Le Chant des innocents

Qu'est-ce qui pousse une gamine de 13 ans à tuer une copine de 85 coups de couteau ? pour une histoire d'amour ? et ces autres crimes perpétrés par des adolescents qui se multiplient, pourquoi cette hémorragie ?
C'est ce que le commissaire Vito Strega, aidé de sa coéquipière Teresa Brusca, aimerait bien savoir. Sauf que Strega a été suspendu, soupçonné d'avoir abattu son binôme de toujours, Jacopo di Giulia, et, il est obligé de suivre une procédure de suivi psychologique. A la demande d'aide de Teresa pour enquêter, Strega s'implique trop et se voit retirer son insigne.
De plus, sa femme, Cinzia, l'a aussi quitté pour un autre. Strega se conduit comme un homme toujours amoureux et en oublie l'injonction d'éloignement.
Entre son histoire personnelle et sa vie pro, Strega dépasse les bornes, abuse d'absinthe comme il a soif de justice, malmène son corps et soumet son entourage à rude épreuve. Sauf son chat, une femelle, au doux nom de Sofia, reste fidèle. Tout n'est pas propre et net, les addictions sont présentes à tous les niveaux.
Sur son chemin, il a quand même continué à enquêter secrètement, à la demande de Teresa, il rencontre Marina, une autre inspectrice qui va l'aider à résoudre l'énigme des tueries. Quel autre mystère auréole cette collègue ?
Malgré le fait que j'avais deviné assez rapidement le détail qui fait basculer l'affaire dans une dimension sociétale, plusieurs pistes font dévier l'histoire créant le mystère. L'auteur a aussi un regard sur des sujets qui préoccupent les ados d'aujourd'hui.
Et puis le personnage de Strega est aussi imprévisible et intriguant que l'histoire elle-même : son passé, sa relation avec sa femme,Teresa, Marina et la psy. Il y a aussi une autre affaire de crime qui reste en suspend et dont on voudrait en savoir plus. Juste un bémol, j'ai trouvé que la résolution de cette enquête, un peu trop rapide et j'aurais aimé savoir comment ces ados ont réussi à se faire manipuler, embrigader.
Ce roman policier reste très addictif entre les dialogues et les parties d'action, il y a peu de temps morts et inutiles. Il se lit très vite et j'en redemande. A suivre L'ile des âmes.
Et puis le personnage de Strega est aussi imprévisible et intriguant que l'histoire elle-même : son passé, sa relation avec sa femme,Teresa, Marina et la psy. Il y a aussi une autre affaire de crime qui reste en suspend et dont on voudrait en savoir plus.
Tout n'est pas propre et net, les addictions sont présentes à tous les niveaux et, ce roman policier est très addictif entre les dialogues et les parties d'action, il y a peu de temps morts et inutiles. Il se lit très vite et j'en redemande. A suivre L'ile des âmes.

série "les chansons du mal" 1/4.


Après avoir lu, l'excellent "l'illusion du mal" (3/4) je craignais "le spoil" et pas du tout. Les enquêtes  sont indépendantes et peuvent se lire dans l'ordre souhaité, à noter que "La scelta del buio"(2/4) n'est pas encore traduit de l'italien alors que "la septième lune" (4/4) vient de paraitre chez Gallmeister. 


"Le Chant des innocents" est axé sur le personnage de Vito Strega, ex soldat, ex psychologue, écrivain d'essai en criminologie, diplômé en droit et philosophie et réputé commissaire. Mais Strega, est accusé d'avoir abattu Jacopo di Giulio son binôme de travail de toujours. Et puis, cerise sur le gâteau (de mariage), la séparation avec sa femme est une catastrophe qui le mine... 

Expertisé par une psychologue, il est suspendu par sa hiérarchie en attendant son éventuelle réintégration.

C'est donc un homme aux abois et interdit d'exercer qui doit faire face à une série de meurtres sauvages commis par des adolescents. C'est dans l'ombre qu'il interviendra car Strega ne lâche pas l'affaire !

Le roman alterne entre très courts chapitres sur l'enquête et chapitres sur le "problème Strega". 

Si l'enquête policière est intéressante car elle dévoile peu à peu les mécanismes d'une manipulation, l'expertise sur Strega va nous faire connaître précisément le personnage, ses obsessions, son passé troublé, sa solitude face au métier de flic, ses errements sentimentaux, sa personnalité profonde.  

Le charme mystérieux de Strega fait qu'il se retrouve souvent entouré de femmes, avec lesquelles il entretient un rapport particulier, pour le meilleur et pour le pire ?  C'est a découvrir !

Ce roman est donc une réussite, "page turner" assez court (327 p) qui se lit facilement et vite, et qui inaugure la série de très belle manière.

Autant le dire tout de suite, je suis une inconditionnelle des romans de Piergiorgio Pulixi que j'avais découvert avec » L'illusion du mal » puis » L'île des âmes ».

