Par un mystère mathématique que je ne parviens pas à élucider, la cinquième
chronique du règne de Nicolas Ier ne couvre pas l'ultime année du quinquennat de
Nicolas Sarkozy.
Les événements qui y sont relatés s'étalent de l'été 2010 à l'été 2011.
Quel était l'état de l'opinion publique à l'époque ? L'antipathie grandissante qui allait conduire un an plus tard à la défaite de
Nicolas Sarkozy avait-elle déjà grossi ?
Sans doute. Mais on ne l'avait pas encore mesuré.
On vivait avec deux illusions :
- la première était que
Nicolas Sarkozy, génie de la politique, auteur en 2007 d'une campagne présidentielle époustouflante, avait plus d'un tour dans son sac et réussirait à subjuguer la France une fois de plus ;
- la seconde était que la gauche désunie n'offrait pas d'alternative crédible.
Ce sentiment a culminé un certain matin de dimanche du mois de mai, à l'annonce de la nouvelle stupéfiante arrivée de New York : DSK croupissait dans une geôle new-yorkaise, arrêté pour avoir harcelé une femme de ménage de l'hôtel Sofitel.
Patrick Rambaud sous-estime peut-être l'effet de sidération qui balaya la France ce jour-là. Jamais sans doute depuis le décès de
Félix Faure entre les bras de Marguerite Steinheil, le politique et le graveleux ne se rencontrèrent-ils dans un tel fracs.
A l'époque, la présidentielle de 2012 semblait gagnée d'avance faute de combattant ....