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Tout Lancre célèbre le baptême de la fille de la reine Magrat et du roi Vérence. Si certaines invitations se sont perdues, les vampires ont bien reçu la leur. Invitée à entrer dans le royaume, une famille entend bien s'installer et prendre le contrôle. Allons, pas de panique, pieux dans le coeur, soleil en pleine face et décoction d'ail devraient régler le problème ! Ou peut-être pas… « À vrai dire, tout le monde connaît beaucoup de trucs sur les vampires sans imaginer une seconde que, depuis le temps, les vampires risquent de les connaître aussi. » (p. 54) Ces suceurs de sang se targuent de modernité : les anciennes légendes et les créatures magiques doivent laisser place au progrès. « Un modèle pour l'avenir. Vampires et humains enfin en harmonie. Toute cette animosité est fichtrement inutile. » (p. 113) Évidemment, Lancre est dans la panade… et Mémé Ciredutemps est introuvable alors que ses talents en têtologie seraient très utiles pour lutter contre cette menace aux dents longues. Or, tout le monde le sait, les sorcières, ça va par trois : la jeune fille, la mère et la vieille bique. Si Mémé disparaît et que Magrat reprend place dans le trio, les rôles sont un peu chamboulés…
J'ai retrouvé une nouvelle fois ces sorcières si attachantes. Nounou Ogg reste ma préférée, mais j'apprécie beaucoup le personnage d'Agnès et son double intérieur, Perdita. Ici, Terry Pratchett s'en donne à coeur joie en se moquant des représentants des religions monothéistes. Il ne faudrait jamais cesser de croire aux phénix, c'est évident ! Et encore moins cesser de croire aux vieilles femmes puissantes. « Les deux sorcières s'estimaient pourtant naturellement au-dessus de leurs contemporains et le reste du monde n'existait que pour leur permettre de le tripatouiller. » (p. 10) Il me reste à choisir le cycle des Annales que j'entamerai maintenant que j'ai achevé celui des sorcières !
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Ce 24eme tome des annales du Disque Monde est excellent et m'a réconcilié avec les annales de Pratchett. En effet j'avais été déçue par le précédent (qui se passait en Australie).

Dans celui ci on retrouve tout l'humour de Pratchett et sa verve. le gang des sorcières est de retour et elles font face à des adversaires redoutables : des vampires.

Je vous le conseille!
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Quel plaisir de retrouver nos chères sorcières avec chacune son caractère et sa façon bien à elle d'agir.

Ah Mémé Ciredutemps et Nounou Ogg, comme je les aime ces deux-là. Ce sont vraiment deux figures de la série. Elles imposent chacune à sa manière le respect et que celui qui ose s'opposer à elles s'apprête à en payer les conséquences. Agnès et Perdita (son autre personnalité) ont des échanges jubilatoires. Quant à Magrat, j'ai apprécié sa légèreté vis à vis de la situation somme toute relativement inquiétante pour Lancre et son peuple lorsqu'il est question de son bébé.

Nos sorcières seront bien malmenées et trouveront de l'aide auprès de personnes avec lesquelles elles n'ont pourtant que peu d'affinités.

Parmi les nouveaux personnages qui m'ont particulièrement plu, il y a Igor, le domestique des Margopyr, une sorte de Frankenstein à la sauce Pratchett, qui est particulièrement réussi. Quant à Rudement Lavoine, le prêtre d'Om qui va prêter main forte à Mémé, (pardon, à qui Mémé va apporter son aide), j'ai trouvé qu'il évoluait très bien (certains passages avec lui sont vraiment très drôles).

Par contre, les passages avec les Nac mac Feegle m'ont posés énormément de problèmes parce que je n'ai pas toujours réussi à comprendre ce qu'ils disaient.

Comme toujours, Pratchett derrière son humour si particulier, traite de sujets sérieux comme la religion, les traditions, les croyances, la passation de pouvoir, etc.

Seule petite déception, la Mort pas assez présente à mon goût mais la Mort aux Rats nous fait grâce d'une minuscule apparition. 😉
Lien : http://www.unevietoutesimple..
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Faites attention à ne pas inviter n'importe qui chez vous ! Sinon vous vous retrouvez vite avec des vampires qui prennent votre place... Et même quand nos sorcières tentent de les déloger, la tâche n'est pas forcément évidente... Comme d'habitude avec Terry Pratchett, j'ai encore passé un bon moment avec Carpe Jugulum. Même si au début, on flirte avec la détresse car les vampires semblent être au-dessous... le tout reste quand même très drôle avec Agnès, qui laisse parfois Perdita prendre le contrôle, Magrat et son bébé, Nounou Ogg et Mémé Ciredutemps. Il est aussi question de religion, de croyance avec Rudement Lavoine. Sans oublier ce fidèle Igor... (j'adore Igor !!).
Encore merci à Foxfire et Tatooa pour cette lecture commune (et désolée pour la critique toujours tardive...).
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Un excellent tome, encore une fois, avec toujours des Sorcières en grande forme, quoique peut-être un peu trop mâtiné d'une certaine mélancolie au moment de définitivement dire au revoir à une certaine façon d'écrire les Annales pour Terry Pratchett.
Le Disque de pure fantasy est mort, vive le Disque préindustriel et sa géo-politique.
Mais hâte de retrouver Mémé dans les aventures de Tiphaine Patraque, quand même.
Lien : https://syndromequickson.com..
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Lu en lecture commune avec mes amies Shan_Ze et Foxfire, ce fut un vrai régal.

