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La dernière enquête de l'inspecteur John Rebus

Il l'avait dit et il a tenu parole,(ouais, mais entretemps il a changé d'avis, le bougre) il n'écrirait pas que du Rebus. Au départ treize enquêtes, en fait seize, personne ne s'en plaint, s'pas ?
Dix jours avant le départ en retraite de Rebus, le meurtre d'un poète russe à Edimbourg pose quelques soucis à la police ainsi qu'au monde politique. L'enquête doit être menée avec des pincettes et des gants blancs, du sur mesure pour Rebus. Comme à son habitude l'inspecteur ne respectera pas grand monde, ni écossais, ni russes auront le droit au moindre ménagement, député(e)s ou pas, diplomates ou pas c'est du pareil au même, tous suspects. Les plaintes arrivant sur le bureau du boss de la police d'Edimbourg, l'adjointe de rebus (future inspecteur à la place de ce dernier), Siobhan (prononcer Si-Wan à la gaëlique) Clarke récupéra l'enquête tout en restant en contact avec son ex-chef lequel est mis sur la touche jusqu'à son départ.
De milieux interlopes en bars louches, malfamés ou huppés d'Edimbourg en passant par le parlement et le consulat russe, le père John ne loupera personne, constante de sa droiture et de son honnêteté quitte, une fois de plus à lui savonner la planche direction l'enfer dur et brûlant. N'empêche que c't'homme trouvera la solution, certes on bouscule et on accule dans les derniers retranchements mais le résultat est là. Il pourra jouir d'une retraite bien méritée, dans son fauteuil préféré à écouter du rock tout en sirotant son whisky préféré ou en tirant des plans sur la comète avec les alcoolos de l'Ox, bref à s'emmnuyer comme un rat mort.
Le parlement écossais est construit et nous avons droit à une sympathique visite guidée, au passage quelques nationalistes en rajoutent une couche et Rankin de nous faire un descriptif intéressant de l'état actuel de l'Ecosse où les banques et les financiers font des roucoulades aux nouveaux riches, tels les milliardaires russes (il n'y a pas que chez lui, qu'il se rassure), pots de vin, parties fines, filatures musclées, un ramassis de faux c..ls de première.
Dans sa dernière enquête Doyle fait mourir Holmes lors d'une grande bagarre avec son ennemi Moriarty, parallèle voulu ou non, dans cette ultime enquête de Rebus, Big Ger Cafferty, ennemi désigné tout au long de la série, lui est agressé, non par Rebus qui est accusé à tort, mais par un vengeur masqué dont le masque sera ôté par John pour sauver sa peau et parce que, finalement, il l'aime bien ce Cafferty.
J'ai pris du plaisir à lire ce livre que je réservais pour plus tard, une fin n'est jamais gaie, mais comme j'ai reçu un message de Ian Rankin m'annonçant le retour de Rebus pour une palanquée d'enquêtes à paraître, ce qu'il a fait depuis lors. Rien ne s'opposait plus à cette lecture.
A mon âge on a les plaisirs que l'on peut...

Sherlock aussi a ressuscité, à la demande générale des lecteurs !

Allez-y c'est tout bon, les fidèles lecteurs le savent de toute façon et l'intrigue bien menée possède un dénouement surprenant et loin d'être ce à quoi on pouvait s'attendre et, comme le dit si bien Holmes :

- Quand on élimine l'impossible, ce qui reste, aussi improbable qu'il soit, est la vérité.

