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L'université de l'invisible est obligée afin de pouvoir obtenir un leg conséquent et vital pour le plateau de fromage quotidien de fin de repas, de participer a un match de Fouteballe. A l'origine ce jeu populaire se jouait sans règle au milieu des rues de Ankh Morpork, mais le seigneur Vétérini , pas trop fan du jeu en a décidé autrement.. maintenant le Fouteballe se jouera avec des règles.

On pourrait penser que pour une foisTerry Pratchett a décidé de jouer la légéreté avec ce tome 33.. puisqu'il nous fait une véritable satire des supporters de foot et de la violence occasionnée par ceux ci. Et bien non ! une fois de plus le disque monde recelle de thèmes lourds : toujours avec le racisme et le rejet des autres pour des raisons historiques.
C'est aussi une façon de montrer que le destin des uns et des autres n'est jamais figé et que si on ne saisit pas sa chance elle peut tourner.
Sans oublier une partie très drôle de se roman : la psychologie et voir même la psychanalyse.

Une fois de plus ma visite sur le disque a été un vrai plaisir par sa drôlerie et la rencontre de nouveau autochtones hypers sympathiques,. Mais également par le fais de retrouver certaines vieilles connaissances.
Même si cet épisode n'est pas mon préféré il reste très plaisant à lire et je suis toujours dépaysée par mes visites sur le disque monde.
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J'ai beaucoup aimé ce tome qui encore un bon concentré d'humour grâce aux mages qui décident de se mettre au foot pour ne pas perdre un héritage. Avec eux c'est toujours cocasse ! Vétérini, Rincevent, Sam Vimaire et bien d'autres personnages font leur apparition dans ce qui va être tournant dans l'histoire du "fouteballe" puisque pour la première fois il y aura des règles ! Ben mince alors ce ne sera plus une partie ensanglantée mais un sport codifié et réglementé. Mais est-ce que les équipes des différents quartiers vont l'accepter ? Dans tous les cas, les mages, aidés par des nouveaux personnages que j'ai adoré ( Glenda/ et le très mystérieux Daingue ) se préparent à les affronter.
Un tome encore bien marrant où l'on parle foot, mode, stratégies, apparence, différence et....amour bien sûr !
Challenge Mauvais genres 2020
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Le plus touffu de tous les livres des Annales, tellement de sujets sont abordés sans que soit perdu le fil de l'histoire malgré tout !

La trame est le fouteballe ou foule-ta-balle et sa ferveur populaire, les hooligans de tous bords et règlements de compte en tous genres ! Les Mages vont devoir participer à un match afin de continuer à profiter d'un legs fait à l'Université de l'Invisible, sous peine de voir disparaître les innombrables plateaux de fromages, condiments et autres tourtes !

Le seigneur Vétérini en fin stratège, Tyran sous le règne de qui la vie est plutôt satisfaisante, va ressortir des vieilles règles et mine de rien, sans avoir l'air d'y toucher, comme d'habitude me direz-vous, diriger les événements là où il veut.

Parce que la vie existe autour de fouteballe, Pratchett aborde le racisme, le monde de la mode et ses dérives, la bêtise et l'éducation, bref tout ce qui fait les hommes ! Quoique le mot "hommes" ne s'adapte pas vraiment au creuset bouillonnant qu'est Ankh Morpork et son patchwork d'êtres, pas toujours vivants !

Même si les femmes sont peu nombreuses dans les livres, elles font partie des personnages qui évoluent et réfléchissent, prennent des décisions et sont au final indépendantes !

CHALLENGE MAUVAIS GENRE 2020
CHALLENGES PAVES 2020
CHALLENGE L.C. DISQUE-MONDE 2020
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J'aurai mis le temps mais pour le coup pas de déception!

Allez les Mages était un tome que j'attendais avec impatience de découvrir. Comme tous les autres tomes, il peut être lu indépendamment des autres mais on perd toute la richesse de l'univers et des personnages distillés de-ci, de-là à travers les différents livres des Annales.

