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Citations sur Zona Frigida (122)

La caricature c’est l’art de se foutre des gens avec tendresse. Exagérer ce qui est révélateur et laisser de côté ce qui est banal.

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Quand tout va bien, les gens superstitieux paniquent et se disent : ça ne peut pas durer, il va y avoir un problème, forcément.
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Et j'ai su à cet instant que j'avais lâché prise. J'étais entière. A l'âge de trente-cinq ans, j'étais enfin en état de faire un choix en toute liberté.
Et j'ai pensé : Peut-être que ceci est Dieu. Que cette montagne, cet océan et ce soleil sont Dieu.
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Ils se chuchotaient des mots doux à l'oreille, comme le font les amants -- comportement on ne peut plus énervant pour les autres, sauf pour ceux qui ont encore en mémoire l'état de psychose dans lequel on se trouve quand on est amoureux.
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j'ai été réveillée par un soudain remue-ménage et des cris. Mon sang n'a fait qu'un tour. Est-ce qu'on était en train de tomber ? De s'écraser ? J'ai regardé par le hublot. L'avion descendait à travers les nuages, ouvrant la voie aux rayons de soleil. Je me suis redressée, pleinement consciente, et j'ai cligné des yeux.
Des montagnes. Partout. Plates, larges, enchevêtrées, brunes avec des cols noirs, entrecoupées de ruisseaux scintillants formés par la fonte des neiges. Le panorama était complètement irréel, au-delà de tout ce que l'on pouvait imaginer. J'en étais bouche bée. Jamais je n'avais vu un paysage aussi fabuleux.
L'avion s'est penché sur le côté, j'avais maintenant les montagnes en face. De larges vallées entre des parois nues, lisses, couvertes de velours sombre qui engloutissait la lumière. Pas un mouvement. Le calme total. Ni arbres, ni végétation qui auraient pu bouger au gré du vent et amener des changements de couleurs. De vieilles montagnes immuables, présentes depuis des siècles, pour les yeux de personne. Et moi, j'avais vécu trente-cinq ans sans savoir qu'elles existaient, à portée de vol.
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Svalbard, le nom norvégien pour le Spitzberg, signifie " le pays des côtes froides". Mais que la côte soit recouverte de glace à ce point, sans la moindre trace de roche ou de montagne, je n'en revenais pas.
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-Georg, lui ai-je chuchoté dans l’oreille. C’est quoi le sens de la vie ?
-Le sens ?
-Oui, ce qui fait qu’on a envie de rester en vie. Et d’être heureux.
-C’est de comprendre… de saisir vraiment que…
-Que quoi ?
-… qu’un jour on sera mort.
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J'avais perdu la faculté de peindre la beauté. Impossible de fixer sur le papier ce panorama.Quelque chose de l'ordre du soleil couchant sur le désert de Gobi ou de l'arc-en-ciel au dessus des chutes du Niagara, quelque chose d'absolument unique, qui portait en lui-même sa propre finalité. Mais un paysage que je portais dorénavant aussi en moi, parce que j'en faisais partie à présent, je baignais moi aussi dans cette lumière qui me donnait envie de peintre avec des peintures à l'huile et non plus avec un feutre noir.
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Mes rêves étaient vides, mais baignés d'une lumière noir et rouge. Des vagues, des secousses sans contenu précis. Le canapé tanguait. J'ai couru à travers le terminal pour atteindre les toilettes, j'ai vomi de la bile, faut dire que je n'avais rien mangé depuis longtemps. Le miroir m'a renvoyé l'image d'un visage mis à nu. j'ai sorti les lunettes de soleil de mon sac.
Dehors il tombait de la neige fondue :des plumes blanches qui fondaient sur le bitume noir.
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Elle avait envie de rencontrer un ours blanc, mais il fallait qu’il soit inoffensif. Rien ne devait être dangereux, seulement extraordinaire, exotique et surtout écologiquement correct….



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