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Une envie d'une bonne lecture sans prendre de risques ? Un bon vieux Ian Rankin d'occasion fera l'affaire, et celui-ci, âgé de 23 ans, a vieilli comme un bon whisky. L'intrigue est complexe, comme souvent lorsque l'urbanisme est au centre de compromissions, mais si elle tient en haleine c'est toujours l'inspecteur Rebus et son mal de vivre qui tient la vedette, avec la ville d'Edimbourg en toile de fond et en pleine mutation. On a donc un brin de nostalgie, l'amertume d'un flic expérimenté mais pestiféré, des réparties fines même chez le moindre second rôle, et un coup à l'estomac quand l'ennemi juré de Rebus, le caïd Cafferty, sort de prison avant l'heure pour reprendre « sa » ville. Je ne me lasse pas de Rebus et de ce monde désabusé qui tourne autour de lui, entre alcool et solitude, simplement parce c'est très bien écrit et empreint d'humanité.
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Encore une enquête laborieuse pour l'inspecteur Rébus. Pas la meilleure, ni la plus passionnante, même si Ian Rankin a tissé une intrigue habile en reliant plusieurs enquêtes qui sont subtilement liées.
Rébus joue les chefs d'orchestres avec une équipe de 5 enquêteurs dont un ambitieux qui va lui couter cher.
Tout n'est que ténèbres, même si on ne voit pas Rébus sombrer dans cet épisode, il vit avec ses addictions à l'alcool et à la cigarette comme un dernier tour de piste. La retraite est proche et beaucoup veulent se débarrasser de lui.
Seul élément de lumière Siobhan Clarke, sa fille spirituelle, qui maintient ferme la barre de sa vie, sans dériver comme Rébus.
L'univers de Rébus se resserre autour de lui. Entre le masochisme de l'inspecteur Rébus, et la revanche de Big Ger Rafferty, le caïd tout juste sorti de prison, il y a comme une oppression sur sa poitrine, et ce n'est pas hélas la première ni la dernière fois qu'il se fait rouler dans la farine par Cafferty. Entre ces deux là, la partie d'échec verra le sacrifice de nombreuses pièces.
Bref malgré une lassitude de toute cette noirceur, c'est tout de même une lecture prenante et saisissante. du grand Ian Rankin. Pas le meilleur, mais bon.
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Même si ce 11ème épisode des aventures de John REBUS n'est pas le meilleur, faute à une intrigue très embrouillée aux nombreux personnages (3 enquêtes différentes, on s'y perd parfois un peu !), il m'a pourtant procuré un très bon moment de lecture.
Suivre l'évolution des personnages et de la ville d'Edimbourg est un réel plaisir, tant l'auteur sait nous les décrire de manière parlante et attachante. Je me réjouis à l'avance de retrouver John REBUS pour savoir comment se déroulera la suite de sa confrontation avec son ennemi préféré, le Big Ger CAFFERTY, avec lequel il entretient une relation ambigüe.
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Peut être pas le plus aboutit en terme d'intrigue mais quel plaisir de retrouver Rebus ainsi que tous les personnages récurrents de la série, "Big Ger" Cafferty et Siobhan Clarke en tête. Plusieurs cadavres inexpliqués, sans rapport apparent, lancent Rebus dans une quête à plusieurs niveaux, impliquants de nombreux personnages, politiques, hommes d'affaires, plus ou moins, plutôt moins, recommandables. Côté ambiance de travail, Rebus a maille à partir avec un "golden boy" chouchou de la hiérarchie, gonflé d'ambition, mais incompétent sur le terrain, qui en plus, s'en prend à Siobhan, la harcèle sexuellement, ce qui a le don, on l'imagine, d'énerver notre enquêteur/protecteur de Rebus, en proie lui-même à ses vieux démons, alcool et incompatibilité d'humeur avec ses supérieurs. Si on ajoute à cela, un retour sur le terrain de son ennemi juré, le grand manipulateur machiavélique "Big Ger" Caferty, et sa relation amour/haine qu'il entretient avec Rebus, on a un cocktail explosif, qui fonctionne à merveille. Un régal! un brin compliqué mais tellement prenant, pour le peu qu'on suive la série depuis le début, c'est à mon avis, indispensable pour apprécier pleinement tous les ressorts de cette histoire.
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J'ai bien aimé cette ambiance plutôt sombre avec ce personnage torturé et cadrant parfaitement dans cet Edinburgh hivernal et humide. Pour ce qui est de l'intrigue, elle est restée pour moi à l'image de l'ambiance. Sombre et tortueuse, j'ai perdu pied, probablement par manque de concentration.

Peut être pas le type de polar qui me convient réellement.
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J'ai apprécié mais sans non plus me donner l envie de lire la série de l'inspecteur Rebus.

Edimbourg, alors que des travaux sont effectués, un squelette est découvert dans une vieille cheminée. Peu de temps après, c'est le candidat au Parlement qui est assassiné. Et pour finir, un SDF se jette d'un pont... SDF avec une véritable fortune sur son compte en banque !
L'inspecteur Rebus va devoir résoudre ces mystères: ces morts sont-elles liées?
Entre pression politique, ambition de jeunes aux dents longues et problème d'alcool, Rebus va avoir fort à faire dans cette enquête...

Beaucoup de personnages et de description d'Edimbourg rendent l'intrigue assez lente.
Les vieux amis refont surface - même si ce n'est pas indispensable il est donc préférable d'avoir lu les tomes précédents.
L'inspecteur Rebus est un personnage intéressant avec ses atouts mais aussi ses démons - entre son métier et son addiction, il a perdu sa famille et n'a que peu d'amis.
Mafia, intérêt politique, argent, détournement sont autant de thèmes abordés dans ce roman.

