! Mais que peux faire un flic quand toute la ville est sous le coup de la loi martiale, et quand tout le monde ne souhaite qu'une seule chose : faire la guerre ?

J'ai retrouvé avec plaisir mon équipe adorée : Vimaire, bien sûr, cynique et désabusé comme jamais, Carotte, Angua, Détritus... Mais ceux qui sortent du lot, cette fois, ce sont les duettistes de choc Chiquard et Côlon, pour une mission spéciale en terre étrangère en compagnie de Léonard de Quirm, génial inventeur et du patricien Vétérini himself ! Attendez-vous à quelques grands moments de rigolade avec l'agent Chiquard, qui va partir à la découverte du sexe opposé*. J'ai bien aimé également le klatchien Ahmed 71-heures, un personnage plein de surprises et de subtilités.
On en profitera également pour découvrir le royaume de Klatch et son peuple, puisqu'une bonne partie de l'histoire d'y déroule.

Pour faire bref, on a le droit à un Terry Pratchett au meilleur de sa forme. Une lecture hautement recommandable !


* Même si, en pratique, tous les sexes s'opposent à Chiquard, il semblerait qu'il en existe un qui lui soit, techniquement, plus opposé que l'autre.
Lien : http://lenainloki2.canalblog..
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L'antique île de Leshp, mystérieuse engloutie dans les flots quelques siècles auparavant, refait surface tout aussi mystérieusement. Ankh-Morpock la réclame comme faisant partie de son territoire, comme l'affirme ses archives. Mais le royaume voisin de Klatch possède également des archives prouvant que Leshp leur appartient.

Alors que les incidents diplomatiques entre les deux contrées se multiplient, une vague de patriotisme déferle sur Ankh-Morpock. Les souvenirs des anciennes guerres refont surface : n'est-il pas temps de venger les morts ? de donner à ces enturbannés une bonne leçon ? La suspicion s'abat sur les nombreux Klatchiens qui ont immigrés dans la ville : n'ont-ils pas des vêtements bizarres, une langue ridicule et une cuisine infâme ? Peut-on vraiment leur faire confiance ? Les expulser de la ville avant qu'ils n'aient l'occasion de commettre un crime serait sans doute une bonne idée.

Pendant que tout un chacun, des bouchers aux valets de chambre, tente de retrouver le sang héroïque de leurs ancêtres dans leurs veines, et que les nobles de la ville se sentent les héritiers de grands stratèges, organisant leurs troupes en forme de flèches comme indiqué dans les livres, seules quelques personnes font leur possible pour éviter le massacre imminent.

L'humour de Pratchett se noircit au fil des tomes : celui-ci traite des relations internationales, mais surtout du racisme et des discriminations qui l'accompagne, qui refont surface, comme l'île de Leshp, à la moindre occasion.
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Pour ceux qui ne connaîtraient pas le disque monde, il s'agit d'une série de romans mêlant avec habilité fantasy et humour. Ce monde est celui de la magie, des trolls, des nains, de la MORT., .. Mais ici les trolls font partie du guet (la police), avec des nains, un zombie, ...
Chaque roman est indépendant des autres mais certains personnages sont récurrents et ils évoluent et on s'y attache !

Dans ce roman, Ank Morpok la ville qui est presque un personnage en lui même, va déclarer la guerre à sa voisine.

J'adore le guet (la police d'Ank Morpok) et encore une fois ils ne m'ont pas déçu. Cette compagnie si hétéroclite est le contre poids absolument nécessaire à tous ces belliqueux, bas du front, xénophobes qui veulent faire tater de l'épée à ces étrangers qui veulent faire main basse sur un territoire.

Voila ce que j'aime dans le disque monde. Les travers de notre monde qui parait si fade sont finement caricaturés (finement malgré l'exagération propre à ce monde fou).

Mais quelque part c'est un peu cruel. Une fois refermé le roman, je me suis dit que nous manquions de comissaire Vimaire, de capitaine Carotte, et de tous les autres même les plus improbables comme Chicard.

Le roman est palpitant. le rythme est épique. les répliques hilarantes. Lisez le et vous sourirez dans les transports
Lien : https://framasphere.org/post..
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Une nouvelle île apparaît entre deux continents, quelle autre raison serait nécessaire pour ceux-ci pour se faire une guerre sans merci ?

Ou en tout cas, essayer de s'en faire une...

Un tome autour du guet, de Vimaire surtout, et de son enquête sur qui a tenté de tuer le prince, qui a voulu faire croire que quelqu'un avait tenté de, qui a voulu faire croire qu'on avait voulu faire croire que... enfin vous voyez l'idée.

