Les Annales du Disque-Monde, Tome 9 : Eric

En hommage à un grand homme de la littérature dont la mort nous attriste tous, je me suis lancer dans le tome 9 des annales, pour ma plus grande joie d'ailleurs.
Donc nous voilà à nouveau avec Rincevant et le bagage (YOUPI), pour suivre des aventures de plus en plus rocambolesque. On retrouve donc Rincevant qui hère lamentablement dans les basse fausse et qui finalement se retrouve invoqué, tel un démon qu'il n'est pas, par un jeune mage, Eric, dans les buts de réaliser des voeux, le tout dans un contexte de complot aux enfer...

C'est pas claire? C'est normal, et c'est ça qui rend cette saga magique, l'absence de clarté en fait quelque chose de claire c'est aussi simple que ça... ou pas.
Enfin bon comme d'habitude ça se lit sans problème avec la bonheur de découvrir se qu'il se passe la page d'après à la façon d'un môme découvrant se qu'il se trouve dans le paquet de noël suivant... ça à quelque chose de magique et merveilleux....

Lancer vous fan de fantastique, amoureux d'humour, adorateur d'aventure, etc etc...

Jusqu'ici Pratchett faisait quasiment toujours plus fort ; mais là, force m'est de constater qu'il y a une petite baisse. Il y a des blagues à mourir de rire, il y en a toujours avec lui ; c'est complètement abracadabrant et pour une fois ça ne fait pas dans la longueur. N'empêche...
Eh bien, Rincevent et Eric font leur petit voyage à travers l'espace-temps sans vraiment de lien entre les différentes aventures : une petite régression qui n'est pas sans rappeler le tome 1. Mais si ce n'était que ça... Pour ceux qui comme moi ont eu une édition avec les illustrations grotesques de Josh Kirby, je fais signaler qu'il y a des moments où elles fonctionnent, mais d'autres où on accroche mal, voire même où elles semblent carrément diverger du roman. On sait que la Mort a des lueurs bleues au fond de ses orbites ; là, elle a carrément des YEUX, et pas seulement bleus, c'est la pupille qui est noire et le blanc qui est bleu. Dans le même registre, je n'arriverais jamais à me faire à l'idée que Rincevent puisse avoir une barbe aussi longue alors qu'il semble tout de même plutôt jeune.
Qu'ajouter d'autre ? Moins d'émotion que d'habitude, des personnages qui auraient pu plus être exploités (l'archichancelier de l'époque aurait pu être rajouté dans une ou deux scènes et l'apparition du bibliothécaire est plutôt légère), mais surtout la fin nous apprend juste comment Eric et Rincevent sortent des Enfers, et absolument pas comment ils font pour rentrer chez eux. Je ferais remarquer enfin qu'une parodie d'Orphée et Eurydice aurait pu être amusante à ce moment-là. Ce à quoi il n'a visiblement pas pensé depuis qu'il a écrit sa première nouvelle, qu'il considère comme catastrophique, où il y avait pensé.

Lu en 2013.
L'histoire d'Eric, un jeune démonologue qui invoque Rincevent. Eric le prend alors pour un démon et lui demande de lui exaucer 3 voeux: l'immortalité, la domination du monde et la plus belle femme de tous les temps.
Ce roman propose à la fois un voyage dans le temps, l'espace et même jusqu'aux enfers.
J'avais vraiment beaucoup apprécié ce tome par l'histoire dans sa généralité et le fait que les actions s'enchaînent beaucoup.

Lien : https://syndromequickson.com..

La guerre de Troie, la création du monde, les sacrifices des cultures précolombiennes... Tout est expliqué par Terry Pratchett et c'est l'absurde et les concours de circonstances qui fondent l'histoire.
Succulent...

Si j'ai aimé retrouver Rincevent, je dois admettre que ce tome ne me laissera pas un souvenir impérissable. le résumé m'a fait miroiter de belles épopées avec les Enfers, une visite dans une tribu inca et surtout une Guerre de Troie revisitée. Mais, finalement, rien n'est vraiment exploré. On survole toutes ces péripéties, et les personnages passent leur temps à fuir. Disons que Pratchett m'avait habitué à mieux sur ce point. On notera que ce tome se moque de Faust (héro de conte, charlatan qui a vendu son âme au diable pour pénétrer les secrets de la nature et jouir de tous les plaisirs interdits) mais également des Incas et de leur vénération pour leur dieu, de la guerre de Troie et surtout de l'enlèvement d'Hélène, des adolescents avec Eric et ses caprices, du management avec un Enfer bien à mal, mais également de la création de l'univers avec ici un petit homme à la face de rat créant des univers sur demande... Bref, comme d'habitude beaucoup d'humour et d'imagination, mais à mon sens ici, pas assez de développement.

Concernant les personnages, Rincevent est toujours égal à lui-même: froussard et fuyard. Son bagage est vraiment le point fort de ce personnage. Cette chose, prête à tout pour suivre et sauver son maître, est source de beaucoup de situations cocasses. Quant à Eric, c'est un adolescent en pleine crise d'adolescence, il ne m'a pas particulièrement touchée mais il permet de rythmer ce tome.

Si, le roman en lui-même ne m'a pas convaincue à 100%, j'ai en revanche adoré les illustrations. Toujours dans le même style que celles utilisées pour les couvertures, elles enrichissent véritablement ce tome.

En conclusion, même s'il ne s'agit pas du meilleur tome des annales du disque-monde, "Faust Eric", reste un bon moment de lecture. J'avouerais que les illustrations sont vraiment le détail qui m'a fait aimer ce livre. Après, je n'ai pas encore lu "Sourcelerie", le tome où Rincevent "disparait". Finalement, ce roman a peut-être juste permit à l'auteur de remettre en selle son personnage au sein de son univers.
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