Comme le présume la couverture, on s'attend à une surprise de taille : nos mages bedonnants, gaffeurs, boustifailleurs et paresseux s'adonneraient-ils à du sport? Pratchett passe à sa moulinette personnelle le jeu de football - ici fouteballe. Ambiance, règle, esprit, tout y est. Jusqu'au match final qu'on attend de découvrir avec impatience et qui ne déçoit pas nos espérances. Au milieu de tout ça, Pratchett nous sert une bonne leçon de diversité et d'ouverture avec le personnage de Daingue qu'on apprécie au fur et à mesure des pages. Même si par endroits on a l'impression que l'aspect biographique de ce personnage prend le pas sur le fouteballe, il n'en est en définitive rien du tout. Amours compliqués et plus ou moins courtois, revue et défilé de mode naine ( la micromaille!) sont encore des petits épisodes qui émaillent le récit, donnant au tout un univers très riche et pourtant loin d'être indigeste.
La fin, ou plutôt les fins, sont satisfaisantes tout en faisant naître une pointe de déception

Challenge Trivial Reading VIII
Challenge et LC Pratchett
Challenge Pavés 2020
Challenge Mauvais Genres 2020
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Cette fois Terry Pratchett, grand pourfendeur de réalités objectives, s'attaque à un monstre sacré.
Le racisme ? Oui il l'aborde en effet.
La realpolitik ? Un peu tout de même mais non...
Le spécisme ? Oui, oui, bien sûr, mais...
La loi et l'ordre ? Oui certes, comme d'habitude.
Bon, la mode, le showbiz, la gourmandise, la pègre, la pauvreté, la richesse, la bêtise, la psychanalyse, la magie, l'éducation...
Mais non !!! Enfin si, il parle de tout ça évidemment, mais je voulais juste parler du Foute Balle !
Vous l'avez compris, Terry Pratchett s'égare un peu dans cet opus, et brosse un double portrait mordant de la plèbe et du ballon rond.
Violence, mode, nationalisme, racisme, se mêlent à de mignonnes histoires d'amour pour nous faire presque, presque, aimer le football.
PS : Non quand même pas.
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L'Université Invisible se tient généralement à l'écart de l'agitation populaire. Mais le comptable vient perturber cette tranquillité : il découvre en effet qu'une importante donation prendra fin si l'université ne remet pas rapidement sur pied une équipe de sport. Même si les exercices physiques ne sont pas la tasse de thé des professeurs, la perspective de n'avoir que trois repas par jour, et un plateau de fromage réduit à une dizaine de choix seulement, pousse les mages à relever le défi et créer une équipe de fouteballe. Heureusement pour eux, le professeur Maracona, en visite dans leur université, sera une recrue de choix.

Mais le fouteballe ne concerne pas que l'estomac des mages : dans la rue, il peut aussi provoquer des drames. Lors d'un match, un jeune homme tombe amoureux d'une certaine Juliette, mais son bonheur est de courte durée : la famille de la jeune fille est en effet supporter de l'équipe des Soeurs-Étienne, ennemie mortelle de l'équipe de son père. Aucun des deux camps ne supportera une idylle aux accents de trahison.

