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4

sur 421 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Sur la couverture du livre il est indiqué : Frissons garantis !
Il eut été bon de préciser de quelle fièvre il s'agissait.
En effet cela me rend malade d'avoir lu jusqu'au bout un livre aussi mauvais.
Passons vite à autre chose.
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Immense déception. Alors que je venais de découvrir, avec bonheur, Preston & Child à travers les enquêtes palpitantes, érudites et décalées de l'agent Pendergast dans Les croassements de la nuit et La chambre des curiosités, je m'attendais à un opus tout aussi brillant.

Or malgré un début prometteur l'ennui s'est peu à peu installé, en prise avec une intrigue mal ficelée, de nombreuses invraisemblances, des dialogues assez fades, un manque de profondeur des personnages (hormis Pendergast), un scénario manquant de complexité, trop linéaire, où assez rapidement le suspense aura disparu.

Le livre pèche également par un grand manque d'unité, de cohérence d'ensemble, que ce soit l'affaire des missiles pour le compte des Chinois (que je trouve totalement incongru dans le contexte de ce récit) ou bien l'épisode des adeptes de la fin du monde à Central Park, sans lien véritable avec la trame de l'histoire qui se joue alors en Toscane. Une Toscane de guide touristique, stéréotypée dans ses descriptions, où l'on perd définitivement l'atmosphère d'une enquête minutieuse au profit de courses-poursuites sur les routes et dans les sous-sols des châteaux toscans sans plus rien apporter à l'intrigue.

Bref, un opus décevant sur bien des points, qui se laisse lire si vous n'avez pas autre chose sous la main, avec comme toujours chez Preston & Child, quelques passages assez savants (surtout si vous vous intéressez aux Stradivarius) et un final relativement captivant, ouvrant la voie au deuxième volume de cette trilogie.
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Plutôt mauvais, je n'ai pas réussi à m'immerger, les personnages "sonnent" faux, genre "celui-là sera plombier, cherchons un peu de documents sur la plomberie et copions/collons"
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J'avais relativement bien apprécié le Cabinet des Curiosités. Surtout pour son aspect documenté, vu que le livre était écrit par deux auteurs connaissant leur sujet. Ayant chapardé le Violon du Diable dans une boîte à livres à la suite, j'ai embrayé sur d'autres aventures d'Aloysius Pendergast, enquêteur atypique au FBI.

On démarre peu après les événements du Cabinet des Curiosités. Donc, si vous n'avez pas lu les tomes précédents, cela pose un très léger problème. Ce n'est pas insurmontable, cela dit.

Le lecteur est assez vite plongé dans une enquête où tout désigne le diable comme meurtrier. L'enquête va bon train durant 300 pages, assez plaisante, je ne vais pas chercher à le nier.

Tout dérape quand Aloysius Pendergast et le sergent D'Agosta embarquent pour l'Italie. Je ne vais pas m'attarder sur les détails, mais on a droit à des évasions peu crédibles, une enquête totalement bâclée , des évidences qui ne sont pas vues par deux super flics , des stéréotypes et des clichés d'une platitude extrême , une fin avec des chapitres alternant New York où un gourou sème le désordre et le château en Toscane où Pendergast et D'Agosta se livrent à un baroud d'honneur ou presque...

Eh mais... où ai-je déjà vu cela?

Bon sang mais c'est bien sûr, dans le Cabinet des Curiosités.

La structure des deux livres est quasi identique. Un duo d'enquêteurs. Une romance à deux balles que ne renierait pas Danièle Steel. Un assassin évident rencontré très tôt dans le livre. le rôle joué par un journaliste. Et cette alternance finale pour allonger le livre et faire "durer le suspense".

On pourra rétorquer que tous les romans de genre thriller sont identiques dans leur structure... et là je dis "que nenni". Pas à ce point-ci, tout de même.

Là où l'écriture à deux mains marchait plutôt bien dans le Cabinet des Curiosités, on a droit ici à une incohérence et à un chaos, un melting-pot d'informations pour remplir et en mettre plein la vue au lecteur. Oh, bien sûr, on lit des choses (dont on ne sait pas vraiment si elles sont vraies ou pas, notamment sur les stradivarius. Ou les sociétés secrètes italiennes.

A partir du moment où les auteurs changent carrément de fil rouge à mi-livre, il faut y aller aux forceps dans le récit et cela se ressent. C'est bâclé, et c'est d'autant plus dommage que les auteurs ont montré pendant les 300 premières pages qu'ils savent écrire. 700 pages pour ça ! Je vais me consoler en allant lire James Ellroy.

Vais-je essayer de lire la suite...? Franchement, cela m'étonnerait.
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