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Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Les contes c'est pas des histoires. En tout cas Lilith aimerait bien que les contes deviennent réalité et fait tout pour leur donner vie. Autant dire qu'à Genua, où elle a pris le contrôle, pour les fillettes en manteau rouge et les petits cochons, ça craint. Et que dire de la pauvre Illon qu'on veut contraindre à se rendre à un bal, chaussée de souliers bizarres, pour qu'elle y rencontre un prince. Heureusement le trio de sorcières les plus badass du disque-monde veille au grain et fera tout pour changer la destinée de la jeune fille.

Les tomes où les sorcières sont les héroïnes ne sont pas ceux que j'ai préféré jusqu'ici. Je les ai trouvés sympathiques et amusants mais sans atteindre le niveau de drôlerie des volets mettant en scène les mages ou La Mort. Je m'attendais donc, en entamant ce « mécompte de fées », à passer un bon moment mais sans plus. Finalement, ce fut une très heureuse surprise. Ce tome est excellent et fait partie des tous meilleurs.
J'ai trouvé que l'alchimie entre les trois sorcières était parfaite. Pratchett est parvenu ici à un équilibre idéal entre les personnages et le trio fonctionne très bien. Magrat est un peu plus effacée que ses collègues mais, du coup, fait un bon contrepoids et permet des changements de rythme.
L'intrigue est excellente et réserve son lot de passages culte que l'on prend plaisir à se remémorer : le passage chez les nains, le petit chaperon rouge revisité, les cartes postales de Nounou… On pourrait citer tout le bouquin tant les moments de poilade s'enchaînent les uns aux autres.
Les références aux contes et légendes sont nombreuses et toutes réjouissantes et bien utilisées. Jamais ça ne semble tomber comme un cheveu sur la soupe. Même le folklore vaudou s'intègre parfaitement à tout ça.

Ce « mécompte de fées » est un véritable bijou, un chef d'oeuvre, un de plus dans cette formidable série que j'ai grand plaisir à lire.
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Mes sorcières préférées, après Samantha, la sorcière bien-aimée de mon enfance, dans leurs exploits à l'”étranger” (beurk) !

Exploits maladroits et orange vif par Magrat Goussedail devenue Marraine fée, dépositaire de LA baguette ! Exploits, tout comme d'habitude, de Nounou Ogg et de son cher félin Gredin, kipukélaiméchant et bien évidemment de Mémé Ciredutemps qui ne voudrait certainement pas être prise en flagrant délit de gentillesse !

Elles doivent empêcher le mariage d'une servante et d'un prince, qui ne sont pas ce qu'ils disent qu'ils sont, et ça un peu trop près des marais de Guena et de son vaudou régional dans une ambiance de Conte(s) de fées manipulé(s), pas uniquement par Pratchett !

La Mort est parfait en guest-star gentleman (oui c'est “il”) !

Un de mes tomes préférés, j'adore tout ce qui se passe avec les sorcières, le trio est d'enfer et leurs personnalités donnent un équilibre au récit et de l'humour en prime.

Pour les novices des Sorcières il est préférable de commencer par le premier qui leur est dévolu : La Huitième fille.

Challenge 50 Objets 2022/2023
Challenge Mauvais Genre 2022
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Fées et sorcières.

Illlon ne veut pas se rendre au bal du château pour épouser le prince. Mais a t-elle vraiment le choix ? La marraine fée Lilith y veille. C'est sans compter sur Mémé Ciredutemps et ses comparses qui vont venir ajouter leur grain de sel.

J'ai encore passé un excellent moment avec cet opus du Disque-monde ! Cette fois-ci Terry Pratchett s'attaque aux contes de fées. En effet, Mémé Ciredutemps, Nounou Ogg et Magrat vont devoir sauver une jeune fille en détresse prisonnière d'un conte de fée.

Une méchante fée veut la contraindre à épouser un prince pour que le conte s'accomplisse. Nos pas si méchantes et presque gentilles sorcières vont tout faire pour le briser. de contes en mésaventures nos héroïnes vont découvrir les moeurs étrangères et la vie de conte de fée.

Terry Pratchett nous régale une fois de plus. Les réécritures de contes (Le petit chaperon rouge, la belle au bois dormant...) sont hilarantes. Quant à la scène du bal c'est un véritable bijou. C'est devenu l'un de mes moments préférés du cycle.

Comme dans chaque tome du Disque-Monde des thématiques plus sérieuses se cachent sous l'humour. Pratchett dresse un portrait sans concession du pouvoir. Il montre également que le bonheur de quelques uns se fait au détriment de la majorité.

Bref, comme toujours un tome qui alterne humour et réflexions plus profondes. Il devient l'un de mes préférés du cycle.
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C'est qui qui est en amour avec T. Pratchett depuis sa découverte grâce à Babelio ? C'est mouaaaaaaaaaa !!!

Lecture formidable. Un éclat de rire minimum par page. Accompagné le plus souvent d'un "mais c'est ô combien vrai" intérieur...