Pratchett traite un sujet plus léger que d'habitude (encore que, ça dépend pour qui !), les tomes précédant étant très orienté sur la géopolitique et la mondialisation. J'ai toutefois l'impression qu'il s'est un peu éparpillé : le football et l'hooliganisme, Roméo et Juliette, le milieu de la mode, la racisme, .... Un drame amoureux complet version supporter de foot m'aurait beaucoup plus.
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33, 33, Trente-trois ! Ça veut dire plus que deux... Deux romans du disque monde, et aucun espoir d'en lire plus depuis que le génie Pratchett est mort.
Bon, chance, c'est aussi le plus long, le gentil auteur a fait durer le plaisir dans cet épisode un peu hors du commun : pensez donc, il parle de foot ! Enfin de foute la balle, la variante de rue d'Ankh-Morpok: tout le monde court après la balle en bois de hêtre et essaie de tirer vers le but adverse, le public participant évidemment, tous les coups et armes étant permis.
Vétérini, le "tyran libéral" entend lui donner des règles et s'appuie pour cela sur... les mages et l'Université de l'Invisible (UI) dont la tradition sportive est... lointaine.
Comme il se doit, à ce thème principal est associé un second, la mode et les défilés, les mannequins qui tout le monde le sais, sont comme aimantés par les footeux ! (ou la gloire et les piastres qui en découlent ?). Et comme toujours, Pratchett nous glisse aussi un personnage mystérieux, aux talents épatants et au langage châtié. Mais qui est vraiment Daingue ? (le A n'est pas une faute de frappe ni de syntaxe,pas une erreur phonogrammique comme dirait ledit Daingue)
Ce héros malgré lui est le centre du livre, entraineur de foot, philosophe et poète à ses heures (le sturm und drang !), arracheur de tête génétiquement, psychanalyste dans la pure tradition de l'extrême Uberwald.
On rigole pas mal, comme toujours, mais un peu plus fort, dans cet ouvrage qui croque toujours avec autant de passion, de justesse et de férocité notre vie actuelle et ses (légers) travers.
Un régal, merci Mister Pratchett !
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Chaque fois que j'ouvre un nouveau Pratchett, je me rends compte à quel point ça me manquait depuis ma dernière lecture du Disque-Monde et à quel point ça tient du génie.

J'ai beaucoup plus accroché à ce tome que je ne le pensais parce que le sujet du foot ne m'intéressait pas du tout. Mais quand les mages de l'Université de l'Invisible doivent disputer une partie de fouteballe afin de bénéficier du leg qui leur permettra de continuer de prendre 9 repas par jour... Fouteballe qui tient plus du fight-club à grande échelle avec un ballon qu'un sport amical, au passage... Ben c'est dur de résister !

Comme toujours l'analyse de l'auteur des travers humains, du football et du monde universitaire est aussi fine que délicieusement mordante, et tombe toujours juste. Je me suis tout de suite attachée aux personnages de Glenda et de Daingue, d'autant plus que leurs péripéties en quête de l'identité de ce dernier allège un peu l'intrigue principale sur le fouteballe.
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J'étais partie comme je l'avais dit avec un a priori sur l'oeuvre de Pratchett. ayant été profondément déçue par The colour of magic. (La huitième couleur)

Encouragée par des amis, j'avais tenté Mort (Mortimer), qui pour le coup m'avais beaucoup plus, et m'avais décidée à m'intéresser tout de même à son oeuvre.

Devant lire un livre sur la thématique du sport (brrr...) c'est donc ce titre qui a eu le rôle de poursuite du test. Avec succès.

Pourtant, il partait avec fort peu d'avantages. Je n'ai AUCUNE affinité pour le foot. (J'avais plus de 12 ans quand j'ai compris ce que signifiais les initiales OM, t j'ai du voir tout au plus 10 match de foot à la télé en 20 ans). Alors un livre satirique sur le foot...

Et pourtant l'alchimie a pris, et si j'étais tout de même un peu plus dans les thématique plus "grave" du livre: le besoin de reconnaissance et d'accomplissement, le sentiment d'infériorité, rejet de l'autre sur des bases racistes et historique, l'entre soit (avec la romance impensable à la Roméo et Juliette de deux clan adverse de foot) ,et ainsi de suite... la satire à su m'arracher des sourires nombreux,

Bref une bonne découverte, je continuerais sans doute à parcourir l'oeuvre de Pratchett.
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J'ai trouvé ce tome un peu long à démarrer et pas aussi drôle que d'autres du même auteur. Une lecture sympathique mais malheureusement sans plus.
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