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3,87

sur 2250 notes
Waow ! Quelle imagination déployée en peu de pages, comparativement à ce qui se retrouve en fantasy...
La construction du récit reste assez "traditionnelle" ce qui facilite la lecture et la prise en compte de toute la folie déployée pour décrire le (disque)monde !
Et il y a beaucoup d'humour aussi.
Une très très belle surprise !
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Il y a des romans, ou des séries, qui ont une telle renommée auprès du lectorat, qu'il est difficile de passer à côté et de ne pas les lire. C'est dans cet état d'esprit que je me suis lancée dans les Annales du Disque Monde qui ont une place toute particulière dans le Panthéon de la littérature fantasy.

En terminant le premier tome de la série, La Huitième Couleur, je ne peux pas dire que j'ai adoré ce roman. On sent que l'histoire se met en place et monte peu à peu en puissance ; on découvre l'univers mythique de Pratchett, et ses personnages non moins légendaires. le roman se lit rapidement, ce premier tome n'est d'ailleurs pas très long. le lecteur est embarqué dès les premières pages dans l'intrigue et le rythme reste soutenu jusqu'à sa conclusion. Tout s'emballe très vite pour Rincevent et Deuxfleurs, et nous sommes brinquebalés avec eux au gré de leurs (més)aventures. On croise beaucoup de personnages, de divinités, de créatures... et le narrateur nous introduit de nombreux concepts relatifs à l'univers du Disque Monde. Je me suis sentie parfois un peu perdue durant la première partie du roman devant cette débauche de personnages et de détails. Puis ma lecture s'est faite plus fluide au fil des pages à mesure que je devenais familière avec l'univers.

Comme on s'y attend en commençant les Annales du Disque Monde, le récit est ponctué de nombreuses notes humoristiques, nourries par les personnages décalés et le monde fantasque de Pratchett. Mention spéciale à la Mort, sans doute l'un des personnages les plus connus du Disque Monde, et également l'un des plus caustique.

La Huitième Couleur n'est peut-être pas le meilleur opus des Annales. Il fait cependant office d'une bonne introduction à la série et il appelle malgré tout à en découvrir plus !
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Fan de Terry Pratchett depuis la lecture de "De Bons Présages" (écrit en collaboration avec Neil Gaiman -American Gods-) je me suis décidée à me lancer dans la lecture de sa célébrissime série du Disque-Monde.

J'avoue être assez mitigée après la lecture de ce premier volume qui, a priori, pose les bases de la série et de l'univers dans lequel il va nous transporter pendant une trentaine de volumes. Il faut s'accrocher pour ne pas tomber du Disque-Monde. J'ai énormément apprécié de retrouver l'humour totalement absurde de cet auteur, un humour qui me touche et me convient parfaitement. Mais j'ai trouvé que l'histoire était par moment assez brouillonne, surtout au début. Il faut quasiment lire ce livre d'un trait pour ne pas s'y perdre. Était-ce là une volonté de Terry Pratchett?

En revanche les personnages principaux sont totalement attachants: Rincevent, le Mage incapable et veule, Deuxfleurs le touriste perpétuellement émerveillé et son "familier" une malle à la fidélité féroce et à toutes épreuves et la Mort! Celle-ci va, semble-t-il, devenir un personnage récurrent et tant mieux. Oui cela peut paraître bizarre mais la Mort est curieusement sympathique. J'ai hâte de connaître la suite de ses aventures car, dans ce tome, elle ne fait que quelques petites apparitions mais hilarantes.

De la fantasy totalement fantaisiste qui, j'en conviens, ne peut pas plaire à tous et peut en dérouter certains. Il faut avoir envie de se laisser envahir par l'absurde, le loufoque, l'improbable. Bref, avoir la tête à ça. Il faut accepter un univers dans lequel un disque est supporté par 4 éléphants transportés par une tortue.

