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EAN : 9782070661251
304 pages
Gallimard Jeunesse (21/08/2014)
3.89/5   63 notes
Résumé :
Le roman des oubliés de la Grande Guerre,
par l'auteur du Livre du temps.

Alma, comme beaucoup d'adolescentes, déteste
les récits de guerre. Un jour, elle rencontre
un ancien soldat de 14-18, Bakary Sakoro.
Né au Mali, il s'est engagé à dix-sept ans.
Autour du cou, il porte Force noire,
le talisman de son grand-père. Mais la magie
peut-elle le sauver de la folie des hommes ?
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Critiques, Analyses et Avis (32) Voir plus Ajouter une critique
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Force Noire pourrait bien être à la littérature ce qu'"Indigènes" fut au cinéma. Rappelez-vous, ce très beau film de Rachid Bouchareb sorti en 2006 où tous les interprètes masculins du film obtinrent le prix d'interprétation, parmi eux, notre Djamel Debbouze bien aimé.
Force noire est un roman jeunesse à la fois touchant et instructif deux atouts qui conjugués permettront à nos enfants, adolescents et plus âgés de s'intéresser à l'histoire et plus précisément à la période de la grande Guerre et au rôle joué par les soldats de l'Afrique de l'Ouest Française: l'A-OF. Le héros, d'origine malienne, Bakari Sakoro, raconte à une adolescente, Alma l'histoire de sa vie et son implication dans la guerre. De fil en aiguille, une intimité se crée entre ces deux personnages et petit à petit on comprend à quel point leurs histoires personnelles sont entremêlées.
Je ne puis que recommander chaudement cette lecture aux plus jeunes comme aux plus grands. Guillaume Prévost l'auteur, agrégé d'histoire, a l'art de nous intéresser à l'Histoire à travers une plume très sensible, maintenant le lecteur en haleine avec une écriture proche des maîtres du polar! Un auteur que je vais m'empresser de suivre avec assiduité!
Force noire, qu'elle soit aussi avec vous chers amis!
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Alma cherche à échapper au quotidien de sa famille recomposée et se réfugie dans une des chambres de bonnes de son immeuble. Là, la jeune fille rencontre Bakary Sakaro, un ancien tirailleur sénégalais, qui lui raconte son enfance au Mali, son engagement comme soldat pendant la Première Guerre Mondiale et surtout son histoire d'amour avec Jeanne…
J'ai vraiment apprécié ce roman pour ados qui, pour une fois, parle des soldats de l'AOF engagés en 14-18. Tout comme Alma, je me suis prise d'affection pour Bakary et j'ai aimé découvrir son histoire : les traditions maliennes qui l'ont amené à se porter volontaire pour se battre pour la France, le racisme qu'il a subit, le sacrifice de certains de ses compagnons…
L'écriture agréable et d'une grande sensibilité de ce récit permet de dévoiler un pan plutôt méconnu de notre Histoire.
A découvrir !
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Force Noire / PREVOST, Guillaume
Gallimard Jeunesse - Août 2014 - 304 pages,
ISBN : 978-2-07-066125-1- Prix : 12,50 €


Résumé : Alma est une jeune adolescente qui se sent incomprise et délaissée par sa mère et son beau-père. Afin de se faire entendre dans sa famille, elle décide de se cacher dans une des chambres de bonnes appartenant à sa mère mais dont l'accès est interdit. A sa grande surprise elle y découvre un vieillard africain, Bakary Sakoro, qui semble habiter là. Alma préfère converser avec cet homme plutôt que de s'avouer vaincue en redescendant dans son appartement. Bakary Sakoro, comme toutes les personnes âgées, raconte sa jeunesse à Alma qui au début n'écoute que d'une oreille. Mais Bakary est un conteur né, il a beaucoup d'humilité et d'humour et Alma va être fascinée par son récit qui lui fait découvrir le Sénégal au début du siècle et le destin des tirailleurs africains durant la 1ère Guerre Mondiale. Passionnée par les péripéties et les évènements drôles ou douloureux dont lui parle Bakary, Alma reviendra plusieurs soirs de suite, sans révéler à sa mère la présence de Bakary. Intriguée par l'amour impossible entre Bakary et Jeanne, fille d'un général, Alma découvrira jusqu'à quel point la vie de Bakary et celle de sa famille sont imbriquées.

