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Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Ça y est, je m'y suis (enfin!) aventurée, sur le Disque-monde, ce monde plat comme une pizza (sans anchois) qui se balade à dos d'éléphants, eux-mêmes juchés sur la carapace de la Grande A'Tuin, une tortue longue de quinze mille kilomètres. Et, chose étonnante chez moi pour une oeuvre qu'on m'avait tant vantée, je ne suis pas déçue du tout !
Un monde plat disais-je, mais un univers romanesque qui ne l'est pas du tout.
C'est de la fantasy qui n'a pas peur de la fantaisie. On découvre un monde avec ses sorcières et ses mages, mais ça ne se prend pas au sérieux, et c'est du bien bon humour. On pense un peu à l'auteur lorsqu'il parle d'un de ses personnages qui «riait comme quelqu'un qui avait sérieusement réfléchi sur la Vie et compris la blague».
Ce tome nous raconte l'histoire du premier mage féminin du monde, Esk, à cause de la plantade de Tambour Billette qui a cru transmettre son pouvoir, comme le veut la Tradition, à un huitième fils d'un huitième fils, mais qui a oublié de vérifier le sexe du bébé. Ça ne va pas toujours être facile pour notre héroïne, mais pour le lecteur, ses aventures sont bien agréables à suivre.
C'est sûr, j'y retournerai, sur le Disque-monde.
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J'avais décidé de relire les Annales dans l'ordre mais j'ai omis le second ! Comme celui-ci n'est pas une suite c'est sans importance.

Voici le tome où nous faisons connaissance avec Mémé Ciredutemps, sorcière près de Trou-d'Ucques dans les montagnes du Bélier. J'adore Mémé Ciredutemps qui se veut plus méchante et indifférente qu'elle ne l'est réellement.

Selon la tradition un Mage qui va mourir doit remettre son Bourdon au huitième fils d'un huitième fils. L'état de Mage est uniquement masculin, tout comme l'état de Sorcière est uniquement féminin ! le Mage Tambour Billette a donc remis son bourdon au huitième bébé du forgeron qui s'avère être une fille, Eskarina ! Quelques années plus tard Mémé décide de l'initier à la magie des Sorcières mais s'aperçoit qu'une magie puissante se dégage du Bourdon et décide d'emmener Esk à l'Université de l'Invisible, l'école des Mages, sans savoir la situer d'ailleurs, l'étranger étant pour elle à peine plus loin que la lisière de la forêt proche.

Mémé nous donne un aperçu de son savoir encyclopédique sur les plantes et leurs usages mais aussi de l'effet placébo de ses marmonnements de sorcière qui accompagnent les potions de soin. Avec moins d'emphase, ça fonctionne toujours très bien à notre époque même si la vertu des plantes est passablement oubliée !

Dans ce tome on aborde principalement le poids des traditions et plus particulièrement les domaines réservés aux hommes et l'inégalité qui en découle ! Ceci dit, Mémé n'envisage pas un seul instant qu'une sorcière soit un homme !

Le tout traité à la farce ! Un tome moins rocambolesque et loufoque que les précédents mais qui entame la série des sorcières que j'aime vraiment beaucoup ! Pratchett n'est pas encore au sommet de son art à propos des dites sorcières, c'est une mise en bouche en quelque sorte ! La graine est plantée.

Challenge MULTI-DEFIS 2021
Challenge MAUVAIS GENRE 2021
Challenge ATOUTPRIX 2021
Dans le Monde Fabuleux de Pratchett
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J'adore.

J'ai passé un très très bon moment avec Esk et Mémé Ciredutemps, deux personnages aussi sympas que Deuxfleurs et Rincevent, côté filles !

Un petit ton de combat féministe dans ce livre n'est pas pour me déplaire, avec un humour ravageur, parfois subtil, parfois pas du tout, c'est vraiment excellent.

Effectivement mieux construit que les deux tomes précédents, il est quand même bien délirant aussi, j'ai adoré suivre le "balai-trip" de nos deux compères(e) à la recherche de l'école des Mages.

C'est frais, c'est léger, ça se lit avec une facilité pas croyable, c'est tendre, aussi, ça détend le ciboulot, c'est juste extra ! Je crois que je suis tombée en amour avec Pratchett (sur le tard, bon, ok, mais je peux pas tout connaître non plus, hein !).

