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Chronique des événements de l'année écoulée 2011.
C'est toujours aussi désopilant.
Entre la querelle des retraites, le duc de Chantilly plombé, le duc de Valenciennes considéré comme un dindon, Fukushima mon amour, le sacre du roi Ouattara, le bébé électoral , la honte à New York, toute une savoureuse galerie de portraits défile sous nos yeux.
Et notre Intense Monarque qui dirige tout cela de main de maître...
On a presque mal au coeur en refermant le livre, à se demander s'il y aura une suite..enfin on n'espère pas trop quand même...
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Lire ces chroniques avec deux années de décalage lors de la parution de l'édition poche permet de mieux apprécier la pertinence et l'intelligence du texte de Patrick Rambaud. Lors de la précédente chronique j'avais ressenti au-delà de l'humour grinçant et de la caricature un écoeurement de l'auteur face à la dérive droitière et populiste du discours et de l'action politique de Nicolas Sarkozy et son gouvernement. Cette fois-ci c'est plus tôt un ras le bol et une envie certaine que ce quinquennat s'abrège rapidement.. Certes en lisant cette chronique avec deux années d'écart on connaît l'issue de l'histoire. Néanmoins, cette lecture est intéressante pour nous remémorer des faits, des discours d'il y a deux ans, de mettre ces actions et ces mots en face de l'action du nouveau président et de son gouvernement. Et ainsi peut-être relativisé la caricature de l'action du précédent président et espérer que Patrick Rambaud aura le courage politique et intellectuel d'écrire ces mêmes chroniques, peut-être dans un style différent, pour le quinquennat de François Hollande (François III)....
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Par un mystère mathématique que je ne parviens pas à élucider, la cinquième chronique du règne de Nicolas Ier ne couvre pas l'ultime année du quinquennat de Nicolas Sarkozy.
Les événements qui y sont relatés s'étalent de l'été 2010 à l'été 2011.
Quel était l'état de l'opinion publique à l'époque ? L'antipathie grandissante qui allait conduire un an plus tard à la défaite de Nicolas Sarkozy avait-elle déjà grossi ?
Sans doute. Mais on ne l'avait pas encore mesuré.
On vivait avec deux illusions :
- la première était que Nicolas Sarkozy, génie de la politique, auteur en 2007 d'une campagne présidentielle époustouflante, avait plus d'un tour dans son sac et réussirait à subjuguer la France une fois de plus ;
- la seconde était que la gauche désunie n'offrait pas d'alternative crédible.
Ce sentiment a culminé un certain matin de dimanche du mois de mai, à l'annonce de la nouvelle stupéfiante arrivée de New York : DSK croupissait dans une geôle new-yorkaise, arrêté pour avoir harcelé une femme de ménage de l'hôtel Sofitel. Patrick Rambaud sous-estime peut-être l'effet de sidération qui balaya la France ce jour-là. Jamais sans doute depuis le décès de Félix Faure entre les bras de Marguerite Steinheil, le politique et le graveleux ne se rencontrèrent-ils dans un tel fracs.
A l'époque, la présidentielle de 2012 semblait gagnée d'avance faute de combattant ....
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Fini, on ne rigole plus. Cinq ans, c'est long, et Patrick Rambaud semble ne plus en pouvoir de raconter la triste chronique de la présidence de Nicolas 1er. Si la lecture des volumes précédents m'avaient, presque à chaque page, fait éclater de rire alors que je me délectais du talent d'écriture et d'invention de l'auteur, cette dernière chronique m'a presque donné la nausée par sa description froide et lucide de l'enchaînement des événements de l'année passée. le projet littéraire qui porte l'auteur depuis 2007 - sorte de chronique contemporaine à la Saint-Simon du pouvoir - , arrive semble-t-il à ses limites. le ton est par conséquent plus grave, en quelque sorte plombé par une réalité qui donne difficilement à rire. La lecture de ce petit volume n'en est pas pour autant à négliger. Entre discours de Grenoble, chasse aux romanichels, passage en force pour la réforme des retraites, printemps arabe, guerre de Lybie, Fukushima, affaires d'État et j'en passe, un aide-mémoire, oh combien utile, en ces temps où quelque-uns veulent penser que le "Peuple" n'a pas de mémoire.
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Voici les cinquièmes chroniques du règne de Nicolas 1er et donc l'avant-dernier de la fabuleuse série humoristique crée par Patrick Rambaud. Dans celui-ci, on sent, dès le début, un petit essoufflement et peut-être une lassitude de l'auteur, car les péripéties du monarque provoquent beaucoup moins d'éclats de rire que les tomes précédents.

L'histoire se situe entre l'année 2010 et 2011, on assiste donc à la réforme des retraites passée en force nonobstant les manifestations, au printemps arabe et à la guerre en Libye, à la grossesse de la femme de sa majesté et à l'affaire du Sofitel à New-York.

Mais finalement, ce qui transparaît à travers ces chroniques, c'est surtout à quel point la politique française est en crise depuis au moins trente ans, et on assiste donc aujourd'hui à des hommes politiques qui se battent non pour des idées mais pour leur place. D'ailleurs, il n'y a plus d'idées en politique parce qu'elles ont été remplacées par les effets de communication; de cette façon on fausse les chiffres du chômage ou de la délinquance à des fin électorales ou on pointe le doigt sur des faux problèmes pour éviter d'affronter les vrais problèmes.

Tout ça pour dire qu'on n'est pas sortis de la mouise !
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Patrick Rambaud poursuit donc son entreprise de démolition. Pour la 5e fois, il nous narre une année du règne de Nicolas Ier, à qui, dès l'abord, il adresse une supplique intitulée :
Adresse à notre déprimante Majesté afin qu'elle prenne ses dispositions et la porte
Supplique qui s'achève par un cri qu'on a beaucoup entendu et lu en Tunisie, en Lybie, en Égypte… l'an dernier : "Dégagez, Sire".
Dans les précédents numéro d'un série qui a démarré en tonalité mineure, on a connu Rambaud amusé, légèrement agacé, mutin, … à l'égard de celui qui lui a inspiré cette série. J'ai lu des passages réellement hilarants comme l'installation de Mouamar le Cruel et de ses tentes dans les jardins de l'Élysée. Dans nouveau volume, Rambaud a dépassé ce stade : il est au bord de l'exaspération et il ne rit plus, même si la lectrice que je suis a pris bien du plaisir à la lecture…
Suite sur mon blog
Lien : http://artetlitterature.blog..
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Fidèle lectrice de ces savoureuses chroniques, il me fallait lire le 5ème tome avant le premier tour des élections.

Alliant ironie et information, le tout dans un style enlevé, Patrick Rambaud réussit une fois de plus à réjouir le lecteur.
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Nicolas Sarkozy a-t-il la stature de Louis XIV ?
Patrick Rambaud a-t-il le génie du duc de Saint-Simon ?
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Toujours aussi drôle, une piqûre de rappel de l'année écoulée et des actions de Notre Bienfaisant Souverain!!!
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histoire revisitée satiriquement avec beaucoup d'humour et de réalisme de la présidence de Nicolas Sarkozy de 2007 à 2012. Sympa, mais se farcir les cinq tomes à la suite c'est trop !
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