A découvrir...
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Rankin, nous amène encore une fois visiter la belle et mystérieuse Edimbourg. J'ai encore une fois été embarqué dans les aventures de l'inspecteur Rebus, auquel je m'attache de plus en plus, je trouve que l'on découvre une nouvelle facette de son personnage dans ce roman, il est plus tendre, presque paternel surtout envers sa collègue Siohban. le personnage de Lindford est vraiment antipathique, ce genre de garçon prêt à tous pour réussir m'hérisse le poil !
J'ai beaucoup apprécier le fait que les histoires finissent pas se rejoindre, on s'en doute assez vite mais le tout est de savoir comment. Ca aurait pu être un coup de coeur mais parfois c'était un peu difficile à suivre, avec ses histoires d'immobiliers et les nombreux noms cités.
Toujours est il que Rankin est vraiment un de mes auteurs favoris!
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C'est le hasard qui m'a fait lire ce polar (cadeau pour deux livres achetés). J'ai donc fait connaissance avec Rebus dans sa onzième enquête. Est-ce pour cela que je n'ai pas plus accroché ? Je l'ai lu sans réel déplaisir mais sans vraiment de plaisir non plus. L'inspecteur bourru, solitaire, à la vie plus ou moins ratée, alcoolique et accro à la cigarette, en délicatesse avec sa hiérarchie ne m'a pas semblé très original.
Quoi qu'il en soit voici le pitch : un cadavre vieux d'une vingtaine d'années retrouvé lors du chantier de transformation d'un hôpital en parlement écossais, un candidat au dit nouveau parlement issu d'une famille importante qui est tué sur ce même chantier, un SDF avec un compte en banque bien garni qui saute d'un quai. Bien sur il y aura un lien entre tous ces éléments.
Je pense que j'en resterai là avec Rebus, non pas qu'il soit indigeste mais il y a tant de polars que je tenterai plutôt une autre série.

Challenge ABC 2017-2018
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Déroutant, désabusé, désavoué : Rebus.
L'inspecteur Rebus ou Rrrébus avec l'accent écossais qui a son petit poids, évidemment.

Evidemment tu traînas les bars, tu bus et tu rebus. Mais inspecteur tu as une voiture et une sirène : Edimbourg c'est près de la mer, non ? Tu pris peu les transports en commun. Une faille : le rêve d'un tramway nommé désir ? Plus encore Morse que Columbo. Sûrement pas Harry, ni Burma.

Non verbis sed rebus. Classique, psychologique, torturé. Tort, tu, eux. Lent, évidemment. Et des relents du passé. Ah, les ordures !

"- Je prendrai un Macallan, fit Rebus.
-Vous avez l'oeil exercé, je vois fit Cammo. Et vous, inspecteur Linford ?
Rebus fut surpris de l'entendre demander un Springbank. Grieve sortit deux verres d'un petit placard et les remplit généreusement." p.74

D'Edimbourg je me souviendrai toujours du Tatoo festival, mais plus encore d'un repas complet aux whiskies, de l'apéro au dessert en passant par le saumon fumé et la panse de brebis farcie. Accord parfait, un sans faute. YES !!! Mais aucune chance de rencontrer Rebus dans ce restaurant chic au pied de la rampe du château. Linford, jeune carriériste aux dents longues, peut-être. Je ne sais pas, je n'ai pas pensé à regarder si le parquet était rayé.

Il faut dire qu'à l'époque je n'avais pas encore lu Ian Rankin. Une lacune, certes. Finalement comblée, comme les remblais et fondations de cette histoire qui nous entraîne dans le milieu de la construction et ... dans les bas fonds ... de l'âme humaine.

Alors trop âgé ? Dégagé ? Dérouté ?
Rebus : Buté ? Rebuté ?
J'ai bien aimé !
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Quelque peu déçu par ce roman de Ian RANKIN. Bien sûr, "Du fond des ténèbres" (Ed.: le livre de poche, n°37135) reste une enquête de l'inspecteur Rébus,et donc, on a droit à son côté borderline, son besoin de boire et fumer, son intuition lente mais sûre, les incompréhension notoires entre lui et sa hiérarchie ou les envies de claques qu'on voudrait voir donner au jeune enquêteur arriviste qui ne demande qu'à briller et, pour cela, à l'enfoncer... Bref, c'est un vrai RANKIN, avec ses ingrédients habituels. Alors, pourquoi la sauce n'a-t-elle pas pris avec le même enthousiasme que lors de mes lectures précédentes? D'abord, parce que l'histoire en elle-même est peut-être trop compliquée? Ensuite aussi, et surtout, parce que le procédé d'écriture commence à m'être trop familier. Il reste que cette lecture peut rester un bon moment de détente, un livre qu'on peut lire dans le brouhaha des gares, métro ou salles d'attente des hôpitaux. Il ne nourrit pas son homme, il le distrait ... mais, après tout, n'est-ce pas ce qu'on demande à un Polar?
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Jaune, le rébus ? Non, John Rebus !

Salut, moi c'est John, Rebus, drôle de nom pour un flic. Je suis d'Edinburgh, mon père est Ian Rankin, il m'a collé tous les défauts possibles, je fume, je bois etc..., mais question traque des malfrats de toute espèce je suis au TOP. Tout ça a commencé lorsque j'ai quitté l'armée pour rentrer chez les flics, c'est ce qui y ressemblait le plus. Ma première enquête à Edinburgh, que je connais comme ma poche, a consisté a mettre sous les verrous, le fameux ............ d'Edinburgh. Un frappé rodant dans la bibliothèque, tuant de très jeunes filles…sans lien apparent entre elles.

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