Pratchett auteur génial, bourré d'humour mais réaliste, hyper-lucide même, et malgré ça humaniste.

Dans ce tome-ci, outre l'histoire mettant en scène de multiples contes de fées que Lilith essaient de rendre réels, au grand dam de Mémé Ciredutemps, et l'apparition d'une sorcière très très haute en couleurs (en plus de celles qu'on connaissait déjà et qui ne manquent pas de piquants (oui normalement c'est sans s, mais ça marche aussi avec, mdr !)), Mme Gogol, on a en plus un florilège impressionnant de phrases profondissimes qui n'ont l'air de rien mais qui sont vraiment excellentes. (j'ai trouvé les notes de bas de pages particulièrement inspirées, même si je n'en ai au final cité aucune !)

C'est impressionnant, tant tous les niveaux d'humour s'entremêlent avec un regard (celui de Mémé ?) tellement perçant et sans illusions sur l'humain.
C'est remarquable, génial, incontournable et juste que du bonbon à lire...

Je sais plus si je l'ai déjà dit, mais je suis en amour avec T. Pratchett, et Patrick Couton, parce qu'à ce stade, c'est plus de la traduction, c'est de la dentelle de Calé, comme l'écrirait Nounou Ogg ! Ok je sors...
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Une nouvelle aventure réjouissante étant fan des trois sorcières ! Alors que Magrat reçoit une baguette de marraine fée en héritage et doit partir pour empêcher un mariage, Nounou Ogg et Mémé Ciredutemps s'en mêlent et décident de partir dans le lointain royaume de Genua . Elles sont terribles les trois, dans des genres différents, on ne peut pas s'ennuyer ! Mais Nounou et Gredin sont mes préférés avec leurs petits obsessions ^^ Une aventure encore épique dans le monde des contes de fées et des jeux de mots un peu graveleux , le tout servi par des sorcières hilarantes malgré elles . le petit passage dans le bayou est aussi sympathique . J'ai hâte de les revoir !
Challenge Mauvais genre
Challenge 50 objets
LC Les annales du Disque-Monde
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La sorcière Magrat Goussedail hérite d'une baguette de marraine-fée et d'une mission particulière. Flanquée de ses deux consoeurs, Mémé Ciredutemps et Nounou Ogg, elle devra empêcher un mariage princier à l'autre bout du disque.

Mécomptes de fées est le douzième tome des Annales du Disque-Monde et le troisième mettant en scène les sorcières de Lancre. En compagnie d'Esméralda Ciredutemps, on a déjà eu l'occasion de découvrir le féminisme et le monde du théâtre. Cette fois, ce sont les contes de fées qui seront revisités à la sauce du Disque-Monde. Mais comme rien n'est simple avec Sir Pratchett, il saupoudrera le tout d'un soupçon de vaudou... Why not ?

Personnellement, les tomes avec les sorcières font partie de mes préférés, j'ai donc, sans surprise, adoré celui-ci. La dynamique du trio de sorcières fonctionne toujours aussi bien. C'est un régal de les voir se chamailler sans arrêt, pour mieux se serrer les coudes devant l'adversité. En face d'elles, elles auront une adversaire à leur mesure, armée d'une nouvelle et puissante sorte de magie. Et n'oublions pas Gredin, le chat de Nounou Ogg, qui saura se tailler une place de choix dans cette histoire.
L'humour sera une fois de plus au rendez-vous, avec ses ingrédients habituels : situations absurdes, quiproquos, jeux de mots et multiples références : Cendrillon, le Petit chaperon rouge, la Belle au bois dormant, le Magicien d'Oz, et même Tolkien et Dracula... J'ai également bien rigolé avec les cartes postales de Nounou, fil rouge amusant du voyage des sorcières.