Mis à part les 3 premiers volumes dont les récits sont vraiment liés, cette série a l'avantage d'être constituée d'histoires qui peuvent être lues indépendamment les unes des autres.
Allez lisez, du Pratchett de temps à autre pour oublier les jours moroses. C'est une recommandation du Docteur Tyzeff. En ce qui me concerne je le ferai avec modération afin de mieux savourer cette oeuvre.
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J'ai découvert les premiers tomes des Annales du Disque-Monde lorsque j'étais au collège, et je me suis décidée à m'y replonger, car j'en gardais assez peu de souvenirs et je voulais me refaire mon opinion, au moins sur le début de cette saga. Car après tout, Terry Pratchett est quand même un des monuments de la Fantasy !
Le Disque-Monde est plat, soutenu par quatre éléphants (Bérilia, Tubul, Ti-Phon l'Immense et Jérakine), posés sur la carapace d'une gigantesque tortue, A'Tuin, qui navigue dans le cosmos.
Dans La Huitième Couleur, premier volume de la saga, on voit Deuxfleurs (un touriste !!), accompagné de son Bagage Magique, débarquer à Ankh-Morpork. Il va avoir pour guide le magicien raté Rincevent. Les deux compères vont se lancer dans l'aventure, accumulant bourdes, péripéties et rencontres. Leur épopée va attirer de nombreuses curiosités, que ce soit par ceux qu'ils rencontrent, comme Hrun le barbare, les dragonniers, et autres créatures, mais surtout par des « divinités » comme la Dame ou le Destin, mais surtout par la Mort, qui semble avoir un grand intérêt pour Rincevent.
La Huitième Couleur n'est sans doute pas le meilleur tome des Annales du Disque-Monde, étant donné qu'il sert principalement à planter l'intrigue, présenter les nombreux personnages, mais surtout à décrire cet univers riche et complexe. Terry Pratchett montre bien qu'il a l'intention de faire des Annales du Disque-Monde une série fantasy très parodique, burlesque, souvent absurde, avec des personnages hauts en couleurs et typiques, que ce soit le touriste qui prend trop des photos et se fourre dans des situations périlleuses par curiosité, le mage incapable qui dispose pourtant d'un atout magique redoutable, ou une brute qui n'est pas sans rappeler Conan. A côté de ces personnages principaux dont je me réserve l'opinion définitive (car Deuxfleurs a parfois tendance à m'agacer et Rincevent qui ne m'interpelle pas plus que ça pour l'instant), j'ai surtout été très intéressée par le Bagage, un coffre en bois spécial avec pleins de petites pattes, dont l'intérieur est vraiment intéressant et magique, et qui a surtout sa volonté, une manie de mordre ceux qui le dérangent et une grande fidélité à son maître. L'autre personnage que j'apprécie beaucoup dès ce premier tome est – bien sûr – la Mort !
(Suite de mon avis sur mon blog.)
Lien : http://chezlechatducheshire...
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C'est avec le premier tome de la série que tout se joue. Je me rappelle que j'ai commencé la série des Annales du Disque-Monde il y a plus de dix ans. J'ai été plusieurs conseillée sur cette série fantastique quand je m'y suis plongée, le personnage de Rincevent m'a intriguée ainsi que ce monde étrange et... plat.
Un premier tome qui introduit bien ce monde même s'il faut s'accrocher pour le comprendre. Mais ce premier fini, on a qu'une envie, c'est lire la suite pour une bonne tranche de rigolade !
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Ca y est, j'ai (enfin) lu le tome 1 des annales du disque-monde, ce classique totalement foutraque et d'une imagination folle. Et je n'ai pas regretté cette aventure livresque.

Car la lecture de ce roman est une aventure en tant que telle. C'est tellement déjanté et créatif que j'ai dû m'accrocher : c'est la première fois qu'un livre me procure cette impression. L'univers est si absurde et loin de toute référence connue, avec des innovations, des mots nouveaux, des renversements de perspectives, des surprises quasiment à chaque phrase, qu'il m'a fallu de la concentration pour suivre et parvenir à m'insérer dans ce monde (ces mondes devrais-je dire) dont j'ignorais tout.

Et j'ai aimé ces voyages sur le disque, porté par 4 éléphants, eux-mêmes soutenus par la Grande Tortue A'Tuin avec Rincement, un mage raté, qui doit jouer le guide touristique de Deuxfleurs.

On passe de la ville de Ankh-Morpork, peuplée de soulards à chaque coin de rue, à d'autres endroits avec des montagnes à l'envers, des dragons, des déesses, des trolls, des dieux qui jouent aux dés, des arbres avaleurs. Chacune des 4 parties est un voyage particulier, un monde différent, avec de nouveaux personnages, que l'on croise et quitte, pour poursuivre un périple fantasy sans rationalité aucune.

