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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Merci à Myriam pour cette excellente pioche d'Avril qui m'a permis de renouer avec le style si particulier de Ian Rankin. Je l'avais découvert il y a une dizaine d'années avant d'arrêter pendant quelques temps de lire. Je l'avais acheté après avoir lu un ou deux livres de lui en bibliothèque, le personnage de l'inspecteur Rebus est assez atypique et change des « bons » flics habituels. Rebus est un bon flic, il résout ses enquêtes mais pas toujours dans les règles de l'art et il a une part d'ombre.

Le résumé de ce livre oublié depuis longtemps, j'ai failli me laisser abuser par le titre. Un loup-garou à Londres ? Mais non, point de fantastique dans cette histoire, juste le nom donné à un tueur en série à cause de l'emplacement de son premier meurtre répertorié. Pas trop imaginatif les flics des fois... Mis à part ça, Ian Rankin m'a bluffé de bout en bout malgré sa construction particulière qui nous permet de suivre Rebus la majeure partie du temps et par moments, de découvrir le tueur par le biais de ses actes et de ses pensées sans jamais nous dévoiler son nom. Une construction très réussie qui amène à essayer de résoudre l'enquête avant Rebus mais manque de bol pour moi, il est un peu comme Poirot, certains détails ne sont vus que par lui. J'ai imaginé tout un tas de scenarii pour le tueur et j'ai fait chou blanc. Je n'ai pas forcément lu les enquêtes de l'inspecteur Rebus dans l'ordre chronologique mais vu que cela remonte un peu, ce n'est pas grave car je ne me souvenais qu'un peu du personnage mais sans plus. Il est assez atypique en son genre : écossais, têtu comme une mule, a du mal avec l'autorité et résout les enquêtes à sa manière, donc pas toujours en finesse. Un flic comme on en rencontre peu dans les polars ou thrillers, bien que c'est en train de changer comme me l'a prouvé « L'affaire Isobel Vine ». La majeure partie des enquêtes de Rebus se passe dans son Écosse natale. Dans celle-ci, on l'appelle en renfort à Londres dans une enquête particulièrement ardue où les flics sont sur les rotules : 4 meurtres mais aucun indice ne mène au tueur, à part le scénario du meurtre, aucune similitude entre les victimes... Dur dur pour les flics londoniens...

Comme vous l'aurez compris, j'ai passé un agréable moment de lecture avec cette pioche qui m'a permis de me souvenir de cet auteur et de son personnage si particulier. Si vous êtes amateurs de polars avec un inspecteur taciturne et têtu, je vous conseille très fortement l'inspecteur Rebus et plus particulièrement cette histoire où il n'en fait qu'à sa tête en territoire « étranger ». Pour ma part, je compte bien renouveler l'expérience dès que ma PAL arrivera à se vider d'une centaine de bouquins.

Sur ce, bonnes lectures à vous :-)
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Le loup-garou vient de faire une nouvelle victime….
Non, il ne s'agit pas d'un être surnaturel, mais bien d'un tueur en série, qui inflige des morsures aux femmes qu'il vient d'assassiner… D'ailleurs, la première a été retrouvée à Wolfstreet… la rue du loup.
Nous sommes à Londres. La police piétine. En désespoir de cause, elle fait appel à l'Inspecteur John Rebus, qui, a résolu une affaire similaire à Edimbourg.
Inutile de préciser, que l'Angleterre n'est pas l'Ecosse, et les policiers londoniens ne voient pas d'un très bon oeil l'intervention de ce collègue venu du Nord, qu'ils ont du mal à comprendre en raison de son accent et de son dialecte, et qui fait peu de cas du protocole et de la hiérarchie…

Mais le loup-garou frappe de nouveau, et l'inspecteur George Flight se résout à intégrer Rebus à son équipe, à laquelle se joint également le Dr Liza Fraser, psychologue, qui va réaliser un profil du tueur.
Rebus, à Londres, semble un poisson hors de l'eau. Et bien qu'il retrouve son ex-femme et sa fille Samantha qui vivent désormais à Londres, ses repères lui manquent. de plus, alors que l'enquête se révèle de plus en plus complexe, il doit retourner à Glasgow témoigner au procès de Morris Gerald Cafferty, le « parrain » d'Edimbourg…. Face à une situation inextricable, son intuition, son sens de l'humain vont l'aider à démasquer le loup-garou….Dans le monde de Rebus, rien n'est noir ou blanc.. et les apparences sont bien trompeuses... tout son talent réside à dépasser ces apparences pour commencer à appréhender une réalité bien grise....