Je relis le cycle dans le cadre d'une Lecture Commune. Au rythme d'un tome par mois, cela fait donc un an qu'elle a débutée, et c'est avec une excellente histoire que je célèbre cet anniversaire.
Quand je réalise qu'il me reste encore pour un an et demi de romans, je me dit que je n'ai pas fini de rigoler !
Lien : http://lenainloki2.canalblog..
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J'avais essayé de chroniquer les Annales dans le bon ordre ; mais manifestement, comme je les lis dans le désordre, c'est loupé. Après un tome 1 du cycle des Sorcières qui m'avait laissé plus mitigé que d'habitude, il fallait pourtant bien que je parle de ce deuxième qui se surpasse.
Car les marraines fées peuvent être des sorcières ou des méchantes, pas nécessairement les deux à la fois. D'où problème : si une marraine fée décidé de faire un coup d'État sur une cité et d'y faire se dérouler un conte pour de vrai (magie et pantoufles de verre comprises), ça tourne mal. Heureusement, l'auteur a une justification solide à ses actes et pas juste une idée tirée par les cheveux du genre "elle est folle", encore une explication liée à son magicbuilding délirant. Quoi qu'il en soit, voilà que Nounou Ogg, Mémé Ciredutemps et Magrat Goussedail vont devoir l'arrêter.
La première moitié est désopilante et se finit sur un délire autour de contes partis en vrille. Mais pour ceux qui y sont allergiques, elle est jusqu'au milieu assez réaliste tout en gardant un humour inventif, que ce soit avant le départ des Montagnes du Bélier ou durant le long du voyage.
Dans la deuxième, ça se calme un peu : le magicbuilding s'étoffe encore avec la version du vaudou qui nous est livrée, alors que c'était déjà le cas avec la magie liée aux miroirs, et nous assistons au dénouement de l'histoire notamment avec un bal mémorable. Et bien sûr un final qui l'est encore plus. Pratchett ne loupe jamais ses finals.
Mais surtout, ce livre-ci est l'histoire de l'amitié de trois femmes, quand bien même elles se disputent, quand bien même elles ne peuvent plus se supporter, quand bien même elles doivent recourir entre elles à des moyens peu louables comme l'hypnose ou transformer le chat de l'une d'elles en humain. Et elles finissent par se réconcilier, s'aimer, et partir en voyage, bref prendre du temps ensemble après des péripéties parfois terriblement dures... On les voit changer, revenir sur des vieilles querelles, et au final former un trio plus soudé que jamais. Et ce sans jamais perdre l'humour.
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Desiderata Lacreuse vient de casser sa pipe. Ça arrive même aux sorcières. Mais la vieille était aussi marraine fée et c'est une fonction qui se transmet. Mémé Ciredutemps et Nounou Ogg auraient bien aimé mettre la main sur la baguette qui va avec la mission, mais c'est à Magrat Goussdail que le bâton magique échoit. Et avec ça, une mission un rien urgente : il faut empêcher une pauvre jeune fille d'épouser un prince charmant. « Marraine fée, c'est une grosse responsabilité [...]. Faut être débrouillarde, souple, subtile et capable de régler des affaires de coeur compliquées et tout. » (p. 28) le trio de sorcières part donc pour Genua pour s'assurer que la noce n'aura pas lieu, mais il lui faudra affronter Lady Lilith Weatherwax, puissante sorcière qui tire son grand pouvoir des miroirs. En chemin, les trois voyageuses traversent des contes tout à fait incarnés et qui dégénèrent sérieusement. Ah, et aussi, il y a du vaudou et beaucoup, beaucoup trop de citrouilles.

Dans Trois soeurcières, Terry Pratchett a prouvé qu'il connaît son Shakespeare et qu'il aime s'en moquer. Ici, il met avec jubilation (tout à fait partagée) un sacré bazar dans les contes traditionnels de Grimm et consorts. « C'est un conte sur les contes. Ou sur ce qu'il en coûte d'être une marraine fée. » (p. 7) J'ai retrouvé avec grand plaisir les trois sorcières et je me réjouis que Magrat prenne de l'importance et développe son pouvoir. Et surtout, je me suis régalée de l'humour de Terry Pratchett, parfois jusqu'à éclater franchement de rire dans le train qui portait ma lecture (mes excuses à mes voisin·es de wagon...). Non, franchement, comment résister à de telles phrases ? « Elle avait enterré trois maris dont deux au moins étaient déjà morts. » (p. 12) J'ai bien évidemment prévu de poursuivre ma découverte de l'oeuvre de l'auteur anglais.
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Magrat est chargée par une marraine-fée qui vient de mourir de jouer la bonne fée et d'empêcher un mariage au royaume de Genua. Ces 2 acolytes, Nounou et Mémé, feront bien évidemment partie du voyage pour notre plus grand plaisir.
Avec toutes les revisites des contes de fées, impossible de s'ennuyer et de rester de marbre.
Un excellent tome que nous livre Terry Pratchett.
Alors soyez prêt à enfourcher vos balais pour suivre les sorcières!
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Quand Pratchett veux revoir les comptes classiques, ça donne ça... Wouhaou...

On retrouve avec délectation les trois soeurcières Magrat Nounou et Mémé dans une nouvelle aventure déjanté, mais admirable, pour sauver les comptes de fées classiques... ou pas...

Magrat devient une bonne fée, tiens donc, et hop les voilà catapulté dans un monde ou le magicien d'Oz côtois Cendrillon et les trois petits cochons du chaperon rouge...
C'est pas très claire? ça n'a pas pour but de l'être en même temps...

J'ai l'impression de le dire a chaque fois que j'en lis un nouveau, mais probablement un de ses meilleurs, c'est beau, c'est fluide, c'est bon, c'est ... trop court en faite...
L'histoire nous transporte de bout en bout sans qu'on se rende compte du temps qui passe et dieu que c'est plaisant... Les personnages sont toujours caractérielle et tellement réaliste, on voit mémé s'énerver, nounou planer, et Magrat rêver... c'est magnifique et on en redemande encore et encore...

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