Mots clés: GUERRE MONDIALE 1914-1918 / TIRAILLEURS AFRICAINS / AMOUR / AMITIE / RACISME / COURAGE / LOYAUTE / SECRET DE FAMILLE / SUPERSTITION / CULTURE AFRICAINE / COLONIES FRANCAISES
Commentaires : Force Noire est le nom du bataillon de tirailleurs sénégalais auquel est affecté Bakary Sakoro. le rôle des tirailleurs africains est un aspect peu connu de la Première Guerre Mondiale et l'auteur, en utilisant la forme d'un récit de souvenirs racontés par un ancien tirailleur à une jeune fille de maintenant, s'y prend plutôt astucieusement pour faire découvrir aux jeunes l'existence et la place particulière de ces soldats dans ce conflit. Ce récit mêle très habilement la culture et les croyances africaines, notamment les gris-gris et le pouvoir magique des ancêtres et la vie en France en 14-18. Il y a un choc des cultures et beaucoup d'incompréhension, de mépris et pour certains de racisme de la part des occidentaux mais l'auteur, sans poncifs ni moralisme, remet les choses à leur juste place, grâce, en particulier, à Bakary dont la force d'âme, l'humour et la sagesse illuminent ce roman. La pirouette finale semble faire basculer cette histoire dans le genre littéraire fantastique, puisqu'il y a « intrusion du surnaturel dans le cadre réaliste du récit » et que les « faits sont inexpliqués et théoriquement inexplicables » Cécile Quintin. Cela peut déplaire après un tel réalisme historique mais la vie de Bakary est émaillée de faits inexpliqués et inexplicables, notamment l'intervention de son ancêtre qui le sauve d'une mort atroce au gaz moutarde. Jusqu'à la fin le lecteur occidental sera confronté à une interprétation des évènements et à une manière d'appréhender la mort et de vivre le deuil qui ne correspondent pas à sa compréhension de la réalité.
Pistes de discussion

 Connaissiez-vous l'implication des tirailleurs africains dans la première guerre mondiale ?
 Qu'avez-vous pensé de la façon dont se faisait le recrutement? et de leur vie au front ?
 Comprenez-vous ce qui à l'époque justifiait aux yeux de beaucoup le racisme ? Ou même de considérer les africains comme de « grands enfants » ?
 Y-a-t-il des occidentaux superstitieux ?

 Qu'est-ce qui permet de ne pas être superstitieux ?
 La Force Noire (le talisman) qu'est-ce que c'est ? A quoi sert-il en définitive ?
 Que pensez-vous du personnage de Malinko et de ce qui lui arrive à la fin de l'histoire ?
 Pourquoi cherche-t-il à faire porter les torts sur Bakary ?
 Que pensez-vous de l'amour entre Jeanne et Bakary?
 A notre époque pensez-vous que la réaction de leurs parents serait différente?
 Qu'a appris Alma de sa rencontre avec Bakary ?
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Une très jolie histoire.
Alma, jeune adolescente en crise avc sa famille se réfugie un jour dans une des chambres de bonne de son immeuble pour faire croire à une fugue et inquiéter sa mère. Là, curieusement, elle fait la rencontre de Bakary, Malien de 86 ans qui a fait la Première Guerre mondiale comme tirailleur sénégalais. Pour disparaître un peu plus longtemps aux yeux de ses parents, Alma demande à Bakary de lui raconter sa vie et la guerre. Heureux de se replonger dans ses souvenirs, le vieil homme accepté volontiers.
Commence alors un récit incroyable, celui d'un homme généreux et foncièrement bon. Alma se prend au piège de cette narration et en demande toujours plus, rencontrant Bakary plusieurs jours d'affilé. Jusqu'à un dénouement inattendu pour la jeune fille qui remettra beaucoup de choses en question dans sa vie.

Quel beau roman. Bakary est l'arrière grand-père que tout le monde voudrait avoir, un homme humain et généreux. Dans son récit, il raconte simplement sa vie, ne se met jamais en avant, sauve ses ennemis et rend heureux ses amis. Son amour longtemps perdu l'a rendu humble.
J'ai particulièrement aimé le dénouement même si je l'avais vu arriver.
Guillaume Prevost a de plus su distiller habillement la magie inhérente à la vie africaine. L'intervention de l'Immortel est inespérée, on avait jusqu'à oublié son existence et le voilà qui arrive à point nommé, juste quand il faut rappeler à Bakary qu'il a des forces insoupçonnées qu'il doit utiliser.