Effectivement, Foxfire le dit bien, nous avons ici un tome hilarant par moments ! On s'est piqué un méga fou-rire avec mon mari en lui lisant une conversation entre Magrat, Nounou, et Igor (dans le château).
Les vampires sont savoureux (sisi je vous jure, même si c'est un peu retourner le problème, mdr !), le comte et sa théorie (j'ai failli dévoiler quoi mais ce serait déflorer le bouquin pour ceux qui ne l'ont pas lu, trop dommage) sont juste... INCROYABLES !

Mais aussi, une vraie de vraie profondeur qui m'a beaucoup touchée (j'ai même trouvé Mémé Ciredutemps attendrissante, incroyable mais vrai !) dans le parcours du prêtre d'Om Rudement Lavoine.
D'une religion bête, il passe à une réelle spiritualité, accompagné par une Mémé Ciredutemps relativement diplomate et même tendre, je dirais, comme si elle avait décelé le potentiel du jeune homme dès le départ. Elle le secoue juste ce qu'il faut pour qu'il se réveille, c'est à la fois amusant et tellement juste.

Je suis (encore et toujours) totalement en amour avec le Grand Monsieur Pratchett (et aussi le Grand Monsieur Couton).
Voilà. Paf.
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« Carpe Jugulum », 23ème tome des annales du disque monde, est un bon cru. Ceci dit, plus j'avance dans la série, plus je me dis qu'il n'y a que des bons crus chez Pratchett, jamais de piquettes. « Carpe Jugulum » n'a rien du gros rouge qui tâche, c'est un millésime aux arômes subtils. Comme toujours Pratchett joue sur différents registres de l'humour, absurde, jeux de mots, comique de situation… et comme d'habitude le résultat est gouleyant, tour à tour fruité, corsé, piquant voire mordant. J'ai particulièrement aimé la façon dont il joue avec les clichés sur les vampires.

Pratchett aime les histoires foisonnantes et denses. Ce tome ne déroge pas à la règle et comme à chaque fois c'est très bien ficelé. L'intrigue est solidement charpentée, bien charnue, ronde et moelleuse à souhait.
Mais là où Pratchett est toujours très fort, c'est que derrière la rigolade il y a toujours quelque chose d'autre, un supplément d'âme. « Carpe Jugulum » déploie un bouquet d'émotions. Chaud, délicat, généreux, le roman est drôle mais tendre aussi, profondément humain.

Décidément, je ne me lasse pas de cette série. Les tomes les moins réussis sont seulement très bons et les meilleurs sont de vrais nectars.