Ce livre, qui est en plus d'être basé sur la magie (ce qui permet toutes les excentricités) est plein d'humour. C'est le roman le plus original, fantasque et loufoque que j'ai lu à ce jour.
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J'étais passé à côté à sa sortie et le hasard des livres audio m'a remis sur le droit chemin. Bon en toute honnêteté, je comprends que ce soit culte, mais ce n'est pas vraiment ma tasse de thé. L'humour potache, bravache, de rôliste ado attardé (et assumé !) me plaît bien, je suis pour, mais que ça, au bout d'un moment je me suis un peu lassé. N'empêche qu'au niveau plume, puissance des images poétiques et précision de la narration, le Sir Pratchett est un chef ! Les jeunes arrivant dans ce registre ont du sacré niveau devant eux. La loose à tout bout de champs m'a bien fait rire. Les scènes étant longues on mémorise moins facilement et puis la voix était parfois pas toujours au rdv, mais je reconnais que tenir le rythme sur un si gros pavé eh bien je ne m'y frotterais pas. Je ne crois pas que je poursuivrais. Je suis ravi d'avoir franchi le pas et sait-on jamais, peut-être me retrouverais-je un jour dans une faille délirante du disque-monde face à face avec Rince-Vent ?
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Le monde est plat. C'est un disque posé sur le dos de quatre gigantesques éléphants, eux mêmes posés sur le dos de la vénérable tortue céleste A'Tuin (et celle-ci nage dans l'espace). On l'appelle le Disque-Monde.

Et sur ce monde/disque (c'est selon), on y croise toute sorte de créatures, traditions et concepts étranges. Mais c'est aussi, et surtout, le seul monde du Multivers possédant le plus peureux et médiocre des mages dont-il n'a que le nom. En effet, Rincevent (c'est son nom) est incapable d'apprendre ou de mémoriser quelque sort que ce soit. La faute à un des 8 plus grands sortilèges qui n'a rien trouvé de mieux que de se loger dans son cerveau et d'en accaparer toute la place.

Mais il n'est pas au bout de ses peines car sur le chemin de sa destiné, il va rencontrer Deuxfleurs. Deuxfleurs qui pourrait bien être un réel danger pour la vie de Rincevent. Non qu'il soit un Troll sanguinaire ou toute autre créature hostile mais bien parce qu'il appartient à l'espèce la plus redoutable qui soit : C'est un touriste ! Un touriste qui possède, par ailleurs, un étrange bagage se déplaçant de lui même à l'aide de plusieurs petits pieds ainsi qu'une grande quantité d'or.

Et Deuxfleurs à choisit Rincevent comme guide afin d'explorer le Disque-Monde. Autant dire qu'ils vont se retrouver dans les pires situations possibles et qu'ils vivront des aventures mémorables pour notre plus grand plaisir. Venez faire la rencontre de ces deux héros malgré eux mais aussi celle de Dragons imaginaires, d'une épée qui parle et possède un conscience, d'un Troll composé d'eau ou encore de la Mort. La Mort qui semble d'ailleurs s'intéresser à Rincevent. En effet, il (car, une fois pour toute, la Mort est un mâle et un mal nécessaire) le suit et l'observe de ses deux orbites creuses...

Dans ce premier tome des Annales du Disque-Monde, on va découvrir quelques-uns des plus grands principes de cet univers farfelu et complètement burlesque. Il possède ses propres codes et ses logiques qui n'auraient rien de logique dans notre univers à nous. L'existence de la magie aidant, on se prend au jeu sans difficulté et on en vient à comprendre les logiques (qui, pour nous, n'ont donc de logique que le nom) et phénomènes incongrus qui régissent le Disque-Monde. On va aussi énormément voyager d'un bout à l'autre du Disque au cours de ces 265 pages et ce à un train d'enfer. Aucune longueur à signaler dans ce roman où il se passe toujours quelque chose de rocambolesque. On sent que l'univers est vaste et riche et que l'on a encore beaucoup de choses à découvrir dans les prochains tomes. Tout cela dans un style Fantasy, donc et bourré d'humour à chacune des pages. Il parait pourtant que les deux premiers tomes sont les moins bons, les moins aboutis et font partie des plus ennuyeux... J'ai donc hâte de lire la suite !

La narration et la plume de Sir Pratchett sont excellentes et servent à merveille le récit. le style est décomplexé tout en restant noble par l'usage, notamment, d'un vocabulaire riche et parfois déroutant. En effet, l'utilisation de mots peu connus ou non-employés traditionnellement nécessite parfois (ce fut le cas pour moi) d'avoir un dictionnaire à portée de main. Cela pourra gêner certains lecteurs mais moi j'apprécie car cela à la don de cultiver mon vocabulaire et me procure le plaisir d'avoir appris des choses lorsque je referme le bouquin.

