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« Carpe Jugulum », 23ème tome des annales du disque monde, est un bon cru. Ceci dit, plus j'avance dans la série, plus je me dis qu'il n'y a que des bons crus chez Pratchett, jamais de piquettes. « Carpe Jugulum » n'a rien du gros rouge qui tâche, c'est un millésime aux arômes subtils. Comme toujours Pratchett joue sur différents registres de l'humour, absurde, jeux de mots, comique de situation… et comme d'habitude le résultat est gouleyant, tour à tour fruité, corsé, piquant voire mordant. J'ai particulièrement aimé la façon dont il joue avec les clichés sur les vampires.

Pratchett aime les histoires foisonnantes et denses. Ce tome ne déroge pas à la règle et comme à chaque fois c'est très bien ficelé. L'intrigue est solidement charpentée, bien charnue, ronde et moelleuse à souhait.
Mais là où Pratchett est toujours très fort, c'est que derrière la rigolade il y a toujours quelque chose d'autre, un supplément d'âme. « Carpe Jugulum » déploie un bouquet d'émotions. Chaud, délicat, généreux, le roman est drôle mais tendre aussi, profondément humain.

Décidément, je ne me lasse pas de cette série. Les tomes les moins réussis sont seulement très bons et les meilleurs sont de vrais nectars.

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Lu en lecture commune avec mes amies Shan_Ze et Foxfire, ce fut un vrai régal.

Effectivement, Foxfire le dit bien, nous avons ici un tome hilarant par moments ! On s'est piqué un méga fou-rire avec mon mari en lui lisant une conversation entre Magrat, Nounou, et Igor (dans le château).
Les vampires sont savoureux (sisi je vous jure, même si c'est un peu retourner le problème, mdr !), le comte et sa théorie (j'ai failli dévoiler quoi mais ce serait déflorer le bouquin pour ceux qui ne l'ont pas lu, trop dommage) sont juste... INCROYABLES !

Mais aussi, une vraie de vraie profondeur qui m'a beaucoup touchée (j'ai même trouvé Mémé Ciredutemps attendrissante, incroyable mais vrai !) dans le parcours du prêtre d'Om Rudement Lavoine.
D'une religion bête, il passe à une réelle spiritualité, accompagné par une Mémé Ciredutemps relativement diplomate et même tendre, je dirais, comme si elle avait décelé le potentiel du jeune homme dès le départ. Elle le secoue juste ce qu'il faut pour qu'il se réveille, c'est à la fois amusant et tellement juste.

Je suis (encore et toujours) totalement en amour avec le Grand Monsieur Pratchett (et aussi le Grand Monsieur Couton).
Voilà. Paf.
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Vérence , roi bienveillant et diplomate du royaume de Lancre, décide d'inviter les vampires d'Underwald au château. Sauf que ceux-ci décident que ce sera leur nouveau fief ….mais c'est sans compter sur la résistance de nos sorcières préférés et de Lavoine, l'envoyé de la religion d'Om. Un tome encore bien réjouissant au côté de Mémé, Nounou, Magrat et Agnès (sans oublier Perdita) et de vampires plutôt originaux ! Un grand plus avec Igor et les pixies qui m'ont beaucoup fait rire :) Je suis triste de savoir qu'elles ne seront plus les héroïnes d'un tome mais j'espère les recroiser assez vite , ce serait chouette ^^
Challenge Mauvais genre
Challenge Séries 2019
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En lisant les Pratchett dans l'ordre, je me rends compte de la richesse, l'épaisseur du monde au fur et à mesure des tomes. Pratchett construit son univers au fil de ses romans et ça marche, comme un vin qui vieillit bien. Il semblerait que la même chose s'applique au sein de ses cycles : Carpe Jugulum est le dernier tome à mettre en scène les Sorcières il semblerait. J'en viens à le regretter tellement ce tome m'a plu, c'est sûrement mon préféré. C'est rare que pour un Pratchett les pages se tournent seules et que je ne veuille pas poser le livre. Ca m'est pourtant arrivée dans ce tome-ci. Avec plaisir, nous retrouvons le royaume de Lancre : Vérence et Magrat baptisent leur princesse, Mémé boude, Nounou est... égale à elle-même et Agnès Créttine a fort à faire avec sa double personnalité. 4 sorcières... une de trop, non?
En plus de ça, Vérence en roi très moderne qu'il est, décide de développer la diplomatie et accueille chez lui d'autres créatures... comme un clan de vampyres ( ils y tiennent) ayant pour devise "Carpe Jugulum" ( Saute à la gorge ...). Une lecture de circonstance avec Halloween dans quelques semaines... ^^



