La chronique des Bridgerton, tome 6 : Francesca

J'avais eu du mal avec les personnages masculins des précédents tomes (notamment Colin et Philip) mais j'ai adooooré Michael et ses tourments amoureux.

Le fait que Francesca ai déjà été marié change un peu des tomes précédents avec le même schéma de l'héroïne innocente qui succombe rapidement au héros et je suis contente de retrouver en début de chaque chapitre la correspondance entre les différents personnages pour remplacer la rubrique de Lady Whistledown.

Moi qui n'avait pas été convaincu par le tome d'Eloïse, celui-ci est une bonne surprise grâce à la romance aux moments très passionnels !

Francesca est le membre de la fratrie le plus énigmatique et effacé. J'ai bcp aimé suivre son histoire. Dès le départ, malgré l'amour qu'elle ressent pour son mari John, on sent l'attirance entre elle et Michael Le frère de celui-ci. Un événement malheureux va les forcer à s'éloigner puis à se retrouver. Leur complicité et leur couple va se former doucement. J'ai passé un très bon moment.
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J'étais un peu inquiète car c'est le personnage qu'on voit le moins, j'avais pas envie de me lancer dans cette histoire et pourtant je pense que c'est l'une de mes préfères des enfants Bridgerton. J'ai beaucoup aimé ce déferlement d'émotions, la tristesse, la colère, la frustration, le rejet, le désir, l'amour

C'est sans doute le tome qui débutait le mieux jusqu'à présent. C'était très profond, très sombre, mélancolique, triste et surtout, réaliste.
Francesca est un personnage qui a été survolé dans les tomes précédents. On entend parler d'elle comme d'une soeur très éloignée. C'est dommage mais l'ensemble s'imbrique finalement parfaitement.
Comme toujours l'intervention de Colin est salutaire (bien qu'elle semble sortir de nulle part). Il reste, avec Pénélope et Anthony, l'un de mes personnages préférés de la saga.
Dans ce tome, j'ai beaucoup apprécié les premiers 3/4 du livre, mais ça s'essoufflait un peu par la suite. Je pense que l'autrice aurait pu aller droit au but sur la fin en faisant enfin échanger les personnages principaux sur leurs inquiétudes mutuelles plutôt qu'en les laissant gérer chacun de leur côté.
J'ai vraiment beaucoup aimé leur histoire, mais sur la fin ça perdait en crédibilité à cause de tergiversations et de non-dits. Là où l'autrice a eu tendance à mettre en avant l'importance de l'honnêteté et de la communication au sein des couples précédents, elle a laissé ceux-ci renfermés sur eux-mêmes à un moment où je trouve qu'il aurait été logique qu'ils soient plus ouverts l'un vis à vis de l'autre.
De même, ils ont tendance à changer d'avis soudainement sans qu'on puisse vraiment suivre leur logique.
Au final, j'ai trouvé le thème principal très intéressant et joliment développé jusqu'à ce que ça devienne un peu "tiré par les cheveux" selon moi.

A la différence des autres tomes, celui ci consacre peu de temps à la famille Bridgerton, Francesca étant assez isolée par rapport à eux. J'ai trouvé le roman assez classique dans sa construction, le même genre de phrases vues et revues, cette tendance aux atermoiements intérieurs interminables destinés à rajouter des pages m'a ennuyée. Michael est cependant un person âgé touchant. Des trois de la saga lus pour le moment (tome 1, 4 et 6 donc) celui sur Colin et Penelope reste de loin au dessus.

Francesca, la sixième de la fratrie Bridgerton, la plus discrète, la plus à part de cette famille détonante. Elle a fait son chemin toute seule, sans l'aide de sa mère marieuse mais en continuant la tradition familiale d'un mariage d'amour. le destin en avait seulement autrement de son bonheur en la privant rapidement de son époux, le titre de comte revenant à son cousin, un proche, très proche du couple. Michael cache depuis le mariage de Francesca et John un lourd secret, ce libertin est tombé amoureux d'elle alors qu'elle allait se marier avec John, ce cousin comme un frère pour lui.
La mort soudaine de John laisse deux âmes meurtries, Michael culpabilisant de prendre la place de son cousin, son titre, sa demeure, son valet lui donnant même ses bottes. Il fuit en Inde pour oublier son amour impossible. Des années plus tard, il revient à Londres au moment où Francesca décide de mettre un terme à son deuil, son envie d'enfant étant le plus fort.
Un tome très différent des autres, l'humour cédant la place à des notions beaucoup plus délicates à aborder dans cette famille extravagante, le deuil même si abordé à travers la perte du père, mais ici pour un homme très jeune, l'infertilité et l'envie d'enfant ancré au plus profond de Francesca. Un tome sur la possibilité d'un nouvel amour après un deuil difficilement surmontable pour nos deux protagonistes, un amour pour son meilleur ami qu'on redécouvre plus que ça.