Bref, je crois que j'ai pas le suivant, il me le faut absolument, savoir que je l'ai dans ma PAL pour les moments difficiles... Et le suivant après (ah mais Sourcellerie je l'ai, trouvé d'occase !)...
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J'y suis allée à reculons. A vrai dire, j'avais un peu souffert à la lecture des deux premiers tomes des Annales du Disque-Monde. Quelques fulgurances mais mon esprit trop cartésien s'est perdu dans cet univers déjanté et très décousu. J'avais pour ainsi dire calé: La huitième fille est restée longtemps dans ma PAL, me narguant de temps en temps, jusqu'à ce que je cède. Et à vrai dire, c'est une agréable surprise. Esk, une petite fille, hérite du bourdon du mage Tambour Billette, ce qui est un sacré pied de nez à la tradition. Comme chacun sait, dans le Disque-Monde, les filles ne peuvent pas être des mages, uniquement des sorcières. Mémé Esmé, la sorcière du village, qui connaît Esk depuis sa naissance, le répète suffisamment à la petite fille tandis qu'elle grandit à l'ombre d'un pommier magique.
Mais le bourdon est décidé : il appartient à Esk. Et Esk est tenace : mage elle veut être.
L'ordre établi va être bousculé avec facétie, les traditions brocardées dans un humour pratchettien particulièrement adapté pour mettre à mal les us et coutumes qui veulent empêcher la petite Esk d'atteindre sa destinée.
Mémé Esmé est un sacré personnage, avec des principes très arrêtés ; les évènements vont l'amener à reconsidérer une réalité qu'elle considérait comme immuable. Rien que pour elle, ce tome mérite le détour ! Ses démêlés avec les balais sont un poème, ses relations avec le Mage Bisauté, recteur de l'Université des mages, un délice.
La huitième fille est un tome drôle, malin, féministe sans agressivité, et me réconcilie avec le Disque-Monde. Je crois que je vais rester un peu dans cet univers, mais m'en tenir au Cycle des sorcières.
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(...)
C'est le 3e tome de la série que je lis en un mois, ça vous donne une idée du plaisir que je prends à cette relecture (qui devra se freiner à un moment, vu que je n'ai pour l'instant qu'une dizaine de tome dans ma bibliothèque). Selon moi, c'est à partir de celui-ci que Pratchett entre vraiment de plain-pied dans le Disque-Monde. Les 2 1ers étaient plus une mise en bouche qui parodiait les titres classiques ou cultes du genre. Là, on a toujours de la parodie, mais je trouve qu'on s'en détache plus et que l'histoire commence à prendre sa propre « personnalité ».

Bon, je ne suis peut-être pas très objective, parce que Mémé Ciredutemps est un de mes personnages préférés dans la série ^^

Même si c'est un tome 3, cette histoire n'est pas une suite. Il vaut mieux avoir lu les précédents malgré tout, pour avoir toutes les clés de l'univers mis en place par l'auteur. Après celui-ci, on peut par contre lire les tomes dans l'ordre qu'on veut s'ils suivent des personnages différents. Sinon évidemment, lisez les tomes des Soeurcières dans l'ordre, ceux du Guet dans l'ordre, etc.

Je ne vais pas vous en dire beaucoup plus sur ce roman, la série vaut vraiment la peine qu'on la découvre sans trop en savoir.

Comme toujours, une excellente (re)lecture, j'ai beaucoup ri et j'ai passé un très bon moment 🙂
Lien : https://bienvenueducotedeche..
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Quel régal d'avoir enfin découvert Pratchett et les annales du Disque-Monde !

Ça y est, une nouvelle passion pour un auteur est née 😁
C'est intelligent, drôle, sarcastique, philosophique, plein d'humilité et de recul sur notre société...

Pratchett a démonté les codes de la fantaisie pour écrire une satire du Monde de Tolkien et consorts...c'est désopilant, et très en avance sur son temps. Les idées de Pratchett sont notamment très feministes, et ça on aime ! Enfin moi j'aime
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Troisième opus des Annales du Disque-monde, la Huitième fille est aussi le premier roman où l'on voit apparaître Mémé Ciredutemps.
Elle a mis au (disque-)monde la petite Eskarina Lefèvre, huitième enfant du forgeron Gordo Lefèvre, lui-même huitième fils. Et repérée par Tambour Billette, puissant mage sur le point de mourir et venu de fort loin pour transmettre son fameux bourdon (ustensile indispensable à tout mage qui se respecte) au huitième fils d'un huitième fils...
Sauf que bien sûr, le huitième fils, Eskarina, est en fait une fille, et qu'on n'a jamais vu une femme mage ! Les femmes sont sorcières et se rendent utiles aux gens, les mages, eux, préfèrent la "jométrie", c'est bien connu...
Sauf que la magie s'en moque, du sexe de ses élus, et, quand, en grandissant, il s'avérera qu'Eskarina est bel et bien spéciale, Mémé convaincra son père de la lui confier comme apprentie, après tout, la magie exigeant un débouché, autant en faire une sorcière...
Sauf que la magie a bien prévu un destin de mage pour Eskarina, et que Mémé se résoudra à la conduire à l'Université de l'Invisible. Chemin faisant, elles rencontreront un autre postulant, Simon, qui lui, étant un garçon, sera admis.
Sauf que Mémé trouvera un moyen de faire entrer sa petite protégée malgré tout, allant jusqu'à renier bon nombres de ses principes, disant la bonne aventure et acceptant des vieux vêtements...
Et tant mieux pour Simon, que les Choses des Dimensions de la Basse-fosse ont repéré, et qui devra son salut non seulement à Eskarina, mais aussi à la collaboration improbable de Mémé et Biseauté, l'Archichancelier de l'UI, qui navigueront (au sens propre !) à la résolution du drame après avoir commencé par se crêper le chignon lors d'un duel de magie qui n'est pas sans rappeler celui de Merlin et Madame Mim dans le célèbre dessin animé de Disney...

