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Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Oui, il y a un côté "Brigade du tigre" dans ce roman, et effectivement c'est avec nostalgie et plaisir que je me suis plongé dans cette histoire à rebondissement.
Bien sur, il s'agit là d'un polar, le fait qu'il se déroule dans l'immédiat après première guerre mondiale n'est pas anodin.
Et l'histoire policière n'est pas qu'un prétexte pour l'auteur.
De quoi nous parle-t-il ?
De vol, d'arnaques en tous genres, de meurtres, mais il nous parle aussi et surtout, du retour à la vie civile de tous ces poilus revenus du front mutilés, traumatisés, ou avec de lourds secrets. le héros, et tout jeune inspecteur, lui même, n'est pas indemne.
De cauchemars en migraines, il mène l'enquête avec une intelligence et une énergie qui, loin de le décourager à la première erreur, l'amèneront à la vérité.
Guillaume Prévost brouille habilement les pistes.
Bref un bon petit polar qui donne envie de suivre les aventures et les enquêtes de François-Claudius Simon.
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François-Claudius Simon commence son premier jour dans la police sur les chapeaux de roue. Il est embarqué par l'inspecteur principal de la Brigade criminelle (le fameux 36 quai des Orfèvres), le célèbre Robineau. le jeune homme et son mentor se reconnaissent un point commun d'importance, ils ont tous deux connu les tranchées durant la Première guerre mondiale (les policiers pouvaient garder leur poste durant la guerre au lieu d'aller au front).
Nous sommes en 1919 et si la paix est revenue, la guerre est encore dans tous les esprits. de nombreux soldats subissent des séquelles du conflit, Landru vient d'être arrêté, on parle d'une grippe venant d'Espagne et beaucoup entendent l'écho de la révolution russe. Quant aux cadavres qui jalonnent la route du nouveau policier, ils ont pour point commun d'avoir le visage broyé. Vengeance d'une gueule cassée ?
Le jeune policier va devoir mener une enquête serrée, avec pour appui les derniers apports de la technologie moderne (empreinte digitale, balistique,…). Mais rien ne remplace l'intuition et François va s'en apercevoir à ses dépens.
Si la description de l'époque est réussie, les personnages (nombreux) agréables et crédibles, ce roman policier aurait pu être particulièrement sympatoche s'il n'y avait pas eu une fin aussi peu crédible. Dommage.
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Blessé sur le champs de bataille en 1918, François Claudius Simon a été démobilisé un peu plus tôt que ses compagnons d'armes, ce qui lui a permis de faire ses classes pour intégrer le célèbre quai des orfèvres. Dès son arrivée, le commissaire Robineau lui fait l'honneur de l'emmener avec lui sur le terrain. Des coups de feu ont été entendus sur un chantier. Là, ils découvrent le cadavre horriblement défiguré d'un pauvre bougre dans un hangar. Mais bientôt, d'autres cadavres vont se succéder, tous aussi mutilés, comme si on avait voulu en faire des gueules cassées. Et si ces meurtres avaient un rapport avec un vol de diamants ? Souffrant de migraines et de cauchemars, François Claudius ne peut s'empêcher de sentir concerné par cette enquête dont les victimes sont, comme lui, d'anciens soldats.

On commémore cette année le centième anniversaire de la première guerre mondiale. Pas mal d'événements mettent à l'honneur ce conflit pour que le travail de mémoire se fasse, de nombreux films sont diffusés et de nombreux ouvrages remis en tête de gondole. C'est une période qui me fascine, encore plus que la deuxième guerre mondiale, je crois. J'aime les romans qui se déroulent à cette période et donc, c'est assez logiquement que ce titre avait pris place dans ma PAL. Et tout aussi logiquement que j'ai eu envie de l'en sortir à la veille de la foire du livre dont une des thématiques est la guerre 14-18, même si je n'aurai malheureusement pas l'occasion d'y aller.

J'ai pris plaisir à lire ce roman policier qui prend place au lendemain de l'armistice. L'intrigue, même si elle n'est pas dénuée d'habileté et de finesse, ne brille pas par une grande originalité. Je me suis doutée du coupable bien avant le dénouement, alors que je ne suis en général pas de la plus grande perspicacité quand je lis un récit policier. Mais cela n'a en rien gâché mon plaisir, car l'intérêt de ce roman se situe autant dans le contexte de l'après-guerre et les personnages que l'on découvre que dans le scénario proprement dit.

Guillaume Prévost excelle à rendre le Paris de l'époque vivant, odorant, typique et singulier. On a l'impression de parcourir les rues au côté de François Claudius, de respirer avec lui et de ressentir ses émotions. On visualise bien la ville et les habitants meurtris qui tentent de retrouver une vie normale après tout ce qu'ils ont vécu. le romancier n'hésite pas à mêler l'anecdotique à l'historique et à la fiction, nous fournissant des informations sur le contexte de l'époque. J'aime beaucoup ce côté enrichissant et informatif dans les romans. Au travers du vécu du jeune inspecteur, mais aussi de sa logeuse, de la jeune femme qu'il rencontre ou des victimes, on en apprend davantage sur la réalité de tout un chacun. le quotidien des femmes, la solitude, la souffrance, l'addiction aux médicaments, l'alcool mais aussi les révoltes de la gauche que le pouvoir voulait opprimer. La situation politique et sociale est primordiale dans le déroulement. La plupart des protagonistes voit sa personnalité se développer au fur et à mesure que le récit avance, nous laissant imaginer qu'il en sera de même dans les volumes suivants. Je n'hésiterai d'ailleurs pas à me procurer le deuxième tome de cette série prometteuse.
Lien : http://www.chaplum.com/la-va..
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Prenez un tout jeune inspecteur revenu de la guerre et des tranchées. Mettez-le au côté d'un cador du métier et confiez-lui une affaire brûlante (non, pas celle de Landru qui fait rage au même moment, il ne faut pas pousser le bouchon tout de même) et vous obtenez La Valse des gueules cassées. François-Claudius est le bras droit de l'inspecteur en chef Robineau pour démasquer le coupable de meurtres étranges. Les cadavres retrouvés ont été totalement défigurés, tels des gueules cassées...

