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Voici un sujet sur lequel j'ai rarement lu, BD ou roman : la débâcle de 1940. Ici on suit un soldat français les derniers jours avant qu'il se rende. On fait le tour des événements, la fuites des civils, les attaques de l'aviation allemande, les soldats égarés. Les dialogues sont simples sans grand discourt sur la situation.
j'aime beaucoup ces dessins monochromes, chacun mérite qu'on passe du temps à l'admirer indépendamment de l'histoire qui est racontée.
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Ce diptyque est l'oeuvre d'un grand de la bd et il ne déçoit pas. Avec un regard ironique, Rabaté nous décrit la déroute française (le titre « déconfiture » ajoute une petite connotation humoristique) lors de l'invasion allemande de 1940. C'est une défaite presque annoncée tant les personnages semblent perdus et désabusés, errant au milieu de la cohue générale. Les simples soldats essaient de suivre les ordres, les officiers essaient de créer un semblant d'organisation. « Quelle connerie la guerre ! » pourrait ajouter chacun d'entre eux car c'est bien ce qu'il ressort de la lecture de ces deux volumes. le dessin noir et blanc, parfois très sobre, va à l'essentiel avec élégance et précision et le découpage souligne bien l'aspect absurde de quelques scènes.
Bien que le deuxième tome soit moins percutant que le premier, on reste en présence d'une belle tragi-comédie à l'humour désabusé et donc parfois grinçant. A recommander.
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Un roman graphique sur la défaite française de 1940, l'Exode. Je ne suis pas complètement fan du graphisme sobre mais un bel album sur cette époque vue par les yeux d'un soldat, Vildegrain, qui peine à rejoindre son régiment. Rencontre civils, militaires, gradés, simples soldats, indigènes des colonies, paysans, intellectuels. Un bel hommage aux soldats noirs bien souvent méprisés et considérés comme des sous hommes par les nazis.
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La débâcle de 1940 croquée simplement par le trait de Rabaté, avec peu de texte, comme souvent. En même temps, peu de mots sont nécessaires, la force du trait suffit amplement. On suit un simple soldat à travers les paysages français, en quête de son unité perdue. Il croise d'autres égarés, des ennemis, des colonnes de civils, des tirs et des dégâts. C'est à une drôle de balade à laquelle nous invite Rabaté.
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Comme toujours quand je passe à ma bibliothèque, je jette un petit coup d'oeil dans les nouveautés bd et romans graphiques, que je découvre au fil du temps, comme une petite pause dans mes lectures (cela n'a rien de péjoratif....)

Aujourd'hui j'ai été attiré par le titre de cet album, je l'ai ouvert, les illustrations à la plume, au crayon m'ont interpellée : c'est très graphique, simple, dépouillé, ensuite la Déconfiture...... hum hum, bon allez je le mets dans mon sac.

On fait la connaissance de Videgrain, soldat dans le 11ème régiment lancé en pleine débâcle sur les routes de France parmi les gens qui fuient vers ..... vers où ce n'est pas le plus important, mais ils fuient. Ils sont régulièrement mitraillés par les avions allemands, les morts s'accumulent et sont laissés dans les champs, soldats, civils. Les images parlent d'elles-mêmes. Cruauté de la guerre qui n'épargne personne : les militaires se posent la question de ce qu'ils font là, impuissants.

Videgrain se retrouve seul sur cette route et verra les effets de la guerre sur ces compatriotes, dans les maisons où il s'arrêtera, à la recherche de son régiment, assistera à des scènes cruelles et le mettra à rude épreuve.

Il est difficile de rester insensible à la violence des situations, connues mais qu'il est toujours bon de rappeler à mon sens, de ce début de deuxième guerre mondiale, cette drôle de guerre où chacun se pose la question de sa place, de son utilité et du manque d'informations et de directives parmi les armées.

