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La sorcière Magrat Goussedail hérite d'une baguette de marraine-fée et d'une mission particulière. Flanquée de ses deux consoeurs, Mémé Ciredutemps et Nounou Ogg, elle devra empêcher un mariage princier à l'autre bout du disque.

Mécomptes de fées est le douzième tome des Annales du Disque-Monde et le troisième mettant en scène les sorcières de Lancre. En compagnie d'Esméralda Ciredutemps, on a déjà eu l'occasion de découvrir le féminisme et le monde du théâtre. Cette fois, ce sont les contes de fées qui seront revisités à la sauce du Disque-Monde. Mais comme rien n'est simple avec Sir Pratchett, il saupoudrera le tout d'un soupçon de vaudou... Why not ?

Personnellement, les tomes avec les sorcières font partie de mes préférés, j'ai donc, sans surprise, adoré celui-ci. La dynamique du trio de sorcières fonctionne toujours aussi bien. C'est un régal de les voir se chamailler sans arrêt, pour mieux se serrer les coudes devant l'adversité. En face d'elles, elles auront une adversaire à leur mesure, armée d'une nouvelle et puissante sorte de magie. Et n'oublions pas Gredin, le chat de Nounou Ogg, qui saura se tailler une place de choix dans cette histoire.
L'humour sera une fois de plus au rendez-vous, avec ses ingrédients habituels : situations absurdes, quiproquos, jeux de mots et multiples références : Cendrillon, le Petit chaperon rouge, la Belle au bois dormant, le Magicien d'Oz, et même Tolkien et Dracula... J'ai également bien rigolé avec les cartes postales de Nounou, fil rouge amusant du voyage des sorcières.

Je relis le cycle dans le cadre d'une Lecture Commune. Au rythme d'un tome par mois, cela fait donc un an qu'elle a débutée, et c'est avec une excellente histoire que je célèbre cet anniversaire.
Quand je réalise qu'il me reste encore pour un an et demi de romans, je me dit que je n'ai pas fini de rigoler !
Lien : http://lenainloki2.canalblog..
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«Rester au même endroit, c'est pas trop grave tant qu'on empêche pas l'esprit de se balader»

C'est un peu vrai et c'est un peu faux.
Comme les contes, les histoires et les légendes.
Mais quand ceux ci sont racontés et déformés par les sorcières, ça vaut tout l'or, les gombo et les trucs à la bananane du monde. Elles ont tout (enfin trois-en-un) l'irreverence, le cynisme, l'optimisme (et un chat !) pour se sortir de n'importe quelle situation avec panache.
Et le panache, c'est bien ce qui entraîne le lecteur, sourire au lèvres, au gré des pages (et ce, même avec les travers de langage un peu chi-hum-dur à suivre que l'auteur a aussi usé et abusé dans l'univers des ch'tits hommes libres).

Witch need you!

[Lecture commune]
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Bal et balais font bon ménage dans ce livre où Pratchett dépoussière les contes avec nos trois consoeurs sabbatiques préférées ( Mémé, Nounou et Magrat) pour lesquelles mes atomes sont en symbiose avec leurs pifs : bien crochus ! Pour les férus de la Sorci Air ligne, l' oggasion de rigoler ne se dément pas ici...
Magrat, promue en marraine fée, se voit confier une baguette magique et le devoir d'empêcher le mariage d'une jeune fille et d'un prince du royaume de Genua (une lointaine contrée ). Pour cela, elle sera aidée par Mémé et Nounou (accompagnée de son fidèle chat Gredin)...
Les trois sorcières connaîtront plusieurs péripéties comiques (les meilleurs passages du livre,selon moi) avant d'arriver sur les lieux...Arrivées à Genua, le scénario devient plus burlesque à mon goût mais la pilule passe (Pratchett étant britannique, le non-sense devient un sens commun pour lui !).
Les aficionados de la série se délecteront encore de dialogues truculents entre sorcières, les langues fourchant allègrement et débouchant sur un crêpage de chignon (l'influence de Mardi-Gras ?!) coutumier, de jeux de mots et de multiples références littéraires.
Les arguments de poids,insérés dans le bouquin, pour muscler vos zygomatiques sont les cartes postales de Nounou Ogg certifiées authentiques (mais pas Voltaire !), la fameuse blague de Mémé Ciredutemps, et la scène de "catairéanthropie" (néologisme ronronnant de mon cru)...
Bref, pas mecomptant de l'avoir lu...
PS : l'illustration de couverture de la version brochée originale réalisée par Josh Kirby est de toute beauté...
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Une nouvelle aventure réjouissante étant fan des trois sorcières ! Alors que Magrat reçoit une baguette de marraine fée en héritage et doit partir pour empêcher un mariage, Nounou Ogg et Mémé Ciredutemps s'en mêlent et décident de partir dans le lointain royaume de Genua . Elles sont terribles les trois, dans des genres différents, on ne peut pas s'ennuyer ! Mais Nounou et Gredin sont mes préférés avec leurs petits obsessions ^^ Une aventure encore épique dans le monde des contes de fées et des jeux de mots un peu graveleux , le tout servi par des sorcières hilarantes malgré elles . le petit passage dans le bayou est aussi sympathique . J'ai hâte de les revoir !
Challenge Mauvais genre
Challenge 50 objets
LC Les annales du Disque-Monde
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Une super aventure avec le trio impayable. On retrouve Nounou Ogg, toujours aussi débridée, Magrat, toujours aussi féministe, et Mémé, toujours.... avec ses humeurs!