A la première lecture, ce roman est bien construit, beaucoup plus cohérent que les deux précédents (normal, y'a pas Rincevent !) et se lit avec plaisir sans aucune longueur.

A la seconde lecture, après avoir parcouru les autres tomes, il est passionnant : on découvre la "naissance" de Mémé, qui n'a pas encore acquis toute la force de son légendaire mauvais caractère et de son inébranlable mauvaise foi (même si c'est en très bonne voie !). Quant à l'Archichancelier Biseauté, natif du Bélier lui aussi, et qui se rappelle l'avoir connue vaguement étant jeune, il me semble préfigurer son futur et inénarrable successeur, Mustrum Ridculle, lui aussi de cette région et premier amour de Mémé...

C'est la lecture de ce livre qui m'avait décidée à lire l'intégrale des Annales. J'avais d'abord lu les deux premiers par curiosité pour la popularité et le succès de Pratchett, mais je n'avais pas trop accroché aux aventures de Rincevent (et c'est, hélas, je le crains sans espoir !).

La Huitième fille, comme la plupart des oeuvres de Pratchett, raconte aussi à un autre niveau (et à qui s'y montrera réceptif !) quelque chose de notre société, ici, le sexisme.
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Nouvelle incursion dans le Disque-Monde en compagnie de Mémé Ciredutemps que je découvre et d'Esk, mage féminin en devenir.
C'est toujours particulièrement réjouissant de se plonger dans cet univers un peu loufoque, souvent très drôle et particulièrement inventif.

Ce troisième tome est le premier de la série qui sera consacré aux sorcières. Il était un peu moins drôle que les précédents et l'intrigue en elle-même un peu moins trépidante. Mais c'est normal, il s'agissait aussi de poser un univers.
Le fil parodique de fond est résolument féministe, confrontant les traditions patriarcales des mages avec les compétences non encore maîtrisées d'une petite fille à qui un mage a transmis son bourdon (par erreur, certes, mais que voulez-vous? Ce qui est fait est fait !).

Je me suis à nouveau beaucoup amusée durant ma lecture et me réjouis de dénicher le tome suivant.

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Cet opus des “Annales du disque-monde” ferait le délice des féministes tellement l'absurdité de l'exclusion des filles à certains types d'éducation y est dénoncé. Bon on est loin d'un essai, d'un pamphlet ou d'un réquisitoire mais le propos n'en est pas moins efficace. Dans cette série le loufoque règne en maître et ce n'est pas différent ici. Une fille, hé oui une fille, hérite par mégarde d'un don de mage ainsi que d'un malicieux bourdon aux capacités étonnantes et détonantes. Or les mages ne sont que masculins dans l'univers porté par la tortue A'Tuin . . .

Chaperonnée et chapeautée par une irascible sorcière, la jeune Esk devra donc batailler ferme pour faire reconnaître ses dons et ses droits. Les personnages sont colorés, les pérégrinations de deux acolytes donnent lieu à moult évènements cocasses, les jeux de mots abondent. L'Impertinence de la jeune fille et son obstination la rendent attachante, idem pour sa mémé , pour des raisons fort différentes toutefois. Les personnages sont plus grands que nature, l'humour omniprésent, le rythme trépidant. J'ai souri tout au long de cette aventure qui, l'air de rien, défend un belle cause.
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Dans le disque-monde, il est de tradition qu'un mage trouve son successeur en la personne du huitième fils du huitième fils. C'est pour cela que le mage Tambour Billette croit léguer ses pouvoirs, avant son rendez-vous avec la mort, au fils du forgeron du village de Trou-d'Ucques. Malheureusement, le huitième fils du huitième fils n'est pas un fils … mais une fille. C'est comme ça qu'Eskarina, petite fille de huit ans, se retrouve en possession d'un bourdon magique.

La huitième fille est un délicieux conte sur fond de magie et de sorcellerie. Au-delà de ça, Terry Pratchett nous livre ici un regard burlesque sur l'égalité des sexes et sur la difficulté des femmes à faire face à une tradition séculaire dont les hommes n'en connaissent plus les origines et se retranchent derrière des « c'est ainsi ». Je me suis vraiment régalé à lire ce livre.
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Thème : Les Annales du Disque-Monde, Tome 3 : La Huitième fille de Terry PratchettCréer un quiz sur ce livre

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