C'est bien vrai ma foi du moins en littérature...
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À une semaine de la retraite, l'enquête sur le meurtre d'un poète russe va remettre John Rebus en présence de son vieil ennemi Cafferty, l'intouchable caïd d'Edimbourg. Ses investigations le mèneront dans les magnifiques bâtiments du Parlement, il s'intéressera à une importante banque d'affaires ainsi qu'à des oligarques moscovites.
Superbe dernière enquête aux rebondissements et à la fin inattendus.
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Mettez le champagne au frais : John Rébus prend sa retraite dans dix jours ! Nombre sont ceux qui se réjouissent, et pas toujours en silence ! Nombre sont ceux qui se réjouissent, et pas toujours en silence ! Certains en dansent presque de joie dans la rue mais chut !Et pendant ces dix jours, que va faire Rébus ? Rester bien tranquillement dans son bureau, à songer à ses futurs loisirs ? Non : il enquête, sur un meurtre aux multiples ramifications.
La victime ? Un poète russe, un dissident, comme on dit, en lice pour le prix Nobel. Manque de chance, coïncidence : des industriels russes se pressent à Edimbourgh, pour investir en Ecosse, tisser des liens, à l'heure où l'Ecosse souhaite son indépendance et où certains politiciens interviennent avec beaucoup de prévenance dans l'enquête. Ben voyons !
Prendre des gants avec ces messieurs de la haute, ceux qu'il ne faut surtout pas déranger ne fait pas partie des habitudes de Rébus, et ce n'est pas à quelques jours de la retraite qu'il les modifiera ! Il y laissera même quelques plumes. Surtout quand il découvre des liens avec le caïd Cafferty, son ennemi de toujours, qu'il essaie de faire tomber depuis son arrivée à Edimbourg, puis avec les descendants d'un trafiquant que son témoignage a conduit en prison des années plus tôt. le passé est toujours bien présent. Et les enquêtes sont parfois bien plus simples qu'il n'y paraît.
Que dire de plus ? Si ce n'est que ce polar est excellent et qu'il montre les liens tissés entre les deux ennemis de toujours. Quand Rebus est entré dans la police, on lui a dit qu'" iln'y a que deux équipes… nous et eux. " Ce n'est pas aussi simple, ni 2006, ni l'année où il a commencé.
Un excellent roman policier écossais. A bientôt John Rebus !
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Et voila, dernière enquête de l'inspecteur John Rebus : il part, enfin, à la retraite.
L'histoire : Rebus et Siobbhan Clarke sont chargés d'enquêter sur l'assassinat d'un poète russe : meurtre crapuleux, politique...?
L'originalité du récit : on vit la dernière semaine de Rebus en tant qu'inspecteur au jour le jour.
On retrouve le vieil ennemi de notre inspecteur, Cafferty, et il voudrait bien coincer avant de tirer sa révérence.
Siobbhan Clarke a également une place de choix dans ce roman, on assiste à une sorte de relai entre le vieux flic et la plus jeune, même si j'ai beaucoup de mal à croire que Ian Rankin va abandonner son personnage fétiche, comme ça, à la retraite...
On plonge comme d'habitude avec plaisir dans les rues et dans les pubs d'Edimbourg.
L'enquête est toujours bien ficelée, même si, je l'avoue, ce n'est pas ma préférée : je préfère Rébus un peu plus "disjoncté" .
Un bon polar, que les fans de Rébus ne peuvent pas rater.
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Plus pugnace et tenace que jamais, Rebus va se montrer habile pour démêler tous les fils d'une affaire passablement trouble mais aussi démonter les coups tordus et mettre en émoi les milieux politiques et financiers. Sans état d'âme ou presque... Ian Rankin montre dans ce chant du cygne une grande virtuosité tant dans les dialogues vifs et mordants que dans la conduite d'une intrigue baignée d'une lumière nostalgique.
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J'avais fait la connaissance de John REBUS en 2017 ( il y a 6 ans maintenant), alors qu'il était jeune retraité, avec "Debout dans la tombe d'un autre", j'avais adoré et j'ai lu les suivants au rythme d'un par an, avec toujours autant d'intérêt.
Puis je me suis dit que je devrais tout reprendre depuis le début, j'ai donc commencé il y a 3 ans exactement, et je suis arrivé en cet automne 2023 à cette "dernière enquête de l'inspecteur Rebus" comme est sous-titré ce livre " Exit Music" qui porte bien son nom donc, puisqu'elle commence 10 jours avant son départ à la retraite.
Et je peux affirmer que pour moi, Ian RANKIN est l'un des meilleurs écrivains de polars, qui, de plus, a des goûts musicaux que je partage, et je suis heureux car je sais que je vais encore me régaler maintenant avec les trois derniers (?) de la série.
Pour ce qui concerne ce roman-ci, j'ai vraiment beaucoup aimé l'histoire et la résolution de l'enquête, les personnages sont nombreux et leurs liens ambigus, les relations entre politiques, banquiers, affairistes, malfrats, oligarques russes sont très compliquées mais passionnantes, et surtout les deux personnages principaux, John et Siobbhan, sont "au top" !
Vous aurez compris que c'est l'un de mes préférés de la série.
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Il est dit que ce n'est qu'au moment où il s'apprête à tirer sa révérence que je ferai la connaissance de John Rebus, le héros récurrent de la scène policière écossaise ! Après dix-sept apparitions de bons et loyaux services dans les romans de Ian Rankin, le voilà qui se prépare à prendre sa retraite, dans une semaine exactement ! Pourtant il n'aura pas le temps d'y penser beaucoup car dès la première page il est déjà sur les lieux d'un crime , avec sa jeune co-équipière Siobhan Clarke qui doit prendre sa place. Nous sommes à Edimbourg, la nuit du " Mercredi 15 novembre 2006 » C'est le titre de la première partie. Il y en aura dix, une par jour, l'épilogue tombant le lundi 27 novembre de la même année, soit douze jours exactement après le démarrage de l'histoire ! L'action est ainsi menée tambour battant et le plaisir du lecteur n'en est que plus vif
Un crime a été commis, la nuit, à Edimbourg. La victime est retrouvée, « réduite en bouillie », sur un trottoir, entre un parking et un cimetière! Ambiance!
C'est un poète russe dissident.
Justement, une délégation de Russes tout puissants s'affiche partout en ville. C'est dans cette direction que s'oriente l'enquête qui, naturellement, dévoilera bien des ententes tacites et illicites entre ces moscovites, et les politiciens véreux et nationalistes, les banquiers redoutables et surtout Big Ger Cafferty, le caïd de la ville qui n'a jamais pu être vaincu, l'éternel ennemi de l'inspecteur Rebus.
Plus que l'intrigue elle-même qui a tout pour plaire aux amateurs de polars car tous les ingrédients nécessaires à la réussite s'y retrouvent très classiquement, ce que j'aime le mieux toujours c'est la personnalité du héros, particulièrement soignée ici, peut-être pour effacer la nostalgie de sa prochaine disparition.
Qui est donc ce Rebus à la veille de sa retraite? Voici comment il se décrit, la nuit du meurtre alors qu'assis dans un fauteuil de la bay-window de son salon il déguste un whisky de dix-huit ans d'âge,
(...)
Rien de folichon mais il n'empêche ! Il va se donner à fond dans cette enquête!
Bien entendu il aura tout le monde contre lui.
Bien entendu sa propre hiérarchie lui mettra des bâtons dans les roues pour freiner son enquête.
Bien entendu ses propres coéquipiers finiront par douter de lui mais c'est un teigneux, un vrai dur et un vrai bon à la fois en perpétuelle lutte contre les trop riches, les trop corrompus, les trop prétentieux alors la hargne et la chance ne le quittent jamais longtemps!
Il est fort, très fort et quand on croit qu'il est fini il resurgit comme par magie et le suspens est là, jusqu'à la denière ligne de la toute dernière page.
Oui, il est vraiment très fort, ce Ian Rankin!

