C'est donc en 17 jours que j'ai lu ce 1er tome de 533 pages qui aurait pu en faire 300.
J'ai cédé à l'appel de la curiosité et entamé cette fameuse trilogie.
Bon, la magie n'a pas vraiment opéré même si l'imaginaire de l'auteur est au rendez-vous, et que les parallèles entre les faits historiques ou philosophiques rendent ce roman certainement intéressant à étudier en cours de français, histoire ou philo.
Pourtant je l'ai abordé comme il est présenté, c'est-à-dire comme un roman jeunesse, et j'aurais de ce fait trouvé plus intéressant que certains de ces parallèles, idées, et autres métaphores soient développés afin d'être également compréhensibles des jeunes lecteurs.
"Oui mais justemeeeent, c'est un roman à plusieurs niveaux de lectuuuure".
Je n'en disconviens pas, mais pourquoi douter de l'intelligence des jeunes lecteurs si on s'adresse à eux sans réussir à se mettre à leur niveau ?
Personnellement ce n'est pas le livre que je conseillerai à un.e "jeune fâché.e avec la lecture". Ça peut plaire, mais pas forcément.
Aussi, une théorie apparaît à la fin de ce tome, celle des "multivers" qui a vu le jour au 18e siècle, défendue par
Leibniz.
Témoignant d'une grande ouverture d'esprit et d'une grande curiosité supposée, c'est ce qui m'a décidé à me lancer dans la lecture de la saga afin de voir comment l'auteur traitait le sujet et quelle en était sa vision.
Par contre, visionnaire...Peut-être ? Feministe, on repassera.
Ok le personnage principal est une fille. Pardon, une "fillette": elle a 12 ans. Déjà ça Hiiiiii... passons...
Mais alors le machisme sous-jacent...ça fait mal. Juste un exemple sans spoil, à chaque fois qu'une idée brillante lui vient, c'est son daemon qui la formule, soit son animal compagnon slash prolongement de son âme. Un mâle. Elle n'est pas comme les autres filles qui jacassent, elle se bat avec les garçons, son père - un militaire déchu - serait fier d'elle.
Bref, les personnages sont ou caricaturaux ou inutiles...
Bilan mitigé