Les agents de la couronne, tome 1 : Une héritière en cavale

Le ton est donné dès les premières pages, dans une scène très drôle qui illustre bien le fort tempérament de l'héroïne, Caroline, qui ne se laisse pas faire même si elle ne peine parfois à maîtriser les circonstances.
La romance repose donc entièrement sur l'humour, entre dialogues truffées de chamailleries, scènes cocasses, quiproquos, etc. le tout à un rythme soutenu, au point que cela m'a semblé un peu lassant à la longue.
L'héroïne est sympathique, déterminée à échapper au triste avenir que lui réserve son tuteur, même si elle ne mesure pas très bien les risques qu'elle prend. J'ai aussi trouvé très amusantes les petites définitions de son dictionnaire personnel qu'on trouve en exergue de chaque chapitre et ainsi que dans l'épilogue.
Le héros, Blake, m'a semblé moins sympathique que Caroline, surtout à cause de ses tergiversations, mais aussi parce que je l'ai trouvé parfois un peu expéditif vis à vis de Caroline.
Finalement, j'ai préféré le deuxième tome de la série, "Comment séduire un marquis ?", que j'avais découvert il y a quelques semaines.

Après la reine Charlotte pour lequel j'avais été un peu déçue pour le style plus lointain de son oeuvre, je me suis plongée dans une petite série. J'avais découvert le second tome il y a un moment mais ce livre vient juste de sortir en français. Ce qui m'a donné envie de replonger dans le second après avoir fini.

Une lecture très plaisante, le style de Julia Quinn est très fluide, beaucoup d'humour avec des situations assez cocasses dans ce livre. Les personnages sont assez attachants enfin surtout Caroline, Blake est moins développé à mon goût.

L'histoire commence sur les chapeaux de roue, Caroline vient de tirer sur le fils de son tuteur qui voulait la violer. Son tuteur n'avait pas trouvé mieux pour la contraindre enfin à un mariage pour s'accaparer de sa fortune. Obligée de s'enfuir, elle se fait enlever par un homme qui surveillait son tuteur pour trahison envers la couronne. Les situations cocasses, quiproquos s'enchaînent au début de la romance mais le côté espionnage passe très vite à la trappe malgré le titre de la série. Dommage que ce ne soit pas plus développé, ça aurait ajouté un peu de piment et de nouveauté.

🙄 Je m'attendais à… 🙄
Le ton de la romance est donnée dès les premières lignes, dès le premier chapitre : la lecture sera tout en quiproquos et en situations comiques, en humour voire en saynètes assez burlesques. La lecture entraînera sourires et peut-être rires… Il est écrit que l'histoire sera distrayante et qu'il ne faudra pas la prendre au sérieux.
C'est un peu dans cet état d'esprit que j'ai parcouru ce nouveau roman de Julia QUINN, avec désinvolture et sans attente particulière si ce n'est la rencontre folle entre deux personnages hauts en couleurs.

Les dialogues foisonnent dans cette romance. La joute verbale est à l'honneur. C'est épique : je m'attendais à un mélange d'espionnage, d'aventures personnelles et de sentiments (bien sûr).

La série Agents pour la Couronne commence avec Une héritière en cavale, Caroline, qui a déjà un passé lourd, chargé d'épreuves que l'auteure choisit de décrire avec ironie. La plume est légère, rythmée, rapide. La jeune femme rencontre le sérieux (mais non moins charmant) Blake Ravenscroft, qui se méprend sur son identité. Il croit avoir capturé une espionne redoutable. La satisfaction de la capture est de courte durée…

Vingt-trois chapitres décrivent la rencontre, l'attrait irrésistible et les méprises de l'un comme de l'autre : situations et contextes compliqués, farfelus mais pleins de punch et de dérision.
On aime… ou on n'aime moins ce manque de réalisme ou de formalité ? Ce roman se veut pétillant, irrésistible, inconséquent et hors de prise de tête. Simple mais rigolo en même temps classique et attendu, j'arrive à la conclusion inévitable : ils s'aimèrent et furent heureux, bien sûr !

😤 Mais tout compte fait… 😤
Cependant, ce fil directeur perd un peu de sa superbe au cours de l'histoire : la romance s'enlise dans des méli-mélo sans trop évoluer (je t'aime, moi non plus, je peux, je ne peux pas… 😵).

Je regrette que le côté espionnage et quiproquos ne soit pas plus développé. Julia QUINN et ses personnages évoquent une certaine Carlotta que j'aurais bien aimé plus présente dans l'intrigue et surtout plus porteuse de situations alambiquées.

Côté romance, je suis déçue. le sérieux Blake Ravenscroft, s'il est chevaleresque (on ne peut le contester), n'a pas tous les honneurs concernant son amoureuse : il franchit les étapes un peu trop brusquement selon ses désirs, ce qui en fait un personnage qui n'est pas particulièrement haut dans mon estime.

Bref, le soufflet est retombé à partir de la moitié de l'histoire : car il y a peu d'espionnage dans ce récit, car la relation est hâtive et les personnages à qui j'attribuais un rôle précis n'ont en fin de compte qu'un rôle accessoire et exclusivement au service de l'amour (c'est peu amusant).
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Angleterre, début du XIXe siècle : Caroline est une héritière qui a connu plusieurs tuteurs soit dédaigneux, soit indifférents, soit cupides. le dernier en date, Oliver, a demandé à son fils de la violer afin qu'elle soit forcée de l'épouser. Mais Caroline, qui n'a pas un caractère à se laisser faire, lui a tiré dessus et l'a blessé. Elle s'enfuit dans la campagne anglaise et est kidnappée par Blake, un agent de la Couronne, qui la prend pour Carlotta, une espionne espagnole. Il la retient prisonnière chez lui, en attendant que son ami vienne confirmer l'identité de la jeune femme. Caroline choisit de jouer le jeu, car dans six semaines elle aura 21 ans : sa tutelle prendra fin et elle récupérera sa fortune. Surtout, elle sera libre.

Ce roman a du très bon et du moins bon.

L'excellent, d'abord : certains dialogues sont très comiques, et on rit bien fort. On retrouve ici la plume ironique de l'auteure, qui sait amuser et créer des scènes cocasses.

Ensuite, Caroline est une héroïne pétulante, têtue, gaffeuse, et qui ne tient pas en place. Elle n'a pas sa langue dans sa poche, et ses aventures font le sel de cette histoire. Cependant, l'auteure force parfois le trait du comique au point de rendre Caroline un peu idiote à certains moments, ce qui est contredit par son caractère général.

Et le moins bon : le personnage de Blake n'est pas inintéressant, mais il fait beaucoup moins vibrer. En comparaison de sa partenaire, il apparaît presque plat. Il a un passé dramatique qui colle beaucoup moins à l'ambiance de cette histoire, qui est une comédie. C'est un peu dommage.

Enfin, l'intrigue qui tourne autour de l'espionnage est certes un prétexte, on s'en doute bien, mais c'est expédié à la fin de l'histoire.

Malgré tout, ce roman est plaisant à lire, même s'il ne réserve pas beaucoup de surprises.

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