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Citations sur Alexandre le Grand (26)

je fus son ennemi . Mais je ne l’étais pas
Jusqu’à blâmer les pleurs qu’on donne à son trépas.
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Son changement me dérobe un appui,
Que je connaissais trop pour m'assurer sur lui.
Mes yeux sans se troubler ont vu son inconstance.
Je craignais beaucoup plus sa molle résistance.
Un Traître en nous quittant pour complaire à sa Sœur,
Nous affaiblit bien moins qu'un lâche Défenseur.
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Règne, Porus ni moi n'en serons point jaloux.
Et tu seras encor plus esclave que nous.
J'espère qu'Alexandre amoureux de sa gloire,
Et fâché que ton crime ait souillé sa Victoire,
S'en lavera bientôt par ton propre trépas.
Des traîtres comme toi font souvent des ingrats.
Et de quelques faveurs que sa main t'éblouisse,
Du perfide Bessus regarde le supplice'.
Adieu.
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ÉPHESTION:
Avant que le combat qui menace vos têtes
Mette tous vos États au rang de nos conquêtes,
Alexandre veut bien différer ses exploits,
Et vous offrir la paix pour la dernière fois.
Vos peuples, prévenus de l'espoir qui vous flatte,
Prétendaient arrêter le vainqueur de l'Euphrate ;
Mais l'Hydaspe, malgré tant d'escadrons épars,
Voit enfin sur ses bords flotter nos étendards.
Vous les verriez plantés jusque sur vos tranchées,
Et de sang et de morts vos campagnes jonchées,
Si ce héros, couvert de tant d'autres lauriers,
N'eût lui-même arrêté l'ardeur de nos guerriers.
(Acte II, scène 2)
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AXILE

Vous pouvez, sans rougir du pouvoir de vos charmes,
Forcer ce grand guerrier à vous rendre les armes ;
Et sans que votre cœur doive s’en alarmer,
Le vainqueur de l’Euphrate a pu vous désarmer ;
Mais l’Etat aujourd’hui suivra ma destinée :
Je tiens avec mon sort sa fortune enchaînée ;
Et quoique vos conseils tâchent de me fléchir,
Je dois demeurer libre afin de l’affranchir.
Je sais l’inquiétude où ce dessein vous livre ;
Mais comme vous, ma sœur, j’ai mon amour à suivre.
Les beaux yeux d’Axiane, ennemis de la paix,
Contre votre Alexandre arment tous leurs attraits.
Reine de tous les cœurs, elle met tout en armes
Pour cette liberté que détruisent ses charmes :
Elle rougit des fers qu’on apporte en ces lieux,
Et n’y saurait souffrir de tyrans que ses yeux.
Il faut servir, ma sœur, son illustre colère ; Il faut aller...
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Voulez-vous pour témoins de vos faits éclatants
Des pays inconnus même à leurs habitants ?
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Fierté du résistant, p. 153 :
Crains Porus ; crains encor cette main désarmée
Qui venge sa défaite au milieu d'une armée.
Mon nom peut soulever de nouveaux ennemis,
Et réveiller cent rois dans leurs fers endormis.
Étouffe dans mon sang ces semences de guerre ;
Va vaincre en sûreté le reste de la Terre.
Aussi bien n'attends pas qu'un cœur comme le mien
Reconnaisse un vainqueur, et te demande rien.
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Comment haïr un homme admiré ? p. 142 :
Pensez-vous que ma haine en soit moins violente,
Pour voir baiser partout la main qui me tourmente ?
Tant de rois par vos soins vengés et secourus,
Tant de peuples contents me rendent-ils Porus ?
Non, seigneur : je vous hais d'autant plus qu'on vous aime,
D'autant plus qu'il me faut vous admirer moi-même,
Que l'univers entier m'en impose la loi,
Et que personne enfin ne vous hait avec moi.
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Critique de la démesure du conquérant, p. 124 :
Pourquoi nous attaquer ? Par quelle barbarie
A-t-on de votre maître exciter la furie ?
Vit-on jamais chez lui nos peuples en courroux
Désoler un pays inconnu parmi nous ?
Faut-il que tant d’États, de déserts, de rivières
Soient entre nous et lui d'impuissantes barrières ?
Et ne saurait-on vivre au bout de l'univers
Sans connaître son nom et le poids de ses fers ?
Quelle étrange valeur, qui ne cherchant qu'à nuire,
Embrase tout, sitôt qu'elle commence à luire ;
Qui n'a que son orgueil pour règle et pour raison ;
Qui veut que l'univers ne soit qu'une prison,
Et que maître absolu de tous tant que nous sommes,
Ses esclaves en nombre égalent tous les hommes !
Plus d’États, plus de rois. Ses sacrilèges mains
Dessous un même joug rangent tous les humains.
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CLEOFILE
Le temps vous presse. Adieu. C'est à vous de vous rendre
L'esclave de Porus ou l'ami d'Alexandre.
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