Ce samedi 12 février 2022, j'ai commencé ma journée par la lecture du tome 6 de « La chronique des Bridgerton », de Julia Quinn. La sixième du clan Bridgerton étant celle qui m'indifférait le plus, je ne m'attendais à rien. Et j'ai ainsi pu être agréablement surprise…

Quand la tragédie s'abat doublement sur Francesca Stirling, née Bridgerton, elle ne peut concevoir que ces terribles événements concourent en réalité à son bien. Pourtant, quatre ans plus tard, c'est bien elle qui revient sur le devant de la scène Londonienne, lors d'une nouvelle saison des débutantes dont elle devient, à la surprise générale, le centre de l'attention. Celle qui a toujours été à part dans sa famille captive tous les regards, en particulier celui de Michael, le confident et ami de toujours, revenu d'un long séjour aux Indes…

Une fois de plus, tous les codes propres à l'univers de Julia Quinn et à la « Regency Romance » sont réunis pour le plus grand plaisir des fans du genre : quiproquos, non-dits, la raison qui le dispute à la passion, le poids et le jugement de la haute société, des héroïnes ou héros qui bousculent les usages pour saisir leur bonheur.

Francesca, « l'insensée », prend son destin en main avec détermination et résignation après un temps d'épreuves. Ce qu'elle veut avant tout : un enfant. Ce que Michael désire plus que tout : Francesca.

Pourront-ils obtenir ce que leur coeur désire ? Ébranlés par la vie, ils y croient à peine, mais l'espèrent tout de même. Et le destin, qui oeuvre souvent en coulisse, pourrait combler leurs besoins au-delà de leurs attentes.

Face à l'évidence, mieux vaut abandonner toute résistance. Parfois, nos rêves insensés sont là pour nous rapprocher de notre bonheur.

Pas de surprises, donc, mais une très agréable lecture qui nous encourage à rêver. « C'est le privilège des dames de faire ce qui leur chante. »

Bon je ne vais pas vous mentir c'est celui de la saga que j'ai le moins apprécié.
Alors je ne sais pas si c'est dû aux histoires qui m'ont moins transcendé, au faite que ce soit une saga et que je finis par me lasser de l'histoire qui est plus ou moins à répétition ou si c'est parce que j'ai lu ce roman en lecture commune qui a traîné en longueur durant plusieurs mois.
J'aime toujours en revanche l'ambiance du roman et l'époque. Pour l'instant je n'ai pas vraiment envie de me lancer dans la lecture du 7&8 🤭 j'espère que ça ira mieux d'ici février 😄

Vu que le personnage de Francesca n'est pas présent dans la série, je ne savais pas vraiment à quoi m'attendre et du coup j'ai été surprise en bien !

J'ai vraiment été touchée par son histoire et j'ai adoré le personnage de Micheal! Un coureur de jupon à l'extérieur mais avec un coeur d'or à l'intérieur. Même s'il aime Francesca, il ne tente rien avant de nombreuses années par respect pour elle et son cousin John. Par contre, une fois que le lion est lâché, on ne l'arrête plus…

Bof !

Fransceca, la fille des Bridgerton dont on parle le moins dans les opus précédents, qu'on ne connaît donc pas et qui reste une inconnue après ce long roman tout à fait inintéressant. Je m'explique, la première partie est courte et consacrée à ses deux années de mariage ; un mariage d'amour bien sûr mais où le cousin du comte est toujours présent et surtout, il semble être l'unique centre d'intérêt de notre héroïne et ce, sous l'oeil goguenard de son époux. Vient ensuite un entre-deux encore plus court qui dépeint le veuvage de Francesca et surtout son implication dans la gestion des domaines de feu son époux et du présent comte, le cousin libertin qui s'est enfoui aux Indes par peur de montrer son adoration pour la veuve. Enfin, une seconde et dernière partie qui n'est qu'une suite de scènes érotiques ayant pour objectif final le mariage des deux protagonistes. Ouf, c'est dit, un scénario des plus légers qui doit bien passer à la TV mais qui est particulièrement ennuyant à lire.

Un point historique important est quand même abordé dans ce récit, les lois sacrées de la primogéniture en Angleterre où une attention particulière est portée à la veuve sans enfant lors du décès brutal d'un membre de l'aristocratie. Avant d'entamer les démarches concernant l'héritage, il faut savoir si cette dernière est enceinte et si c'est le cas, attendre la naissance du bébé car si c'est une fille, tout part vers l'héritier désigné (titre, fortune et domaines) et si c'est un garçon, le bébé hérite de tout protégé par un tuteur jusqu'à se majorité.

Bon, je croise les doigts pour que l'auteure ait retrouvé sa plume pleine de peps et d'humour pour les volumes suivants, autrement je pleure !