Ecoutez, vous vous fourrez dans le nez tellement de calcaire qu'on pourrait vous couper la tête et écrire au tableau noir avec votre cou.
NOTEZ L‘ESPRIT, UN ESPRIT BRILLANT QUI, EN D’AUTRES CIRCONSTANCES, AURAIT PU CHANGER LE MONDE, DONT LE DESTIN A VOULU QU’IL NAISSE. À UNE ÉPOQUE ET DANS UN PAYS OÙ LA VIE NE VALAIT RIEN, OÙ ELLE SE RÉSUMAIT À UNE LUTTE QUOTIDIENNE ET VAINE.
Les rois et les seigneurs vont, viennent et ne laissent que des statues dans le désert, tandis que deux jeunes bricoleurs dans un atelier peuvent changer le mode de fonctionnement du monde. »
Tant mieux, parce que ça veut dire que tout le monde pourra payer vingt sous [...] Il y a beaucoup plus de pauvres que de riches et c'est beaucoup plus facile de leur soutirer de l'argent.
Le monde appartient toutefois à ceux qui regardent le verre et disent: Qu'est-ce qu'il a, ce verre? De quoi? C'est mon verre ça? Ca m'étonnerait. Mon verre à moi était plein! Et plus grand!
- qu’est ce que le nain moderne porte en cette saison ?
- Cotte de maille et cuir, répondit Bonnemont, soudain perplexe. Qu'est ce que vous racontez ? c’est toujours cotte de maille et cuir !
Par terre, juste après l'entrée, on avait tracé une silhouette à la craie. A la craie de couleur. Sûrement l'œuvre du caporal Chicque, le seul à pouvoir oser ajouter une pipe, quelques fleurs et des nuages.
Regardez par la fenêtre. Dites-moi ce que vous voyez.
- Du brouillard, répondit le grand prêtre.
Vétérini soupira. Le climat n'avait parfois aucun sens de l'à-propos narratif.
Il était un partisan inconditionnel de la campagne du moment qu'elle se trouvait de l'autre côté d'une fenêtre.
- Donc... nous avons ce qui intéresse les gens, et nous avons des articles d'intérêt humain, qui sont ce qui intéresse les humains, mais nous avons aussi l'intérêt public, lequel n'intéresse personne.
- Sauf le public, monsieur, dit Guillaume qui avait du mal à suivre.
- Qui diffère des gens et des humains ?
- Je crois que c'est plus compliqué que ça, monsieur.
- Manifestement. Vous voulez dire que le public diffère des gens qu'on voit circuler en ville ? Que le public entretient de grandes idées raisonnables, réfléchies, tandis que les gens cavalent en tous sens pour des bêtises ?
- Je crois. Il faut peut-être que je creuse aussi cette idée, je le reconnais.