33, 33, Trente-trois ! Ça veut dire plus que deux... Deux romans du disque monde, et aucun espoir d'en lire plus depuis que le génie
Pratchett est mort.
Bon, chance, c'est aussi le plus long, le gentil auteur a fait durer le plaisir dans cet épisode un peu hors du commun : pensez donc, il parle de foot ! Enfin de foute la balle, la variante de rue d'Ankh-Morpok: tout le monde court après la balle en bois de hêtre et essaie de tirer vers le but adverse, le public participant évidemment, tous les coups et armes étant permis.
Vétérini, le "tyran libéral" entend lui donner des règles et s'appuie pour cela sur... les mages et l'Université de l'Invisible (UI) dont la tradition sportive est... lointaine.
Comme il se doit, à ce thème principal est associé un second, la mode et les défilés, les mannequins qui tout le monde le sais, sont comme aimantés par les footeux ! (ou la gloire et les piastres qui en découlent ?). Et comme toujours,
Pratchett nous glisse aussi un personnage mystérieux, aux talents épatants et au langage châtié. Mais qui est vraiment Daingue ? (le A n'est pas une faute de frappe ni de syntaxe,pas une erreur phonogrammique comme dirait ledit Daingue)
Ce héros malgré lui est le centre du livre, entraineur de foot, philosophe et poète à ses heures (le sturm und drang !), arracheur de tête génétiquement, psychanalyste dans la pure tradition de l'extrême Uberwald.
On rigole pas mal, comme toujours, mais un peu plus fort, dans cet ouvrage qui croque toujours avec autant de passion, de justesse et de férocité notre vie actuelle et ses (légers) travers.
Un régal, merci Mister
Pratchett !