Ce troisième roman publié en France est le prequel des deux autres, l'épisode qui explique la personnalité torturée du personnage principal, Vito Strega, et de sa collègue enquêtrice Teresa Brusca.

Alors qu'il vient d'être suspendu car soupçonné d'avoir tué son coéquipier, Vito Strega se voit demander de l'aide par Teresa Brusca. En effet, d'affreux crimes sont commis par des collégiens, qui restent sur les lieux en attendant la police. Ces jeunes meurtriers sont totalement mutiques et semblent réjouis d'avoir commis ces crimes.

Pour Strega, ces adolescents, dont on a lavé le cerveau, ont été manipulés comme des marionnettes par un adulte. Il va donc lui falloir trouver celui qui tire les ficelles dans l'ombre.

Dans le même temps, le policier va affronter ses propres zones d'ombre et essayer de convaincre la psychologue, chargée d'évaluer son état psychique, qu'il est en capacité d'être réintégré dans ses fonctions.

» le chant des innocents » est tellement prenant que l'on en tourne les pages sans vouloir s'arrêter et l'on est déçu d'être déjà arrivé à la fin.

« Trop court ! J'en veux encore ! » Cette phrase, que vous avez sûrement dû déjà prononcé, fut mienne lorsque j'eus fini la lecture de ce livre.

L'histoire :
Milan.Italie. Des homicides brutaux sont perpétrés à quelques jours d'intervalle. Les meurtriers, qui ne cachent rien de leurs méfaits, ont entre 12 et quinze ans.
L'enquêtrice, Teresa Brusca, s'interroge sur les motifs inconnus de ces actes qui dépassent l'entendement et fait appel à son collègue et ami Vito Strega. Mais celui-ci est suspendu et doit faire face aux questions d'un psy qui doit décider ou non de sa réintégration.
Arrivera t-il quand même à aider sa collègue ? À résoudre le mystère de ces jeunes adolescents meurtriers ? Sera-t-il réhabilité ?

Vous le saurez en lisant ce livre.

C'est avec un plaisir non feint que j'ai retrouvé le personnage charismatique et torturé qu'est Vito Strega. Et quelle retrouvaille. Dans ce roman, celui-ci est décortiqué, analysé, sa vie est passée au crible, par la psy, par son ex, par ses collègues et pour finir …par le lecteur, qui pour une fois, a un large aperçu de cet enquêteur attachant.

Pour le reste, si vous avez aimé
« L'illusion du mal », vous n'aurez aucun mal à adorer celui-ci.

On retrouve le style sec et efficace de Pulixi, les alternances entre les rebondissements et les phases d'équilibre permettant au lecteur de se faire ses propres hypothèses.

Sans lui laisser le temps non plus de réfléchir. Les chapitres sont très courts, les actions rendent la lecture addictive, ce page-turner est vite avalé. Trop vite. L'impression d'un survol demeure.
Ne serait-ce pas une intention de l'auteur ? Comme s'il ne fallait pas perdre de temps et que d'autres aventures avec Vito Strega nous attendaient et qu'il ne fallait pas s'attarder. Sachant que c'est le premier opus d'une série permettant d'exploiter le thème du mal, je crois que je ne suis pas loin de la vérité.

Je découvrais la plume de cet auteur et bingo !
Un meurtre sanglant commis par un jeune ado suivi d'un deuxième dans des circonstances assez glauques. Une course contre-la-montre pour élucider ces crimes.
J'ai adoré la structure du livre avec ces chapitres très courts qui donnent envie de dévorer les pages(d'ailleurs j'ai lu le livre en moins de deux jours).
Un thriller très bien ficelé avec des personnages un peu torturés, du suspense, des situations complexes. Même si j'ai trouvé la fin un peu rapide, je ne peux que vous conseillez ce thriller !

L'inspectrice Teresa est sur une enquête de meurtre, mais pas n'importe quel meurtre, on part pas à la rechercher des meurtriers, car on les a déjà, a coté des cadavres, non ce qui est choquant, c'est qu'on se retrouve avec des ados meurtriers. Oui, il y en a plusieurs et la question est on t'il un lieu ? Que se passe-t-il avec ces ados ? Teresa est un peu dépassée et va demander de l'aide au commissaire Strega, alors qu'il est suspendu et sous une enquête psychologique pour savoir s'il peut reprendre du service.
l'enquête et la recherche sur ce qui se passe avec ces ados est bien ficelées et fait froid dans le dos.
On a des chapitres très cours qui met un rythme effréné, et haletant.
Les personnages féminins, dont la psychologie mon fait me poser pas mal de questions.
Mais ce qui m'a fait avancer, c'est Strega, ce personnage torturer ma touché, il n'est pas parfait ne respecte pas toujours les règles, sont objectif que la justice soit faite. J'ai trouvé ce personnage vraiment intéressant et qui m'a donné envie de lire d'autres livres avec celui-ci.
Une très bonne écoute audio.