Terry Pratchett nous fait parcourir au gré de ses différents tomes les contrées du disque-monde. Là, c'est parti pour Genua et son bayou, qui ressemble étrangement à la Nouvelle-Orléans. Vaudou et gombo sont au rendez-vous. Tout ça détaillé dans les fabuleuses lettres de Nounou. En effet, c'est décidé nos trois sorcières deviennent des disques-trotteuses! Oh pas pour le plaisir, une mission importante les attend : non ce n'est pas bouleverser tout sur leur passage, même si elles savent très bien le faire. C'est plutôt mettre le pied dans les contes de fées et éviter les fameuses fins heureuses.

Terry Pratchett, après s'être attaqué au cinéma et au théâtre prend pour cible à présent les contes de fées et les revisitent à sa sauce tout en revoyant allégrement le concept de manichéisme.

Ce tome est toujours aussi délicieusement absurde, avec des situations hautes en couleurs et des jeux de mots à saisir au vol. J'ai apprécié de revoir notre trio. Par contre j'aurai préféré qu'ils s'étendent davantage sur la magie des contes de fées...

LC et Challenge Terry Pratchett
Challenge Vidage de PAL séries
Challenge Mauvais Genres
Challenge 50 objets
Challenge le tour du Scrabble en 80 jours
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J'avais essayé de chroniquer les Annales dans le bon ordre ; mais manifestement, comme je les lis dans le désordre, c'est loupé. Après un tome 1 du cycle des Sorcières qui m'avait laissé plus mitigé que d'habitude, il fallait pourtant bien que je parle de ce deuxième qui se surpasse.
Car les marraines fées peuvent être des sorcières ou des méchantes, pas nécessairement les deux à la fois. D'où problème : si une marraine fée décidé de faire un coup d'État sur une cité et d'y faire se dérouler un conte pour de vrai (magie et pantoufles de verre comprises), ça tourne mal. Heureusement, l'auteur a une justification solide à ses actes et pas juste une idée tirée par les cheveux du genre "elle est folle", encore une explication liée à son magicbuilding délirant. Quoi qu'il en soit, voilà que Nounou Ogg, Mémé Ciredutemps et Magrat Goussedail vont devoir l'arrêter.
La première moitié est désopilante et se finit sur un délire autour de contes partis en vrille. Mais pour ceux qui y sont allergiques, elle est jusqu'au milieu assez réaliste tout en gardant un humour inventif, que ce soit avant le départ des Montagnes du Bélier ou durant le long du voyage.
Dans la deuxième, ça se calme un peu : le magicbuilding s'étoffe encore avec la version du vaudou qui nous est livrée, alors que c'était déjà le cas avec la magie liée aux miroirs, et nous assistons au dénouement de l'histoire notamment avec un bal mémorable. Et bien sûr un final qui l'est encore plus. Pratchett ne loupe jamais ses finals.
Mais surtout, ce livre-ci est l'histoire de l'amitié de trois femmes, quand bien même elles se disputent, quand bien même elles ne peuvent plus se supporter, quand bien même elles doivent recourir entre elles à des moyens peu louables comme l'hypnose ou transformer le chat de l'une d'elles en humain. Et elles finissent par se réconcilier, s'aimer, et partir en voyage, bref prendre du temps ensemble après des péripéties parfois terriblement dures... On les voit changer, revenir sur des vieilles querelles, et au final former un trio plus soudé que jamais. Et ce sans jamais perdre l'humour.
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Quand Pratchett veux revoir les comptes classiques, ça donne ça... Wouhaou...

