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3,31

sur 418 notes
Première fois que je lis cet auteur. J'étais sceptique au début et au final, j'ai beaucoup ri et il me reste en tête des passages qui me font encore pouffer.
Je recommande.
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Comme d'habitude je me suis astreint a ne pas abandonner avant la page 50 mais même pour arriver jusque la ça a été laborieux. j'ai vite compris que ce n'était ni mon style d'humour, ni mon style de littérature.
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Il y a des choses plus difficiles que d'écrire un roman policier humoristique mais elles sont peu nombreuses. Écouter un album de Jul en entier ou retenir les noms de toutes les stations de métro par exemple. Romain Puertolas manie cet art délicat de nous faire rire de manière intelligente tout en nous contant une histoire qui, sans être renversante, se révèle solide et efficace.

Tenir en haleine le lecteur sur plus de trois cents pages avec un propos humoristique n'est pas chose aisée. Il faut savoir équilibrer entre la narration, l'humour et les personnages. Dans cet été sans Facebook l'auteur a opté pour un humour frontal frôlant parfois avec l'absurde mais toujours amené finement et au service d'une histoire qui fait passer un agréable moment tel un bon gros dont dont on savourerait chaque bouchée. On y retrouve tous les ingrédients d'une comédie, une galerie de personnages alliant stupidité et effronterie, des gags de répétitions, des situations rocambolesques, des références culturelles intelligemment placées et du name-dropping littéraires ce qui n'est pas si courant. Un humour omniprésent dans les dialogues, où les personnages se font passer pour plus bêtes qu'ils ne le sont car derrière ces mines affables et ces répliques absurdes se dissimule une certaine malice.

Si l'on pourrait craindre que l'humour prenne le pas sur la narration il n'en ait heureusement rien, l'auteur sait où il veut mener le lecteur et son récit s'apparente parfois à un énorme jeu de piste parcouru par des écureuils radioactifs qui divertissent le regard du lecteur pour mieux l'empêcher de voir l'évidence. À grand coups de références littéraires l'auteur parvient à draper son été sans Facebook d'une profondeur insoupçonnée grâce à la présence du personnage Agatha Crispies.

Ce personnage principal est un véritable bol d'air frais. À contre-courant de tous les modèles que l'on a l'habitude de lire ou de voir. Bien en chair, pour ne pas dire obèse, toujours avec un donut à la main, ou plutôt dans la bouche, ce petit bout de femme qui semble avoir oublié toutes les bonnes manières et qui possède ses propres techniques d'enquêtes nous entraîne avec elle dans un périple qui ne connaîtra aucun temps mort tout en tentant de distiller autour d'elle sa passion pour les grands classiques.

S'il n'y a rien à relever en ce qui concerne la plume de l'auteur, fonctionnelle et au service du récit, il faut quand même souligner la volonté de l'auteur de nous faire comprendre avec malice, en conjuguant culture populaire et littéraire, que rien n'est jamais ce qu'il semble être. Une évidence que malheureusement, à l'heure des réseaux sociaux, des polémiques éclairs et des jugements à l'emporte-pièce, beaucoup ont encore tendance à oublier.
Lien : https://culturevsnews.com/
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Après "l'Extraordinaire voyage du fakir qui était resté coincé dans une armoire Ikéa" Romain Puértolas nous livre un polar complètement fantaisiste 🤣 Agatha Crispies, enquêtrice obèse, noire, fan de littérature et de donuts dans une Amérique profonde ne manque pas d'originalité, d'humour et de références littéraires ! Un moment très distrayant et un dénouement inattendu !
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Coup de coeur pour un polar burlesque au titre estival (liste non exhaustive) contenant :
- un village de 150 habitants
- 28 ronds-points qui donnent le tournis et 1 seul feu rouge !
- un commissariat unique au monde ou presque
- des flics, shérif, légiste... rock and roll
- une absence de couverture Internet certaine (bye bye FB, WA, INSTA, et les autres..) qui pose souci à l'héroïne
- 1 enquêtrice inoubliable et "gonflée" (aux donuts et à la littérature)
- quelques meurtres horribles à résoudre, à l'occasion

Le tout est décalé à souhait, le style et le tempo se révèlent impeccables, l'humour et la mauvaise fois bien dosés, comme je les aime, l'intertextualité savoureuse, la culture littéraire de bon aloi,
bref… j'ai passé un très bon moment en compagnie de gens et de situations suffisamment barrées pour les apprécier.

Sans surprise, la culture littéraire éminente du personnage principal de cette "ténébreuse" affaire m'a ravie.

Petite info supplémentaire : on peut lire ce roman en une autre saison que l'été. Ça fonctionne aussi très bien.
(J'ai très envie de découvrir d'autres titres de cet auteur).
Lien : http://justelire.fr/tout-un-..
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Rédigeant un TFE (eh oui, il est bon de poursuivre sa formation tout au long de sa vie...enfin, si on aime cela évidemment), j'avais besoin de reposer mon neurone avec une lecture légère sans prise de tête. Ce contrat a bien été rempli mais....pffff.
Agatha Crispies, lieutenant de police est exilée à New York, Colorado, village de 150 âmes perdu au milieu de nulle part mais caractéristique, ce village possède 198 ronds-points pour éviter le tourisme. Il ne se passe jamais rien mis à part une vieille dame qui perd son chat régulièrement.
Toutefois, un homme est retrouvé mort dans sa baignoire assassiné par 150 coups d'aiguilles à tricoter, un deuxième cadavre criblé de 150 coups de fléchettes....
Je me suis beaucoup ennuyée à la lecture de cette histoire absurde (ce qui ne me dérange) qui fait la part belle aux clichés. C'est lourd, sans âme, sans consistance,... L'auteur répète je ne sais combien de fois la même chose genre (elle mange un donuts au chocolat, New York, Colorado, New York, New York, les 198 ronds-points) que ça devient vraiment barbant. J'ai hésité à l'abandonner et bien, j'aurais dû. J'en ai fini avec cet auteur ...
Soyez rassurés la plupart des critiques sont positives alors, soit je deviens une vieille ronchon (j'espère que non) soit ce genre de livres n'est pas fait pour moi (je préfèrerais cette explication) ou autre possibilité , un peu des deux :-)).
Belle lecture!
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Lu en diagonale, je n'accroche pas avec le style décalé de Puertolas, des références culturels mais des passages complètement farfelues... C'est particulier, il faut aimer et ce n'est pas mon cas après cette 3eme tentative après le Fakir et Re vive l'empereur.
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Un roman hilarant. On est directement plongé dans l'histoire, à New York, grande métropole connue du Colorado ! Si vous êtes dans une mauvaise passe ou si vous avez envie de changez d'environnement, lisez ce livre !
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Un roman étonnant et complètement barré qui nous emmène au fin fond de l'Amérique. Un bon moment de détente, avec de nombreuses surprises au cours de la lecture. Sans être un coup de coeur, il vous fera passer un moment agréable. Quelques longueurs dans le récit...
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Tout un été sans Facebook est un objet étrange. Mais comment le qualifier. Première certitude, c'est un roman. Deuxième certitude, c'est un policier. Mais c'est aussi et surtout un roman d'humour que son auteur a voulu écrire. Un humour proche de celui du Livre sans nom ou, si vous préférez une référence cinématographique, Y a-t-il un pilote dans l'avion? Ils ont leur public, nombreux, mais je n'en fais partie. Et puis surtout, un avertissement devrait être écrit en grand sur la couverture de ce roman de Romain Puértolas : « Attention spoilers ». Mais nous y reviendrons.
Lien : https://branchesculture.com/..
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