La relation entre Alma et Bakary, empreinte d'un profond respect est très belle. La disparition du vieil homme ne nous rend même pas triste parce que on sait qu'il a transmis son héritage à Alma et qu'il part en paix avec Jeanne.
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Ce roman historique raconte l'histoire de Bakari Sakoro, né en 1898 sur les rives du fleuve Niger au Mali. Après avoir été victime des mensonges de son ancien ami d'enfance, Malinko Malinké, qui l'a injustement fait passer pour un homme sacrilège et un lâche aux yeux de sa tribu pour cacher sa propre culpabilité, Bakari, alors qu'il n'a que 17 ans, s'engage dans l'armée française pour tenter de retrouver son frère déjà enrôlé.
Comme d'autres soldats, il est victime d'un colon, adjoint au maire, qui va subtiliser l'argent de sa solde pour son compte personnel ainsi que sa prime d'engagement en échange d'une amulette sans valeur. Il est durement entraîné avant de partir pour le front avec quatre africains qui deviendront ses amis : le Siffleur, un homme acrobate capable d'imiter n'importe quel son mais trop petit pour être engagé sans tricher, Goliath, un homme à la carrure imposante mais sourd et l'Intellectuel, un noir, citoyen de Dakar et donc considéré comme français à part entière qui ne cessera de défendre la justice et l'égalité Blancs/Noirs.
Le premier fera partie des ''gueules cassées'' de la Grande Guerre, le second aidera le Siffleur à supporter l'existence en dépit de son horrible défiguration, le dernier, devenu avocat, permettra in extremis à Bakari de retrouver la femme de sa vie, Jeanne, avant qu'elle ne meure.
En effet, en dépit de la bravoure de Bakari lors de la bataille de la Somme (p.117), lors de la victoire de Douaumont (p.120) où il a été décoré, lors de la prise de la côte 317 (p. 132), lors de la bataille du Chemin des Dames (p.187), lors de la prise du Fort de la Pompelle (p.221) et j'en passe, le père de cette jolie française, le colonel puis général Colbert, lui défend d'approcher son enfant en raison de sa couleur de peau.
Bakari, pourtant fortement épris de Jeanne, renonce à elle parce que l'argument avancé par sa famille le convainc : si elle l'épouse, elle et ses enfants seront la risée d'une France raciste qui se sert des Noirs comme chair à canon mais ne les considère pas comme de véritables hommes. Il écrit donc une lettre à son aimée en lui disant de refaire sa vie de son côté sous prétexte qu'il aurait, le premier, trouvé quelqu'un d'autre.
En fin de vie, grâce à l'intercession de l'Intellectuel, il va pouvoir revoir Jeanne sur son lit de mort à l'hôpital. Jeanne est depuis devenue la femme de l'arrière-grand-père d'Alma à qui Bakari raconte son histoire, en 1984.
L'arrière-petite-fille s'est réfugiée dans une chambre de bonne pour fuir les cris de sa famille recomposée et du bébé qu'elle surnomme Alphonse-casse-pieds. Elle va trouver les souvenirs de famille soigneusement cachés dans cette pièce par son grand-père depuis la mort de Jeanne et entrer en contact avec Bakari.
Cet ouvrage est intéressant parce qu'il révèle un pan de l'histoire française peu souvent mis en avant. Je l'ai trouvé pertinent car il évoque la guerre 14-18 d'une manière abordable pour des adolescents et participe au devoir de mémoire envers les oubliés de la Grande Guerre. Comme Alma, qui pourtant déteste les récits de guerre, j'ai été happée par l'histoire de Bakari et par les injustices successives dont il a été victime en raison de sa couleur de peau.
Ce livre est un réquisitoire habile contre le racisme, contre la boucherie de la guerre, contre l'injustice dont les Africains ont été victimes.
On peut par contre être déstabilisé par l'oscillation entre le merveilleux (celui des fantômes des ancêtres africains que Bakari et la seconde femme de son père acceptent comme tels quand ils les voient) et le fantastique (celui de l'hésitation d'Alma quand elle se rend compte qu'elle a cru dialoguer avec un vieillard qui était en réalité dans le coma depuis quatre jours…) qui caractérisent certains pans du récit.
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critiques presse (1)
Ricochet
03 octobre 2014
Mêlant des éléments de la culture africaine à d'autres de l'Histoire française, osant les sentiments avec pudeur, liant passé et présent dans certains de ses aspects (Alma est une jeune féministe !), Force noire est un de ces beaux ouvrages qui transcende les genres et reste dans les esprits et les cœurs.
Lire la critique sur le site : Ricochet
Citations et extraits (10) Voir plus Ajouter une citation