Le traducteur (Patrick Couton) fait un travail de génie de ce côté là, mais pas seulement. Par exemple, il est parvenu à traduire les nombreux jeux de mots originaux dans notre langue en conservant leur signification à l'aide de synonymes. Et lorsque ce n'était pas possible et qu'il fallait abandonner un jeu de mot qui n'aurait pas d'équivalent en français, il s'est assuré d'en créer un autre plus loin qui correspondrait à l'humour de l'auteur. Tout ceci afin de garder le même nombre de jeux de mots et la même dose d'humour que dans l'oeuvre original ! Moi je dis, bravo.

Cela faisait un moment que j'hésitais à me lancer dans cette folle aventure qu'est le Disque Monde. J'ai finalement sauté le pas en n'en suis pas déçus. Il faut dire que je trouvais le nombre de livre de la saga horriblement élevé (actuellement 33 tomes) mais après avoir lu le premier, on se dit que 33, ce ne doit pas être de trop. D'une part car les tomes semble ne jamais dépasser les 300-350 pages, en moyenne et d'autre part car on sent bien que l'auteur en a encore sous le coude pour nous faire rire et rêver autour de Disque-Monde. A cela s'ajoute le fait qu'il y a une multitude de concepts tous plus déjantés et originaux les uns que les autres.

Finalement, j'ai adoré et j'adhère totalement à l'univers du Disque-Monde. D'ailleurs, j'en redemande et j'ai ainsi débuter le second tome immédiatement après avoir fini celui-ci ! J'ai hâte de lire les 31 restants. Il se pourrait que ça deviennent ma saga littéraire préférée et prioritaire... Je conseil aux amateurs ou aux curieux d'essayer ce premier tome qui fixe les bases de la série avec brio. N'hésitez pas à faire le pas, lire ce premier tome ne vous engage à rien.

Vous pouvez également retrouvez cette critique sur mon blog :
Lien : http://lazonelibre.eklablog...
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Un jour, il y a de cela quelques années, Terry Pratchett s'ennuyait et l'idée lui vint de créer le Disque-Monde, un monde circulaire et plat porté par Bérilia, Tubul, Ti-Phon l'Immense et Jérakine, quatre éléphants gigantesques qui ont élu domicile sur le dos de la Divine A'Tuin, la Tortue interstellaire dont la longueur atteint la bagatelle de quinze mille kilomètres et dont les yeux sont aussi immenses que des océans.

« La Huitième Couleur », premier volume des « Annales du Disque-Monde », venait de naître.

« Mais que peut bien être cette Huitième Couleur ? » me demanderez-vous, tout ébaubis.

« Mais l'octarine, » vous répondrai-je alors, « un nom si totalement inconnu sur la planète Word, où je tape ce message, que le logiciel de traitement de textes le prend pour une faute d'orthographe et le souligne d'un trait rouge, si c'est pas malheureux ! »

L'octarine, ou la couleur de la Magie ...

Le mot est écrit : Magie. Et comme Pratchett est un roi de la Parodie, il va de soi que c'est au moins doué de tous les mages du Disque-Monde qu'il confie l'intrigue de son roman ainsi que le personnage qui va contribuer pour beaucoup à la faire progresser : Deuxfleurs. Celui-ci est un paisible touriste en provenance de Bès Pélargic, cité de l'Empire agatéen. Il débarque à Ankh-Morpork pour découvrir les mille et une merveilles de cette ville où l'on trouve paraît-il le mieux à Ankh et le pire à Morpork. Vous vous en doutez, comme tous les touristes dignes de ce nom, Deuxfleurs est fortement intéressé par le pire ...

Pour être tout-à-fait honnête, le mage en question, Rincevent, qui deviendra un personnage récurrent de la saga du Disque-Monde, a été mis à la porte de l'Université de l'Invisible parce que, jeune étudiant un peu trop curieux, il avait eu l'idée pour le moins farfelue d'aller fourrer son nez dans le Grand In-Octavo, livre quasi sacré et des plus redoutés parce que le Créateur du Disque l'a oublié sur son oeuvre, avec les Huit Sortilèges à l'intérieur.

