AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Citations sur Le Diable au corps (276)

Celui qui aime agace toujours celui qui n'aime pas.
Commenter  J’apprécie          170
"ce qui me chagrine, ce n'est pas de quitter la vie, mais de quitter ce qui lui donne un sens."
Commenter  J’apprécie          174
Un homme désordonné qui va mourir et ne s'en doute pas met souvent de l'ordre autour de lui.Sa vie change.Il classe des papiers.Il se lève tôt,il se couche de bonne heure,il renonce à ses vices.Son entourage se félicite.Aussi sa mort brutale semble-t-elle d'autant plus injuste.Il allait vivre heureux.
Commenter  J’apprécie          170
Elle secouait la tête : « Avant toi, j’étais heureuse, je croyais aimer mon fiancé. Je lui pardonnais de ne pas bien me comprendre. C’est toi qui m’as montré que je ne l’aimais pas. Mon devoir n’est pas celui que tu penses. Ce n’est pas de ne pas mentir à mon mari, mais de ne pas te mentir. Va-t’en et ne me crois pas méchante ; bientôt tu m’auras oubliée. Mais je ne veux pas causer le malheur de ta vie. Je pleure, parce que je suis trop vieille pour toi ! »
Ce mot d’amour était sublime d’enfantillage. Et, quelles que soient les passions que j’éprouve dans la suite, jamais ne sera plus possible l’émotion adorable de voir une fille de dix-neuf ans pleurer parce qu’elle se trouve trop vieille.
La saveur du premier baiser m’avait déçu comme un fruit que l’on goûte pour la première fois. Ce n’est pas dans la nouveauté, c’est dans l’habitude que nous trouvons les plus grands plaisirs. Quelques minutes après, non seulement j’étais habitué à la bouche de Marthe, mais encore je ne pouvais plus m’en passer. Et c’est alors qu’elle parlait de m’en priver à tout jamais.
Commenter  J’apprécie          160
À force de vivre dans les mêmes idées, de ne voir qu'une chose, si on la veut avec ardeur, on ne remarque plus le crime de ses désirs.
(P. 63)
Commenter  J’apprécie          150
Nous lisions ensemble à la lueur du feu. Elle y jetait souvent des lettres que son mari lui envoyait, chaque jour, du front. A leur inquiétude, on devinait que celles de Marthe se faisaient de moins en moins tendres et de plus en plus rares. Je ne voyais pas flamber ces lettres sans malaise. Elles grandissaient une seconde le feu et, somme toute, j'avais peur de voir plus clair.
Commenter  J’apprécie          150
L'instinct est notre guide ; un guide qui nous conduit à notre perte.
Commenter  J’apprécie          158
Si la jeunesse est niaise, c'est faute d'avoir été paresseuse. Ce qui infirme nos systèmes d'éducation, c'est qu'ils s'adressent aux médiocres, à cause du nombre. Pour un esprit en marche, la paresse n'existe pas. je n'ai jamais plus appris que dans ses longues journées qui, pour un témoin, eussent semblé vides, et où j'observais mon cœur novice comme un parvenu observe ses gestes à tables.
Commenter  J’apprécie          150
Ce n'est pas dans la nouveauté, c'est dans l'habitude que nous trouvons les plus grands plaisirs
Commenter  J’apprécie          150
« Décidément, j’avais encore fort à faire pour devenir un homme. » (p. 79)
Commenter  J’apprécie          140






    Lecteurs (15116) Voir plus



    Quiz Voir plus

    le diable au corps

    1. Quel âge a le narrateur au début de la guerre ?

    12 ans
    15 ans
    8 ans
    20 ans

    9 questions
    525 lecteurs ont répondu
    Thème : Le Diable au corps de Raymond RadiguetCréer un quiz sur ce livre

    {* *}