« Beaucoup de pauvres gars se sont laissé embobiner dans l'espoir de devenir riches. C'est comme ça qu'ils ont vendu leur peau. Et pour moitié moins cher que les soldats français qui étaient, eux, payés le double. » (p. 45)
«Quant à l'intellectuel,[…] il se lançait dans de grands discours sur les inégalités de traitement entre soldats blancs et noirs, sur la nécessité pour tous les Africains d'obtenir la citoyenneté en échange de leur sacrifice pour la patrie, etc. Ce genre de propos était considéré comme une preuve d'insoumission et lui valait non seulement des sanctions de ses supérieurs mais aussi l'hostilité de ses camarades de Dakar. » (p.82)
« Certains nous prenaient pour des êtres inférieurs, voire des bêtes sauvages qu'il s'agissait de domestiquer ou d'enfermer. Beaucoup nous voyaient plutôt comme des enfants, qu'il fallait éduquer pour en faire de vrais hommes. Une infime minorité nous considérait comme leurs égaux. » (p.87)
« Le 61e bataillon de tirailleurs sénégalais […] on nous appelait la Force noire. […] L'idée était que la France ne faisait plus assez d'enfants et qu'il fallait enrôler des jeunes en provenance de l'A.-O.F. (Afrique occidentale française) ou de Madagascar pour compléter les effectifs. Des soldats qui coûteraient moins cher et à qui on pourrait confier certaines missions dont les autres ne voulaient pas. Près de cent cinquante mille petits gars comme moi ont abandonné leur vie pour défendre la nation qui les avait colonisés. » (p.106-107)
« Si les Noirs inspiraient la méfiance dans les campagnes françaises, en Allemagne, notre présence provoquait la colère des habitants. Ils considéraient que la France nous envoyait là-bas pour les humilier et certains n'avaient pas peur de dire que nous étions des sous-hommes, dont la mission était de souiller le pays et la race allemande. Plus tard, il y a même eu une vaste campagne de presse, avec des affiches qui nous caricaturaient en cannibales et des articles où l'on nous accusait de crimes abominables. La ''Honte noire'' voilà comment ils nous désignaient. » (p. 247-248)
« Il...il est mort quand ? […] Ce matin, à 9h20. […] Mais en vérité, il était dans le coma depuis quatre jours. […] De...depuis quatre jours ?[…] Ce...ce n'est pas possible lâcha-t-elle. Pas quatre jours… ''Il m'a parlé encore hier'', faillit-elle ajouter. Mais elle se ravisa devant l'expression parfaitement sincère du médecin. Il ne manquerait plus qu'elle passe pour folle. » (p. 290)
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L'important pour un ancien n'est pas de cajoler ceux qui lui succèdent. L'important est de leur transmettre ce qu'il a appris de la nature et ce qu'il a appris de l'homme. Voilà pourquoi, à ma naissance, l'eau de mon bain a été mélangée à la terre, mes cheveux rasés et jetés au fil du fleuve, les signes de l'air et de l'eau tracés sur mon front. Le nouveau-né n'est qu'un bourgeon, une particule de l'univers... Voilà pourquoi encore on m'a donné le nom d'un ancêtre disparu et pourquoi chaque famille est venue m'honorer d'un présent : l'enfant n'est que le maillon d'une chaîne qui continue à s'allonger après lui.
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Il y avait le fleuve, il avait les roseaux,
Il y avait le ciel, il y avait les oiseaux,
Il y avait la brousse et tous les animaux,
Mais mon cœur solitaire était en sanglots

Il y avait la mer qui faisait le gros dos,
Il y avait le sel qui blanchissait ma peau,
Il y avait ce grand port battu par les flots
Mais mon cœur solitaire était en sanglots

Il y avait les rêves du monde nouveau,
Il y avait la France et l'amour du drapeau
Pour les soirs d'hiver les amis qui tiennent chaud,
Mais mon cœur solitaire était en sanglots

Puis j'ai croisé tes yeux sous ce joli chapeau,
Ta démarche de reine dans un blanc manteau
La douceur de ton rire, la chaleur de tes mots,
Pour mon cœur amoureux, le plus beau des cadeaux.
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C'est le propre des jeunes gens que de courir vers le précipices les yeux fermés. Ce n'est qu'après, en se retournant, qu'ils réalisent à quoi ils ont échappés.
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« Un mort, oui. Un esprit, un fantôme, appelle ça comme tu veux. […] Les fantômes n'existent pas se récria Alma. […] C'est parce qu'ici, en France, vous refusez de les voir. Mais pour ceux qui ouvrent les yeux, il arrive que les êtres du monde invisible décident de se montrer. Spécialement si ce sont des ancêtres puissants. » (p. 23)
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