#PumpkinAutumnChallenge
LC et Challenge Pratchett
Challenge le tour du scrabble en 80 jours ( 6e éd)
Challenge Trivial Reading IV
Challenge Mauvais Genres
Challenge 50 objets 2019-2020
Challenge Séries.

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Faites attention à ne pas inviter n'importe qui chez vous ! Sinon vous vous retrouvez vite avec des vampires qui prennent votre place... Et même quand nos sorcières tentent de les déloger, la tâche n'est pas forcément évidente... Comme d'habitude avec Terry Pratchett, j'ai encore passé un bon moment avec Carpe Jugulum. Même si au début, on flirte avec la détresse car les vampires semblent être au-dessous... le tout reste quand même très drôle avec Agnès, qui laisse parfois Perdita prendre le contrôle, Magrat et son bébé, Nounou Ogg et Mémé Ciredutemps. Il est aussi question de religion, de croyance avec Rudement Lavoine. Sans oublier ce fidèle Igor... (j'adore Igor !!).
Encore merci à Foxfire et Tatooa pour cette lecture commune (et désolée pour la critique toujours tardive...).
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En l'honneur du baptême de leur fille, Vérence et Magrat, le couple royal de Lancre, organisent une grande fête où sont conviés les familles nobles du coin, y compris les Margopyr d'Uberwald. Une très mauvaise idée, car ces derniers sont des vampires ! Et une fois qu'on les a invité chez soi, il est très difficile de s'en débarrasser. Heureusement, les sorcières veillent au grain. Mais il se pourrait bien qu'elles affrontent là leurs plus terribles adversaires.

Ainsi débute « Carpe jugulum », sixième aventure des sorcières du Disque-Monde... et qu'est-ce que c'était bien ! On peut être triste, car il s'agit hélas du dernier roman du cycle à être consacré aux sorcières, mais je préfère me réjouir car, comme les cinq précédents, il est excellent.

On retrouve donc l'inoxydable Esméralda Ciredutemps, l'incorrigible Gytha Ogg, Agnès Créttine et Perdita, sa seconde personnalité, ainsi que la reine Magrat Goussedail qui n'hésitera pas à troquer temporairement sa couronne contre un chapeau de sorcière, le temps de bouter du vampire hors de Lancre. D'ailleurs, au lieu de vampire, je devrait plutôt écrire vampyre, comme ils veulent être appelés. Faisant fi des anciennes superstitions, ils sont bien plus puissants que les suceurs de sang traditionnels, et on se demande jusqu'au bout comment les sorcières vont parvenir à les repousser.

Du côté des nouvelles têtes, les Margopyr forment une famille dysfonctionnelle tordante, et leur domestique Igor a bien du mal à se faire aux idées modernistes de ses maîtres. J'ai beaucoup aimé également le prêtre Rudement Lavoine. Terry Pratchett fait partie de ces rares auteurs capable de rendre drôle un personnage qui se définit lui-même comme l'ennui incarné ! Drôle et intéressant, car les dialogues entre le prêtre et Mémé Ciredutemps seront l'occasion pour l'auteur de nous servir quelques réflexions bien senties sur la religion.
J'ai été moins convaincus par les Nac Mac Feegles, un peuple de pixies aux répliques qui ralentissent la lecture tant elles sont ardues à décrypter. Mais c'est bien la seule fausse note que je trouve à ce roman.