Un tome sur le racisme aussi, sur la discrimination et sur les étrangers qui vivent chez nous depuis toujours mais qui, à cause d'une guerre naissante (qui n'a rien à voir avec monsieur tout le monde pourtant), deviennent, aux yeux de leurs voisins, des ennemis.

Ce n'est pas mon volume préféré sur le guet, je trouve qu'il est parfois trop tourniboullé et, résultat, il y a eu des passages que j'ai relu deux fois pour être sûre, parce qu'à la première lecture, il y avait visiblement quelque chose que j'avais manqué. Mais, c'est aussi un tome particulièrement drôle par la cohabitation inattendue entre Vétérini et les deux pires agents au monde, à savoir Chicard et Côlon.

Donc voilà, un tome que je ne relirai pas aussi souvent que les autres, mais une lecture que je ne regrette pas non plus :-)
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Lire un Pratchett est toujours un bon moment de lecture. Ayant pas mal de lecture à côté, je n'avais pas spécialement prévu de lire maintenant un nouvel épisode du Disque-Monde, c'est mon père qui m'en a soufflé l'idée. Bien lui en a pris car c'est un bon cru et une fois de plus j'ai adoré ma lecture (même si, à mon goût, le personnage de la Mort est quasi absent de ce volume – que voulez-vous, il fait partie de mes personnages préférés).

Nous retrouvons dans cette vingt-et-unième aventure le Guet et ses membres hétéroclites.

L'histoire fait la part belle au Commissaire Vimaire (les passages avec son désorganisateur de poche sont excellents) mais les autres membres du Guet ne sont pas en reste. Carotte est une vraie encyclopédie vivante mais les relations “amoureuses” ne sont pas son fort au grand dam d'Angua. Détritus tente de faire de son mieux en dépit de ce qu'il est. Et puis il y a surtout le duo formé par Chicard et Côlon qui donne des scènes d'anthologie. Il ne faut pas non plus oublier le Patricien, Vétérini, beaucoup plus présent que d'habitude dans ce tome et que l'on découvre sous un nouveau jour (la partie de jonglage est à tordre de rire) ni Léonard de Quirm et ses inventions qui vous feront immanquablement penser à un autre Léonard.

Le thème de cette histoire n'est pas tant la guerre et la diplomatie que le racisme, le délit de faciès et la discrimination. le tout est bien entendu enrobé d'humour (même si l'ensemble est moins drôle que certains tomes vraiment hilarants) mais qui pointe du doigt ce qui fait mal.

Et puis Pratchett distille plein de clins d'oeil comme cette référence à l'attentat de JFK pour n'en citer qu'un seul.

Et qui d'autre que Pratchett pourrait nous faire rire à ce point lors de la (les) partie(s) qui se déroule(nt) en (sous la) mer ?

J'ai toujours énormément de mal à chroniquer un Pratchett parce que si vous n'en avez jamais lu vous vous direz que les livres sont complètement déjantés (et vous aurez raison mais ils sont tellement jouissifs) et vous vous connaissez cette série, ce serait dommage de vous gâcher le plaisir de lire en vous dévoilant des anecdotes, scènes et autres dialogues.

Il ne faut pas oublier de mentionner le travail incroyable (et excellent) du traducteur sans qui ces annales du Disque-Monde seraient bien fades.
Lien : http://www.unevietoutesimple..
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Une nouvel année se doit de commencer par un Pratchett (bon même si je sais qu'au bout d'un moment il y aura plus d'année que de Pratchett...), donc go pour le tome 21 et le retour du guet et de ses membres haut en couleur.

Donc Une île apparait entre Klatch et Ankh, et c'est partie pour une guerre sans merci (ni s'il vous plait d'ailleurs) pour savoir a qui elle appartient... le guet va t il sauver la mise, Veterini garder le contrôle, Rouille... rouiller...

Come toujours un tome haut en couleur, ou la politique domine un monde qui n'y comprend rien, de la a faire une analogie avec l'actualité il n'y a qu'un pas...
L'auteur magnant a merveille sa plume et ça verve rend le tout parfait, on compare, on s'interroge et on ris c'est tout se qu'il faut pour commencer une année s'annonçant aussi terne que la précédente et Pratchett réussi son pari de nous faire oublier tout ça le temps de quelque pages et ça ça n'a pas de pris... pour tout le reste il y a le capitaine Carotte
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