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Citations sur Zona Frigida (122)

En l'espace d'une minute, le brouillard gris s'est dissipé en laissant derrière lui des touffes cotonneuses, et entre elles, j'ai aperçu un ciel radieux, d'un bleu intense. Soudain j'ai cru assister à la création du monde. Le soleil nous a inondés. Le ciel s'est tendu dans un arc de cercle, et l'horizon était de nouveau là. Tout à coup je n'étais plus sur une plage, mais au pied d'une montagne. Une haute montagne cuivrée qui se dressait derrière nous.
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La nature semblait morte. pas de coquillages au bord de l'eau, aucune algue. Uniquement de l'eau salée clapotant contre les pierres.
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Quand les gens me trouvent antipathique, j'en suis soulagée, car je n'ai plus besoin de me conduire comme il faut.
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Je me suis vue soudain crever son oeil avec un couteau pointu, j'ai cru entendre le bruit chuintant et poisseux que ferait la cornée quand la pression derrière l'oeil céderait, et j'ai visualisé le liquide clair et gélatineux, salé comme de l'eau de mer, qui jaillirait de la blessure.
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Des gens pleins aux as, venant des quatre coins du monde, à la recherche de sensations fortes. Des gens qui en avaient assez de monter à dos de chameau en Egypte, de se promener en gondole à Venise, ou d'écouter, avec un mélange de peur et de jubilation, les sirènes de police devant leur hôtel à Manhattan.
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Le panorama était complètement irréel, au-delà de tout ce que l'on pouvait imaginer. J'en étais bouche bée. Jamais je n'avais vu un paysage aussi fabuleux.
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Je suis en voyage, me suis-je dit. Je n'ai plus d'identité. Celle-ci disparaît quand on est loin de chez soi. On n'a pas de travail, pas de domicile, pas de livres sur les étagères qui permettraient aux gens de savoir ce que vous lisez et qui vous êtes.
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Pour être tout à fait honnête, je suis partie au Spitzberg pour picoler. Je me le suis avoué à haute voix, un jour, en plein mois d’août. J’ai soudain tout laissé tomber pour m’inscrire à un voyage qui allait me coûter la peau des fesses. Mais, d’après le tour-opérateur, j’étais assurée de voir un grand nombre d’animaux sauvages dans un environnement à vous couper le souffle. Cependant cette promesse me posait un problème. En effet, comment peut-on vous garantir une telle expérience? Au Spitzberg, la nature est d’une beauté exceptionnelle, tout le monde le sait. Mais en ce qui concerne les animaux, j’étais plus dubitative. Un ours blanc en colère, un morse endormi, ça se commande, ça? La brochure présentait la photo d’un ours blanc qui passait la tête par un hublot en se léchant les babines. Des baleines aussi faisaient partie du package. Manifestement, l’agence ne laissait rien au hasard. C’était assez bluffant.
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_ Ecoutez ça, a-t-il dit, c'est extrait d'un vieux récit d'un chasseur hollandais... " Le Spitzberg est inhabitable parce que le pays se situe dans la zone froide du monde, appelée Zona frigida, où le climat est si rude que les animaux sont devenus tout blancs."
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Je ne suis pas pessimiste, je suis réaliste. C’est pour ça que je suis si vieux.
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