Un baroud d'honneur réussi pour les sorcières les plus bath de la littérature anglaise !
Lien : http://lenainloki2.canalblog..
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Rester dans le Cou Et Tasse de thé

Ce n'est pas toujours facile d'être moderne. On a vécu beaucoup de changements à notre petite échelle. Abandon des corsets et crinolines, électricité, moteur à explosion, internet, l'indifférence dans les villes (sauf quand il y a besoin de quelque chose).
Ce n'est pas facile donc.
Le roi Verence, toujours aussi co-naïf, souhaite s'ouvrir au monde quel qu'il soit.
Le comte Malgopyr essaie d'être corporate et à l'écoute de ses victi-collaborateurs pour imposer un vampYrisme productif d'open space.
Les sorcières vieillissent, leurs pouvoirs faiblissent.

Heureusement les Phoenix meurent toujours pour revivre.
Et le disque monde sur sa tortue continue d'avancer.

On y gagne une joyeuse bazardoatmosphère, de celles qui continuent à nous accrocher à l'univers. A rire, grincer, ricaner.
Sans se moquer des sorcières. 'Tention.



[lecture commune]
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Voici nos sorcières en prise avec des vampires.. mais pas n'importe lesquels : des vampires modernes., des suceurs de sang sur qui l'ail, les objets sacrés et les pieux n'ont aucun pouvoir.

Terry Pratchett revisite le mythe des vampires a sa façon avec toujours une pointe de réalité malgré tout .. oui les vampires n'existent pas mais les envahisseurs eux existent bien (pas ceux de David VIncent !!! ) et les résistants aussi.
Enfin comme toujours Pratchett se moque de la société, du modernisme, mais met en valeur les combattant de la dernière chance.

La morale de cette histoire : très certainement : tant qu'il y a de la vie il y a de l'espoir !!

Néanmoins un tome un peu en dessous des précédents, moins drôle, moins cynique et sans doute plus noir... mais on ne peut pas toujours être au top. .. et j'aime toujours autant mes voyages sur le disque
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Le nouveau roi de Lancre est un homme moderne, favorable à l'innovation et prêt à lancer de grandes réformes. Tout se passait bien tant qu'il se contentait de grands discours que son peuple applaudissait à tout rompre avant de rentrer chez lui faire les choses comme avant. Mais dans un soucis de rapprochement des peuples, il invite chez lui des trolls, des nains et … des vampires. Et comme chacun le sait, si un vampire ne peut entrer chez quelqu'un avant qu'il ne l'y invite, une fois dans la place, il est difficile de le faire sortir …

Mené par un comte aux idées novatrices, ces vampires ont une particularité : ils croient fermement qu'avec un peu d'entraînement mental et de motivation, l'ail ne leur fera pas plus mal que le persil, ni l'eau bénite que la pluie. Et ça marche. Pour les sorcières qui tentent de les renvoyer chez eux, la tâche s'annonce difficile.

Je suis surpris de retrouver un tome tout aussi sombre que le précédent : après Cohen le Barbare, c'est au tour d'une sorcière de se poser la question de sa disparition, de sa succession et de la place qu'elle aimerait laisser dans les mémoires. Pratchett ne devait pas être au mieux à cette période de sa vie … le thème des vampires est traité de manière originale, retournant tous les mythes classiques de la bit-lit, mais quand je plonge dans le disque-monde, c'est pour m'amuser, pas pour devenir mélancolique !
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Ce 24eme tome des annales du Disque Monde est excellent et m'a réconcilié avec les annales de Pratchett. En effet j'avais été déçue par le précédent (qui se passait en Australie).

Dans celui ci on retrouve tout l'humour de Pratchett et sa verve. le gang des sorcières est de retour et elles font face à des adversaires redoutables : des vampires.

Je vous le conseille!
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