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Citations sur Zona Frigida (122)

Tout penaud Frikk regardait le phoque sur la plaque de glace, incapable de profiter du spectacle dans la mesure où il ne pouvait pas le photographier
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Je me sens toujours mal à l’aise avec les Japonais et leurs sourires automatiques qui semblent venir de je ne sais où, sans raison apparente . Comment font-ils quand ils sont vraiment heureux ?
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Svalbard, le nom norvégien pour le Spitzberg, signifie "le pays des côtes froides". Mais que la côte soit recouverte de glace à ce point, sans la moindre trace de roche ou de montagne, je n'en revenais pas. Sigmund avait aussi ajouté que le mur que nous voyions ne constituait qu'un dixième de la hauteur totale. La glace se promongeait sous l'eau, en profondeur. Et tout en bas, il y avait la terre ferme. Des rochers, des sommets arrondis que la pesanteur maintenait au fond. Ce n'était vraiment pas un lieu de villégiature pour ceux qui aimaient s'attarder aux terrasses des restaurants, avec des ombrelles en papier dans leurs coktails.
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Quand tout allait bien, je vivais à fond la situation.
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J'étais toujours plantée là. Sa tête faisait la largeur de mon évier, ses pattes avaient la taille de mes coussins de canapé. C'était le genre d'ours qui, à deux mètres d'une plaque de glace, jaillit hors de l'eau en l'espace d'une seconde pour se jeter sur un phoque...
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L'animal avait une patte couverte de boue et une petite blessure sur un côté du museau. Il dilatait ses narines, je voyais le rose sur un fond noir, il a relevé la tête de quelques centimètres, sans détacher son regard de moi. Il avait les yeux vides, étroits et noirs. Un ours. Pourquoi était-ce si difficile à dire?
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J'aurais voulu dire quelque chose, ouvrir la bouche. C'est ce qu'on m'avait appris quand j'étais petite. J'avais envie de dire à Pia :"Un ours". Deux mots brefs, trois fois rien. Mais rien ne sortait. Ma langue était comme pétrifiée dans ma bouche et mes pieds collés au sol avec de la glu extraforte. Ca bourdonnait dans ma tête. Seuls mes yeux semblaient fonctionner normalement, je sentais même la pulsation de mon nerf optique.
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Nous longions une immense plaque de glace à tribord. Un mur de glace sans aucune terre ferme en vue. J'ai regardé derrière nous : que de la glace. Devant nous : que de la glace. Impossible de voir la hauteur du mur. Les oiseaux dans le sillage du bateau ne pouvaient pas nous renseigner. J'ai essayé de suivre le mouvement des vagues, dans l'espoir de mesurer le moment où elles se briseraient au sommet. Peine perdue.
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Les nuages se sont dispersés au-dessus de nos têtes, un ciel lisse et soyeux est alors apparu et, en dessous, l'océan aux eaux calmes, constellées du blanc des plaques de glace flottante, a scintillé sous la lumière du soleil.
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La mer. Dans des tons gris et blancs. Le ciel aussi était blanc. L'horizon et les couleurs avaient disparu. De la pluie et de la neige fondue balayaient les vitres et s'amassaient en une masse gluante.
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