On retrouve avec délectation les trois soeurcières Magrat Nounou et Mémé dans une nouvelle aventure déjanté, mais admirable, pour sauver les comptes de fées classiques... ou pas...

Magrat devient une bonne fée, tiens donc, et hop les voilà catapulté dans un monde ou le magicien d'Oz côtois Cendrillon et les trois petits cochons du chaperon rouge...
C'est pas très claire? ça n'a pas pour but de l'être en même temps...

J'ai l'impression de le dire a chaque fois que j'en lis un nouveau, mais probablement un de ses meilleurs, c'est beau, c'est fluide, c'est bon, c'est ... trop court en faite...
L'histoire nous transporte de bout en bout sans qu'on se rende compte du temps qui passe et dieu que c'est plaisant... Les personnages sont toujours caractérielle et tellement réaliste, on voit mémé s'énerver, nounou planer, et Magrat rêver... c'est magnifique et on en redemande encore et encore...

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Aujourd'hui je retourne dans les Annales du Disque-Monde pour vous parler de l'opus Mécomptes de Fées où les sorcières et les contes de fée sont à l'honneur pour le meilleur, mais aussi pour le rire. Oui, oui, je suis très fière de ma phrase précédente même si au fond elle n'est pas originale du tout !

Plus sérieusement, je m'étais accordée une petite pause dans le cycle pour mieux retrouver l'univers du Disque-Monde. Je ne le regrette absolument pas. En même temps, je dois avouer que j'aime beaucoup le trio de sorcières formé par Esmé, Nounou et Magrat. Les suivre dans leurs aventures est un vrai plaisir même si elles ne sont pas toujours d'accord et qu'elles passent souvent du temps à se râler dessus les unes sur les autres. Après si les deux plus âgées faisaient un peu plus confiance à Magrat, tout irait peut-être mieux. (ou pas. )

Et dans cet opus, il est question de marraine fée avec des citrouilles partout, mais surtout de contes de fée, qui n'ont absolument rien de féerique. le petit chaperon rouge pointera le bout de son nez, accompagné de Cendrillon et de la tragique histoire de la pauvre sorcière très douée dont la fin n'est pas sans rappeler celle de Hansel et Gretel. Après cela, il sera difficile de voir les contes comme avant. Enfin ça l'était déjà quand on comprenait que leur déroulement n'avait rien à voir avec celle que Disney pouvait offrir. Mais là l'angle est différent, et derrière le bonheur apparent, on découvre une jolie dictature définie par la bonne fée Lilith.

Dans tous les cas, on s'amuse avec Mécomptes de Fées. Quand la fin est arrivée, je ne voulais pas quitter mon trio de sorcières préférées, mais heureusement j'ai noté les tomes dans lesquels je les reverrai bientôt. Et comme d'habitude, je conseille les Annales du Disque-Monde et notamment les tomes consacrés à nos trois sorcières.

Lien : http://encore-un-chapitre.bl..
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génialement déglingué!!!!
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Alors que Terry Pratchett s'est éteint en ce mois de mars 2015, il était important de ne pas tarder à continuer à lire son oeuvre qui lui permet de rester vivant parmi nous.

Ce douzième tome des annales est le troisième du cycle des sorcières. Il reprend les trois personnages du deuxième tome, les trois sorcières aux caractères si différents. C'est peut-être ce qui explique que la première partie du roman m'a semblé un peu poussive, peut-être aussi trop "encadrée" par la structure conte de fées. Ce qui fait le génie de Pratchett est la folie tout en démesure et je l'ai moins retrouvé dans le périple du début.

Alors bien évidemment, les références foisonnent et les détournements sont souvent savoureux, d'autant plus au vu du thème de l'ouvrage. Des petites touches de philosophie loin d'être farfelues émaillent aussi le récit. Et le final, à partir de l'arrivée dans la ville de Genua, est une vraie réussite, rempli comme à l'habitude de suspense loufoque.

Bref, un bon tome des Annales mais qui ne restera pas parmi mes préférés.
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