Je me suis retrouvée à lire La valse des gueules cassées un peu par hasard. Ne connaissant pas non plus l'auteur, je ne m'attendais à rien de précis. En général, j'évite les polars qui tournent plus ou moins autour d'histoires de guerre (plutôt de loin ici), question de goût bien sûr.

Toujours est-il que La Valse des gueules cassées est un bon petit roman policier. Pas exceptionnel, on ne s'en souviendra pas des années plus tard, mais je l'ai lu et j'ai découvert Guillaume Prévost avec beaucoup de plaisir.

L'enquête nous mène à travers la France d'après guerre (plus particulièrement Paris et St Ouen) dont tous les personnages sont marqués à leur manière. Ce qu'on apprécie le plus dans un roman policier, c'est en général le dénouement qui ne met personne d'accord. Pour ma part, je l'ai trouvé plutôt moyen mais il n'entache en rien les bons côté de ce roman.

L'écriture est fluide, les personnages (surtout François-Claudius Simon, le personnage principal en charge de l'enquête) sont attachants et on se plaira certainement à en retrouver dans la suite de leurs aventures. Pourquoi s'arrêter en si bon chemin ? Une enquête ne suffit pas à façonner un inspecteur en herbe, François sera donc de retour dans le Bal des équarrisseurs (dans ma pile à lire !) que je lirais surement avec plaisir.
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Ce titre sera le premier d'une nouvelle série policière de l'auteur. La suite à paraître s'intitulera "La valse de l'Equarisseur".

Ici, le tout jeune nommé inspecteur à la brigade criminelle, François-Claudius Simon, va plancher sur sa première affaire : 3 meurtres, 3 cadavres sauvagement massacrés en "gueules cassées".
Nous sommes au printemps 1919 à Paris. le Paris des 1er mai sanglants, des marchés aux puces de Saint-Ouen, des premières rames de métro, des "gueules cassées" de retour de guerre.

Les "gueules cassées" ce sont près de 6 millions de soldats sortis défigurés des tranchées de la grande guerre de 14-18.
Suicidés, morphinomanes, abandonnés souvent sans indemnités ou réparés "tant bien que mal" par les chirurgiens du Val-de-Grâce qui font leur début risqué dans la chirurgie réparatrice.
Les noms des procédés de réparation esthétique en disent long sur l'état du désastre de ces jeunes soldats : "l'ouvre-bouche", "la gouttière de contention", le "casque", la "greffe Dufourmentel", du nom de son chirurgien inventeur.

C'est le début de la police scientifique avec ses autopsies et ses relevés d'empreintes digitales.

Il y a notre "bon" héros, l'inspecteur Simon (que l'on retrouvera dans le tome 2 de ses enquêtes), une galerie de portraits caricaturaux de policiers. Tout y passe : le "courageux", le "paperassier", le "planqué", le "tire-au-flanc", etc.

Y'a une histoire d'amour.
Bref, tout est là pour nous faire plaisir. Nous rassurer. Pas de surprise à l'horizon.
Le décor historique est bien planté.
Oui, mais voilà : le fin décevante ne justifie pas les moyens parfaitement ficelés de l'auteur.
Le dénouement de cette enquête laisse à désirer...
Ca se lit bien...malgré tout...
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Bon polar qui se déroule dans une période historique assez méconnu. le personnage principal est attachant.
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J'ai lu cet opus - le premier de la série des François Claudius Simon, après le troisième chronologiquement - "le quadrille des maudits".

Je regrette d'ailleurs de ne pas les avoir pris dans l'ordre, car le personnage et son environnement personnel, amoureux et professionnel évolue, et que son passé est révélé graduellement d'épisode en épisode.

Une constante: j'aime beaucoup le style de Guillaume Prévost, c'est fluide et facile à lire sans être bêtifiant, et il a l'art de mêler la petite et la grande histoire pour nous faire entrer dans une période particulière - après la Première Guerre Mondiale et avant les Années folles.

L'intrigue policière est honorable, mais je l'ai trouvé un peu téléphonée. Cet opus est pour moi un peu en deçà du "quadrille des maudits"; mais ça reste agréable, et François Claudius Simon est attachant. Je pense donc le suivre encore, au fil d'autres aventures !
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Lu en Décembre 2018
Un ancien militaire, survivant de la Première Guerre Mondiale, s'engage en tant que policier. Il mène une enquête où les victimes ont toutes le visage mutilé, comme certains survivants de cette guerre.
Certaines découvertes de son enquête lui rappellent des évènements (qui ne pourront jamais s'oublier) de sa vie de militaire. Il a perdu confiance en lui. La mémoire de tout humain efface certains traumatismes mais l'incompréhension de ses ressentis se perçoit et le perturbe.
Cette enquête l'aide à se remettre de la guerre et à comprendre, faire le tri de ses souvenirs pour aller de l'avant.
Malgré ce qu'il a vécu, il décide d'enquêter et de continuer à faire face à l'horreur produite par des hommes.
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L'intrigue est plaisante et bien ficelée. L'auteur nous permet de bien prendre connaissance des personnages. Par contre je suis un peu déçu concernant la description de cet après guerre. Trop survolé à mon gout.
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