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Inspecteur Rebus tome 17 sur 24

Daniel Lemoine (Traducteur)
EAN : 9782702434321
446 pages
Le Masque (13/10/2010)
3.73/5   95 notes
Résumé :
ITV3 Crime Thriller Award pour l'auteur de l'année en 2008

À une semaine de son départ à la retraite, John Rebus enquête sur le meurtre d'un poète russe dissident. Il met au jour les liens qui unissent Cafferty, l'intouchable caïd d'Edimbourg, des oligarques moscovites qui se pavanent en ville, une députée nationaliste du Parlement écossais et une banque d'affaires. Contre l'avis de sa hiérarchie, l'irréductible inspecteur s'obstine ... Va-t-il enfin ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (19) Voir plus Ajouter une critique
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La dernière enquête de l'inspecteur John Rebus

Il l'avait dit et il a tenu parole,(ouais, mais entretemps il a changé d'avis, le bougre) il n'écrirait pas que du Rebus. Au départ treize enquêtes, en fait seize, personne ne s'en plaint, s'pas ?
Dix jours avant le départ en retraite de Rebus, le meurtre d'un poète russe à Edimbourg pose quelques soucis à la police ainsi qu'au monde politique. L'enquête doit être menée avec des pincettes et des gants blancs, du sur mesure pour Rebus. Comme à son habitude l'inspecteur ne respectera pas grand monde, ni écossais, ni russes auront le droit au moindre ménagement, député(e)s ou pas, diplomates ou pas c'est du pareil au même, tous suspects. Les plaintes arrivant sur le bureau du boss de la police d'Edimbourg, l'adjointe de rebus (future inspecteur à la place de ce dernier), Siobhan (prononcer Si-Wan à la gaëlique) Clarke récupéra l'enquête tout en restant en contact avec son ex-chef lequel est mis sur la touche jusqu'à son départ.
De milieux interlopes en bars louches, malfamés ou huppés d'Edimbourg en passant par le parlement et le consulat russe, le père John ne loupera personne, constante de sa droiture et de son honnêteté quitte, une fois de plus à lui savonner la planche direction l'enfer dur et brûlant. N'empêche que c't'homme trouvera la solution, certes on bouscule et on accule dans les derniers retranchements mais le résultat est là. Il pourra jouir d'une retraite bien méritée, dans son fauteuil préféré à écouter du rock tout en sirotant son whisky préféré ou en tirant des plans sur la comète avec les alcoolos de l'Ox, bref à s'emmnuyer comme un rat mort.
Le parlement écossais est construit et nous avons droit à une sympathique visite guidée, au passage quelques nationalistes en rajoutent une couche et Rankin de nous faire un descriptif intéressant de l'état actuel de l'Ecosse où les banques et les financiers font des roucoulades aux nouveaux riches, tels les milliardaires russes (il n'y a pas que chez lui, qu'il se rassure), pots de vin, parties fines, filatures musclées, un ramassis de faux c..ls de première.
Dans sa dernière enquête Doyle fait mourir Holmes lors d'une grande bagarre avec son ennemi Moriarty, parallèle voulu ou non, dans cette ultime enquête de Rebus, Big Ger Cafferty, ennemi désigné tout au long de la série, lui est agressé, non par Rebus qui est accusé à tort, mais par un vengeur masqué dont le masque sera ôté par John pour sauver sa peau et parce que, finalement, il l'aime bien ce Cafferty.
J'ai pris du plaisir à lire ce livre que je réservais pour plus tard, une fin n'est jamais gaie, mais comme j'ai reçu un message de Ian Rankin m'annonçant le retour de Rebus pour une palanquée d'enquêtes à paraître, ce qu'il a fait depuis lors. Rien ne s'opposait plus à cette lecture.
A mon âge on a les plaisirs que l'on peut...

Sherlock aussi a ressuscité, à la demande générale des lecteurs !

Allez-y c'est tout bon, les fidèles lecteurs le savent de toute façon et l'intrigue bien menée possède un dénouement surprenant et loin d'être ce à quoi on pouvait s'attendre et, comme le dit si bien Holmes :

- Quand on élimine l'impossible, ce qui reste, aussi improbable qu'il soit, est la vérité.