Ce n'est pas forcément le style que je préfère mais il est traité avec réalisme et sensiblerie.
Lien : http://mumudanslebocage.word..
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Rabaté s'attaque à la seconde guerre mondiale. Dessins en noir et blanc simples, peu de texte. J'ai aimé retrouver les expressions passées de mode comme ‘Mettre la viande dans le torchon' pour aller dormir. A quand la suite ?
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L'errance d'un soldat à la recherche de son régiment offre une vision de la guerre sous un angle original qui permet de mettre en lumière des petits aspects connexes de la guerre rarement évoqués (de mon point de vue qui ne suis pas une spécialiste des ouvrages sur les guerre mondiales) : personnes chargées de creuser les tombes au bord des chemins pour tous les morts, ordre et missions dérisoires et stupides n'ayant rien à voir avec les combats (tirer une voiture en panne avec un cheval rester en faction devant un trou dans la route...), croiser par hasard l'ennemi pendant une baignade dans une rivière...
Pas de grands discours ni de morale, juste des instantanés qui s'enchainent.
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Avec « La Déconfiture », l'auteur des « Les petits ruisseaux » et de l'incontournable « Ibicus » propose une nouvelle oeuvre en solo afin de nous conter la débâcle de l'armée française au début de la Deuxième Guerre mondiale.

En accompagnant deux soldats qui tentent de retrouver leur régiment, ce récit qui se déroule en juin 1940, invite à suivre la déroute de la France à hauteur d'hommes. Amédée Videgrain, soldat du 11ème régiment isolé de ses compagnons suite à un raid aérien qui a percé le réservoir de sa moto, et André, à la recherche du 65ème, vont symboliser toute l'impuissance et la résignation d'un pays face à la progression rapide et efficace de l'armée allemande.

C'est en se promenant sur les routes de France que les deux constatent le chaos ambiant. Il y a d'une part ces troupes françaises mal préparées, qui se font balayer par les Allemands en seulement quelques semaines, symbolisés par des soldats qui perdent leur régiment dans la confusion générale. Il y a d'autre part l'exode massif de citoyens sans défense qui, dans la panique générale, trimballent le peu de biens qui leur restent sur des routes périlleuses régulièrement frappées par les raids ennemis.

Le lecteur suit donc l'errance de deux hommes confrontés à l'absurdité de la guerre. Deux êtres humains qui, à défaut de tirer un seul coup de feu, croiseront beaucoup de morts. Malgré la tragédie qui les entoure, ils parviennent à créer de beaux liens d'amitié, insufflant ainsi un brin d'humanité à ce monde plongé dans l'horreur. Pascal Rabaté (Le petit rien tout neuf avec le ventre jaune, La Marie en plastique, Bienvenue à Jobourg) multiplie d'ailleurs les dialogues truffés d'humour, alliant ainsi le tragique au comique. La sobriété de son dessin noir et blanc permet au graphisme de se mettre entièrement au service de l'histoire, concentrant toute l'attention du lecteur sur le destin tragique de ces hommes.

Une très bonne première partie de diptyque, qui donne envie de poursuivre la route en compagnie d'Amédée.
Lien : https://brusselsboy.wordpres..
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Rabaté conte ici l'épisode de la débâcle de 1940, à travers l'errance du soldat Amédée, qui se demande bien pourquoi il n'a pas déserté. Sans doute parce qu'« on ne peut pas vivre en dehors de l'histoire » lui répond sa femme.
J'ai retrouvé avec beaucoup de plaisir le ton et le trait de Rabaté. Qui, même s'ils sont reconnaissables, se renouvellent à chaque titre me semble-t-il.
Un très bon moment de lecture, et l'envie de lire la suite bien sûr.
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Juin 1940, en pleine débâcle, un soldat est séparé de son régiment. Il cherche à le retrouver et croise sur sa route les civils, nombreux, qui fuient et d'autres soldats qui errent comme lui.

A travers ce personnage et à travers ses rencontres, Pascal Rabaté retrace avec talent et une pointe d'humour sarcastique un épisode peu glorieux de la France. Les illustrations en noir et blanc, sans fioritures, ajoutent de la force à la tragédie des civils tués par les bombardements ennemis.
Une BD efficace à découvrir.
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