Enfin, depuis le passage en coup de vent de Rincevent, le Grand In-Octavo ne recèle plus que sept sortilèges. le Huitième, sans doute désireux de voir du paysage, a brutalement investi la cervelle du jeune Rincevent et, depuis lors (et à la stupeur générale car il est difficile de comprendre pareille attitude chez un Sortilège aussi évolué ...) il ne veut plus en bouger Confused . le pire est que l'arrivée pour le moins musclée du Huitième Sortilège a fait se sauver tous les autres sorts, invocations, sortilèges, etc … que l'étudiant en magie avait pu se fourrer dans la cervelle.

C'est pour cette raison que, bien qu'étant devenu le seul homme sur le Disque-Monde capable de prononcer le Terrible et Epouvantable Huitième Sortilège, Rincevent n'en est pas moins en parallèle un mage totalement inopérant et qui ferait se gausser n'importe quel jeunot de 1ère année.

Un don cependant lui est resté, sans doute parce qu'il n'a rien à voir avec la Magie telle qu'elle se définit habituellement : celui des langues. Et c'est cette connaissance quasi prodigieuse des langues et dialectes du Disque-Monde qui lui permet de se lier avec cet innocent de Deuxfleurs qui, sous prétexte de voir de plus près héros, barbares, mages, dragons, monstres mais aussi, à l'échelle au-dessous, brigands et pillards, n'hésite pas à promener sa naïveté et son or au sein des pires quartiers de Morpork.

Du coup, Rincevent se retrouve convoqué chez le Patricien – le Chef Suprême du coin, si vous préférez, une espèce de Borgia d'Heroic Fantasy parodique. le Patricien a en effet reçu de ses voisins de l'Empire agatéen la recommandation de prendre bien soin de leur ressortissant. Sinon, les relations diplomatiques entre les deux pays pourraient en prendre un sacré coup. Et voilà Rincevent dûment convaincu, à coup de menaces sanguinaires, de devenir l'ange gardien de Deuxfleurs pendant toute la durée de son séjour …

Comme toujours, l'histoire, qui se poursuit et prend fin dans « le Huitième Sortilège », est irracontable. Disons que, pour l'essentiel, à la suite d'invraisemblables péripéties, Rincevent et Deuxfleurs vont basculer au-delà du Disque-Monde. Mais comme le Huitième Sortilège veille jalousement à l'intégrité physique de celui dont il a élu la cervelle comme résidence principale, tous deux s'en sortent bien évidemment pour mieux se retrouver à Ankh-Morpork où ils devront affronter l'horreur d'une immense étoile rouge qui se rapproche à très grande vitesse du Disque-Monde et qui …

Au gré des pages, apparaissent des personnages dont nous retrouverons certains dans d'autres ouvrages du Disque-Monde : l'incroyable Bagage, coffre de voyage en "poirier pensant" muni d'une foultitude de petites jambes, propriété initiale de Deuxfleurs (qui l'a acheté dans une boutique magique et n'a pu l'y rapporter par la suite parce que la boutique s'était évaporée …) mais qui deviendra celle de Rincevent à la fin de « le Huitième Sortilège » ; la Mort, bien sûr (ne ratez pas les explications sur les règles du jeu de bridge que Deuxfleurs lui fournit avec sa courtoisie innée : cela vaut largement le détour !) ; Trymon, l'Enchanteur trop ambitieux ; l'inénarrable Cohen le Barbare, quatre-vingt-sept ans et toute sa vigueur même s'il n'a plus beaucoup de dents ; Bethan, jeune vierge qui, sauvée par Cohen des mains de druides assassins, tombe amoureuse de son sauveur et entend bien l'épouser ; quelques trolls que l'âge transforme systématiquement en rochers (Vieux-Pépé en est le plus redoutable) ; et le Bibliothécaire de l'Université de l'Invisible (gagné ! Vous saurez enfin comment il s'est tranformé en orang-outang !)

Enfin, si le premier volume vous semble mettre un peu de temps avant de prendre son envol, soyez indulgents et n'oubliez pas qu'il est toujours un peu difficile d'exposer en détails pour la première fois un monde aussi complexe que celui du Disque. Et per-sé-vé-rez !

Que la lumière du Disque-Monde vous illumine et que Io l'Aveugle, le plus grand des dieux, veille à jamais sur vos lectures !
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Je suis très déçue car je ne suis rentrée dans l'histoire à aucun moment alors que j'attendais beaucoup de ce livre. Mais je sens bien que les idées et l'écriture sont originales, et je suis encore plus déçue... Il parait que ce livre est le moins bien réussi de la série du disque-monde. J'ai envie de dire : Heureusement !

Pioche de septembre 2015, choisie par Mladoria
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