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J'ai beau être un fan inconditionnel de Pratchett, il arrive quand même encore à me surprendre. Je veux dire, je sais que je vais aimer. Je sais que ça va être l'éclate la plus totale de lire un (autre) livre des Annales. Mais je m'émerveille toujours comme la première fois. Dans chaque bouquin, il nous en sort une qu'on avait pas vu venir. Carpe Jugulum... sérieusement ? Déjà rien que ce titre, c'était énorme. En fait, j'ai trouvé ce tome plus intelligent que la plupart des autres. La réflexion qu'il y a derrière était on ne peut plus intéressante et Pratchett a mené l'ensemble d'une main de maître. Comme d'hab, oui, certes, mais « mieux ». Tout était excellent dans ce tome, des vampyrs aux sorcières en passant par un bébé au nom euh... presque comme il devait être, sans oublier un oiseau rare au sens littéral et quelques protagonistes hauts en couleur. Puis Mémé, quoi. Impossible de s'ennuyer en lisant Carpe Jugulum, c'est vraiment un très, très bon tome.
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Des sorcières, des vampires, et de l'ail, voilà un résumé trop succint de cet excellent roman.En un peu plus long, disons que, dans ce 23ème tome des annales du Disque-Monde, les vampires viennent visiter Lancre, et que Mémé Ciredutemps, Nounou Ogg et Agnès Créttine auront quelques difficultés à s'en débarrasser.Ce qui est intéressant, dans les oeuvres de [a:Pratchett|1654|Terry Pratchett|http://photo.goodreads.com/authors/1235562205p2/1654.jpg], ce n'est pas tant la multitude des poncifs qu'il accumule dans ces romans (on voit ici défiler la plupart des méthodes connues ou pas pour se débarrasser des non-morts) que la façon dont il arrive à s'en éloigner suffisamment pour que ça vire au n'importe quoi déjanté. Prenons plusieurs exemples. le premier, le plus évident, en fait, c'est Igor. Ici, loin d'être un serviteur bête et discipliné, il se pose d'une certaine manière en gardien du temple de la vampiritude, tout en subissant la désastreuse influence pratchiennene, qui fait de cet individu plus que la somme de ses parties, construite avec une logique détaillée dans [b:l'art du disque-monde] (que je recommande chaudement à tous les pratchettophiles), et qui n'est pas sans rappeler une certaine gestion durable de nos déchets. le second, c'est la transformation des vampires, de créatures de cauchemar facilement vaincues du fait de leur bêtise en gestionnaires d'un parc de bétail. J'ai vu dans cette transformation (mais ce n'est que mon avis) ce que [a:Pratchett|1654|Terry Pratchett|http://photo.goodreads.com/authors/1235562205p2/1654.jpg] pouvait ressentir face aux oeuvres nous présentant les vampires modernes, à commencer par [b:Entretien avec un vampire|43763|Interview With the Vampire (The Vampire Chronicles, #1)|Anne Rice|http://photo.goodreads.com/books/1218672404s/43763.jpg|873132] : un ennui sans égal devant le manque de mystère de ces vampires qui ne craignent plus rien, si ce n'est l'ennui. Et ça, c'est rafraîchissant, à l'heure où le vampire est devenu, d'une certaine manière, l'idole des adolescents en mal de romantisme noir, alors qu'il était initialement une authentique créature d'effroi.Mais bon, ça reste du Pratchett, et si il y a une bonne dose de réflexion (qui concerne globallement la transformation des cauchemars d'antant), l'auteur sait nous faire rire avec quelques excellents passages et, comme d'habitude, une conclusion en feu d'artifice (bien aidée par la rouerie d'une Mémé Ciredutemps qu'on voit, de manière exceptionnelle, en situation de faiblesse). Et enfin, j'y ai vu les Nac Mac Feegle, qui n'ont pas fini de me faire rire.
9782070359202"
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En l'honneur du baptême de leur fille, Vérence et Magrat, le couple royal de Lancre, organisent une grande fête où sont conviés les familles nobles du coin, y compris les Margopyr d'Uberwald. Une très mauvaise idée, car ces derniers sont des vampires ! Et une fois qu'on les a invité chez soi, il est très difficile de s'en débarrasser. Heureusement, les sorcières veillent au grain. Mais il se pourrait bien qu'elles affrontent là leurs plus terribles adversaires.

Ainsi débute « Carpe jugulum », sixième aventure des sorcières du Disque-Monde... et qu'est-ce que c'était bien ! On peut être triste, car il s'agit hélas du dernier roman du cycle à être consacré aux sorcières, mais je préfère me réjouir car, comme les cinq précédents, il est excellent.

On retrouve donc l'inoxydable Esméralda Ciredutemps, l'incorrigible Gytha Ogg, Agnès Créttine et Perdita, sa seconde personnalité, ainsi que la reine Magrat Goussedail qui n'hésitera pas à troquer temporairement sa couronne contre un chapeau de sorcière, le temps de bouter du vampire hors de Lancre. D'ailleurs, au lieu de vampire, je devrait plutôt écrire vampyre, comme ils veulent être appelés. Faisant fi des anciennes superstitions, ils sont bien plus puissants que les suceurs de sang traditionnels, et on se demande jusqu'au bout comment les sorcières vont parvenir à les repousser.

Du côté des nouvelles têtes, les Margopyr forment une famille dysfonctionnelle tordante, et leur domestique Igor a bien du mal à se faire aux idées modernistes de ses maîtres. J'ai beaucoup aimé également le prêtre Rudement Lavoine. Terry Pratchett fait partie de ces rares auteurs capable de rendre drôle un personnage qui se définit lui-même comme l'ennui incarné ! Drôle et intéressant, car les dialogues entre le prêtre et Mémé Ciredutemps seront l'occasion pour l'auteur de nous servir quelques réflexions bien senties sur la religion.
J'ai été moins convaincus par les Nac Mac Feegles, un peuple de pixies aux répliques qui ralentissent la lecture tant elles sont ardues à décrypter. Mais c'est bien la seule fausse note que je trouve à ce roman.

Un baroud d'honneur réussi pour les sorcières les plus bath de la littérature anglaise !
Lien : http://lenainloki2.canalblog..
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