Lien : http://liratouva2.blogspot.c..
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Un poète russe exilé est retrouvé battu à mort, dans une rue sombre d'Edimbourg, non loin de l'agitation de ses pubs. John Rebus se voit confié l'affaire, qui selon toute logique sera sa dernière, lui qui se trouve à une semaine de la quille. Cette enquête singulière - la capitale de cette Écosse aux velléités indépendantistes n'étant pas réputée pour être le théâtre particulier de crimes de sang, va voir le chevronné inspecteur être aux prises avec un véritable panier de crabe, défiant ses aptitudes toutes relatives à la diplomatie. le voilà bien plutôt forcé de jouer l'empêcheur de tourner en rond, aux milieux des copinages entre une députée nationaliste du Parlement écossais, des investisseurs marrons russes, les représentants d'une grande banque pas trop regardante sur l'origine des capitaux, et une vieille connaissance, le véreux Cafferty, expert es trafics en tout genre et blanchiment d'argent, vendeur de sommeil patenté.

Un intrus dans la PAL de votre serviteur. Ce polar ne brille pas par la complexité et l'élaboration de son intrigue, ne fascine pas davantage par l'atmosphère qui s'en dégage, n'ébaubit guère plus le lecteur par un quelconque dénouement inattendu. du tout-venant, qui ne casse vraiment pas trois pattes à une fameuse grouse.
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C'est avec ce titre que je découvre l'inspecteur Rébus, excellent enquêteur mais dont on voudrait se débarrasser. Il est difficile de suivre au début, il y a beaucoup de personnages, identifiés par un nom, puis un prénom, mais quand on a bien identifiés qui est qui, on se régale, le livre se lit de plus en plus vite, l'intérêt croit. Je vais poursuivre l'aventure.
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« Exit Music (for a film) » est ma chanson préférée de Radiohead, écrite pour un film de Baz Luhrmann, publiée seulement sur l'album du groupe « OK Computer ». Mais voilà que c'est également le titre de ce roman de Ian Rankin. « Exit Music » peut se traduire par « le Générique de fin » ou, mieux, par « le Chant du Cygne ». Et pour que cette notion de terme, de point final, soit bien présente à l'esprit du lecteur, l'éditeur a cru bon de surenchérir par un « La dernière enquête de l'inspecteur Rebus », totalement absent du titre original… Pourtant, dès les premières pages, nous sommes mis au parfum, Rebus se dirige, dans une semaine, vers la retraite mais il ne veut pas être mis au rebut pour autant (oui, je sais, je n'ai pas pu m'en empêcher !) Et Rankin s'en donne à coeur joie : avec un certain nombre d'éléments découverts de chapitre en chapitre, de jour en jour, il tisse une intrigue dont il a le secret, et évidemment, le tout est doublé de la situation politique de l'Ecosse, de ses indépendantistes, d'Edimbourg la provinciale, de l'atmosphère des pubs plus très enfumés, et de l'odeur de la bière et du whisky bus ensemble (comment peut-on ?)… J'attends Rankin au tournant… car il est un trop bon écrivain pour laisser ainsi ses personnages en plan…
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Jaune, le rébus ? Non, John Rebus !

Salut, moi c'est John, Rebus, drôle de nom pour un flic. Je suis d'Edinburgh, mon père est Ian Rankin, il m'a collé tous les défauts possibles, je fume, je bois etc..., mais question traque des malfrats de toute espèce je suis au TOP. Tout ça a commencé lorsque j'ai quitté l'armée pour rentrer chez les flics, c'est ce qui y ressemblait le plus. Ma première enquête à Edinburgh, que je connais comme ma poche, a consisté a mettre sous les verrous, le fameux ............ d'Edinburgh. Un frappé rodant dans la bibliothèque, tuant de très jeunes filles…sans lien apparent entre elles.

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