Piergiorgio Pulixi a été MA révélation de 2023, c'est donc un auteur parfait pour terminer l'année !
Je l'ai découvert avec L'illusion du mal lors du prix du Polar de notre médiathèque, roman qui a remporté le premier prix, j'ai enchaîné avec L'île aux âmes, qui se déroule avant et permet de rencontrer les enquêtrices de L'illusion du mal, et je viens de dévorer le chant des innocents.
Le chant des innocents est la première enquête de Vito Strega, que l'on rencontre dans L'illusion du mal. J'étais un peu perdue au départ car je pensais que c'était la suite puisque le roman est sorti en août, mais ça ne m'a pas empêché d'apprécier le fait de découvrir Vito Strega à ses débuts.

Le roman est à la fois une enquête palpitante et une découverte de la personnalité de Vito Strega, énigmatique et charismatique policier démis de ses fonctions suite à la mort de son co-équipier. C'est presque davantage centré sur Vito que sur l'enquête, mais les deux sont imbriqués car Vito "entend" le chant des innocents dans sa tête et ne peut être en paix tant qu'il n'a pas trouvé le coupable. Mais y a-t-il vraiment un coupable, ce fameux "marionnettiste" qui tirerait les ficelles ou est-ce Vito qui veut y croire ?

Un polar passionnant, bien écrit et bien traduit, à lire si possible avant L'illusion du mal.
Lien : http://abrrracadabra.canalbl..

La police est appelée sur une scene de crime glaçante: cadavre lacéré et quatre-vingt-cinq coups de couteaux et la présumée meurtrière est une fille de treize ans.
L'inspectrice Teresa Brusca est en charge de l'enquête.Elle demande l'aide du commissaire Vito Strega, mais celui-ci est suspendu.
Strega va enquêter officieusement et également se dépatouiller pour reprendre son poste.
Plusieurs meurtres vont s'enchaîner et une question va tourner en boucle dans son esprit: qui est le meurtrier ?

A la suite du passage @librairietropismes en septembre et surtout après le conseil d'un libraire , j'ai découvert ce roman de cet auteur italien venant de Sardaigne.

Dès les 1ère pages, j'ai été happée par l'histoire, les chapitres courts donnent du rythme et attisent la curiosité. le rythme est haletant et la plume est addictive : on a envie d'en savoir plus.

La psychologie des personnages n'est pas oubliée car à la fois, nous suivons les questionnements de Vito Strega et de Teresa Brusca mais également des autres personnages.

Par le fait de donner la voix des meurtriers, notre esprit vacille: la frontière entre le bien et de mal est très étroite.Je me suis sentie avec eux et contre eux.

L'auteur aborde des sujets de société à travers ce roman tels que la solitude, le harcèlement, entre autres.

Pour finir, je dirai que ce roman est addictif et ravivera tout lecteur friand de suspense et de rebondissements!

J'ai hâte de découvrir les romans de cet auteur: une superbe découverte!

Le Commissaire Strega n'est pas un policier ordinaire. Il est diplômé en  philosophie, en droit, il a exercé deux ans comme psychologue clinicien. Il vit très mal le fait que sa femme soit partie avec un autre et sa suspension suite au décès de son coéquipier ( c'est lui qui l'a abattu il le reconnait mais ne dit pas pourquoi). Sa vie avait au préalable deux pôles d'attraction : son métier de flic et sa femme. Maintenant il n'y a plus que sa chatte, Sofia, et ses livres. Si on ajoute le fait qu'il doit aller voir une psychologue et attendre son verdict pour pouvoir espérer être réintégré dans ses fonctions…
Et pendant ce temps, les meurtres s'enchaînent. Les coupables sont des jeunes de 13 à 17 ans, qui revendiquent leurs crimes, restent sur les lieux et ne donnent aucune explication… 
Inutile de vous dire que la définition «sa part de ténèbres et ses mille aspérités » lui va comme un gant, lui qui est hanté par les voix et le chant des victimes.
Je ne vais pas vous en dire davantage sur ce roman. Juste que le suspense va durer jusqu'au bout, que les relations humaines sont au centre du roman, que tous les personnages ont des personnalités attachantes et complexes et qu'une fois encore les auteurs italiens sont des coups de coeur. Et bien entendu, je vais me précipiter sur les autres titres de Pulixi !

Le choix des noms est aussi intéressant : « Strega » signifie sorcière et son ex-femme s'appelle maintenant « Purgatori » soit purgatoires.

Lien : https://www.cathjack.ch/word..

c'est le premier que je lis de cet auteur, et je suis fan de vito Strega, un colosse mal dans sa vie mais si attachant et surtout très bon dans son métier de policier. J'envisage donc de poursuive la lecture de cet auteur avec "l'ile des âmes" afin de découvrir ce qu'il s'est passé au préalable dans sa vie et sa carrière.