C'est bien vrai ma foi du moins en littérature...
Lien : https://www.babelio.com/livr..
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Mettez le champagne au frais : John Rébus prend sa retraite dans dix jours ! Nombre sont ceux qui se réjouissent, et pas toujours en silence ! Nombre sont ceux qui se réjouissent, et pas toujours en silence ! Certains en dansent presque de joie dans la rue mais chut !Et pendant ces dix jours, que va faire Rébus ? Rester bien tranquillement dans son bureau, à songer à ses futurs loisirs ? Non : il enquête, sur un meurtre aux multiples ramifications.
La victime ? Un poète russe, un dissident, comme on dit, en lice pour le prix Nobel. Manque de chance, coïncidence : des industriels russes se pressent à Edimbourgh, pour investir en Ecosse, tisser des liens, à l'heure où l'Ecosse souhaite son indépendance et où certains politiciens interviennent avec beaucoup de prévenance dans l'enquête. Ben voyons !
Prendre des gants avec ces messieurs de la haute, ceux qu'il ne faut surtout pas déranger ne fait pas partie des habitudes de Rébus, et ce n'est pas à quelques jours de la retraite qu'il les modifiera ! Il y laissera même quelques plumes. Surtout quand il découvre des liens avec le caïd Cafferty, son ennemi de toujours, qu'il essaie de faire tomber depuis son arrivée à Edimbourg, puis avec les descendants d'un trafiquant que son témoignage a conduit en prison des années plus tôt. le passé est toujours bien présent. Et les enquêtes sont parfois bien plus simples qu'il n'y paraît.
Que dire de plus ? Si ce n'est que ce polar est excellent et qu'il montre les liens tissés entre les deux ennemis de toujours. Quand Rebus est entré dans la police, on lui a dit qu'" iln'y a que deux équipes… nous et eux. " Ce n'est pas aussi simple, ni 2006, ni l'année où il a commencé.
Un excellent roman policier écossais. A bientôt John Rebus !
Lien : http://deslivresetsharon.wor..
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À une semaine de la retraite, l'enquête sur le meurtre d'un poète russe va remettre John Rebus en présence de son vieil ennemi Cafferty, l'intouchable caïd d'Edimbourg. Ses investigations le mèneront dans les magnifiques bâtiments du Parlement, il s'intéressera à une importante banque d'affaires ainsi qu'à des oligarques moscovites.
Superbe dernière enquête aux rebondissements et à la fin inattendus.
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A une semaine de son départ en retraite, l'inspecteur REBUS enquête avec sa collègue CLARKE sur le meurtre d'un poète russe dissident. Il met au jour les liens qui unissent CAFFERTY, l'intouchable caïd d'Edimbourg, des oligarques moscovites, des députés et des banquiers.
Finalement, beaucoup de complications pour une affaire qui s'avèrera finalement assez simple.
Un polar assez moyen, finalement, avec beaucoup trop de dialogues inutiles et une intrigue plutôt tirée par les cheveux.
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Et voila, dernière enquête de l'inspecteur John Rebus : il part, enfin, à la retraite.
L'histoire : Rebus et Siobbhan Clarke sont chargés d'enquêter sur l'assassinat d'un poète russe : meurtre crapuleux, politique...?
L'originalité du récit : on vit la dernière semaine de Rebus en tant qu'inspecteur au jour le jour.
On retrouve le vieil ennemi de notre inspecteur, Cafferty, et il voudrait bien coincer avant de tirer sa révérence.
Siobbhan Clarke a également une place de choix dans ce roman, on assiste à une sorte de relai entre le vieux flic et la plus jeune, même si j'ai beaucoup de mal à croire que Ian Rankin va abandonner son personnage fétiche, comme ça, à la retraite...
On plonge comme d'habitude avec plaisir dans les rues et dans les pubs d'Edimbourg.
L'enquête est toujours bien ficelée, même si, je l'avoue, ce n'est pas ma préférée : je préfère Rébus un peu plus "disjoncté" .
Un bon polar, que les fans de Rébus ne peuvent pas rater.
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Citations et extraits (20) Voir plus Ajouter une citation
Les langues de l'hiver lèchent les enfants de Zhadanov ... La langue du Diable lèche la Mère Russie, ses papilles se couvrent de métaux précieux ... Avidité sans pitié ... L'avidité du ventre ne connaît pas de contentement, pas d'instants paisibles, pas d'amour. Le désir mûrit mais se mue aussitôt en fléau. Il y a des morceaux de choix pour tous dans le brasier de la famine, des pénitences pour tous quand s'abat l'ombre de l'hiver ... Une bande de voyous dans mon pays.
...
... Dans le dernier vers du poème, il cite Robert Burns. Ce n'est pas "une bande de voyous dans mon pays" mais "une nation aux mains de gredins"...
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Mon père disait toujours que la façon dont les policiers frappent à la porte est spéciale, et il avait raison : le choc contre le battant est un ordre qui revendique sa nature et se nourrit de la culpabilité de celui à qui il est destiné.

Andrew O'Hagan, Be Near Me.
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- Quand Cafferty reprendra connaissance, dit Rebus, le premier visage qu'il verra sera le mien... Et devine ce que je lui dirai ? T'as intérêt à surveiller tes arrières, Goodyear... Et aussi à regarder devant toi.
Cafferty est beaucoup de choses, mais sûrement pas un lâche qui frappe les gens par-derrière.
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- Je suis sérieux. Je sais qu'il vous reste trois jours d'ici la retraite, mais vous serez suspendu pendant cette période.
Rebus fixa un regard hostile sur son interlocuteur.
- N'est-ce pas un peu mesquin et pitoyable, monsieur le directeur ?
.../...
- Je connais au moins trois directeurs qui aimeraient être à ma place, ronronna Corbyn.
- Moi aussi, admit Rebus. On formerait un quatuor et on chanterait une chanson sur le connard assis en face de nous.
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Du Highland Park acheté le week end précédent dont il restait encore deux ou trois bonnes doses. Clopes, alcool et une petite musique de nuit. A une époque cela aurait suffi à l’apaiser, mais quand il ne travaillerait plus? Qu’avait-il d’autre pour le soutenir?
Une fille qui vivait en Angleterre avec un professeur d’université.
Une ex-épouse désormais installée en Italie.
Le pub.
Sports? Aucun.
Hobbies et distractions? Ce qu’il était en train de faire.
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Videos de Ian Rankin (59) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Ian Rankin
Dans ce nouvel épisode, nous continuons notre visite des coulisses du genre en compagnie de Fabienne Gondrand, traductrice littéraire, qui nous raconte ses débuts dans le métier et sa passion pour les éditions du Masque, héritage d'un grand-père italien fan des polars d'Agatha Christie et de Simenon. Au fil de la conversation, on évoque sa traduction "jubilatoire" de Meurtres à Kingfisher Hill de Sophie Hannah, l'héritière de la Reine du crime, ainsi que les romans noirs électriques de Joseph Knox, où la ville de Manchester se dresse comme un personnage. Pour finir, Fabienne nous parle en avant-première de la nouvelle aventure de l'inspecteur John Rebus, par l'immense Ian Rankin, auteur phare de la maison. Bonne écoute !
CRÉDITS : Conversation dans le noir est un podcast des éditions du Masque. Réalisation : Paul Sanfourche Générique : Longing - Joachim Karud
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Jaune, le rébus ? Non, John Rebus !

Salut, moi c'est John, Rebus, drôle de nom pour un flic. Je suis d'Edinburgh, mon père est Ian Rankin, il m'a collé tous les défauts possibles, je fume, je bois etc..., mais question traque des malfrats de toute espèce je suis au TOP. Tout ça a commencé lorsque j'ai quitté l'armée pour rentrer chez les flics, c'est ce qui y ressemblait le plus. Ma première enquête à Edinburgh, que je connais comme ma poche, a consisté a mettre sous les verrous, le fameux ............ d'Edinburgh. Un frappé rodant dans la bibliothèque, tuant de très jeunes filles…sans lien apparent entre elles.

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