C'est un vrai plaisir de retrouver l'Inspecteur Rebus ; Paru en 1992, le Loup-garou de Londres est le troisième roman de la série écrite par Ian Rankin. Si son titre français est maladroit, le roman est en revanche d'excellente qualité.
Tout au long du récit, Ian Rankin a choisi d'alterner le point de vue du tueur en série et celui de l'équipe qui mène l'enquête, jusqu'au dénouement, étonnant…L'humour cynique de Rebus donne le « la »… « Je ne rate jamais un bon cadavre », déclare-t-il au médecin légiste, Cousins, qui lui demandait s'il allait assister à une autopsie…
Ian Rankin, à son habitude, choisit de ne pas s'étendre sur les scènes les plus insupportables, ni d'ailleurs sur les scènes osées. Comme il l'explique dans l'introduction de la version originale (Tooth and Nail), il lui semble préférable d'avoir recours à la suggestion en matière de violence et de sexe, afin d'éviter tout effet « de voyeur» ; mais l'écriture nerveuse, et les dialogues ciselés, donnent toute leur force au texte.

Je retiendrai deux scènes, qui m'ont particulièrement plu…. L'inspecteur Flight, à la recherche d'un indic, fait son marché comme un vulgaire Ripou et revient chargé de moules et de coquilles saint-Jacques….et le « final », alors que Rebus, lancé à la poursuite du loup-garou, « emprunte » la BMW d'un juge…. Alors même que le juge se trouve encore dans la voiture, et lui donne des conseils de conduite…

Le Loup-Garou de Londres, un roman policier qui nous tient en haleine de bout en bout…Je suis sûre que, comme moi, vous aurez envie de retrouver Rebus lorsque remis de ses émotions, il sera de retour dans son terrain de jeu favori, Edimbourg.



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Je continue ma relecture de la série Rebus de Ian Rankin, ce troisième opus m'a beaucoup plu.
Rebus est appelé à Londres en qualité d'expert de la traque de tueurs en série, rôle dans lequel il ne se retrouve pas. Mais il joue le jeu et nous entraîne dans des aventures addictives et pleines d'humour. La course poursuite en voitures de luxe est un grand moment.
En parallèle on continue à découvrir le héros, sa vie privée, ses relations parfois compliquées avec les femmes et les Anglais…
Un très bon opus de cette série où l'auteur m'a bien baladée.
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Faux-semblants. Ce roman policier est un tissu de faux-semblants. L'expert n'est pas un. La scientifique n'en pas encore une. le Loup-garou n'en est pas un. Si bien que tout devient sujet à caution. Mais je m'emballe…
Rebus est détaché d'Edimbourg vers Londres, pour apporter son aide, en tant que spécialiste des crimes en série, sur l'affaire du loup-garou. Là, il n'est pas le bienvenu, perçu comme un reproche vivant. Si bien que, quand il rencontre une psychologue, il entretient une relation plus que professionnelle avec celle-ci. Petit à petit, il cerne la personnalité du monstre, après avoir soupçonné plusieurs protagonistes de l'enquête. A force de ne presque plus faire confiance à qui que ce soit, il en devient presque paranoïaque. Il faut bien prendre conscience que tant de personnes différentes parviennent à se fondre dans la masse tout en jouant le jeu de la société, alors le meurtrier peut être chacun des personnages. Même le plus improbable.
Cette troisième aventure de l'inspecteur Rebus nous montre déjà certains de ses traits de caractère qui n'iront qu'en s'accentuant d'épisode en épisode. Il est déjà très dur, mais peut faire preuve de mansuétude pour un pauvre type qu'il sauve, presque malgré lui. Il est cynique mais il tente que le système fonctionne, même si c'est plutôt mal que bien, mais qu'il fonctionne en tout cas. Il n'est respectueux ni de la hiérarchie, ni des sensibilités, ni des procédures. Il est divorcé, est éloigné par son métier de son ex-femme et de sa fille. Il boit mais pas encore au point des derniers romans. Il est également un individualiste dans l'âme et s'étonne dès lors d'être lâché par son équipe.
Un aspect intéressant de l'intrigue se trouve dans les passages où le lecteur pénètre dans l'esprit de l'assassin. Il prend conscience d'un certain nombre de traits de caractère ambigus et contradictoires du psychopathe. Ian Rankin permet ainsi au lecteur de connaître les motivations de ses actes criminels, particulièrement sanglants. Ainsi, au fil des chapitres, il est le seul à comprendre les erreurs de profilages (mais lui-même est manipulé par l'auteur), les fausses pistes exploitées et les indices non exploités.
Un excellent polar à la texture plutôt classique (avec son lot d'erreurs, ses nombreux suspects, sa révélation finale) mais dont le décor social est toujours aussi bien décrit. le rythme de l'intrigue va crescendo culminant dans les dernières pages, véritable mélange de suspens et d'humour.
Et, pour finir, je dirais que le flic malfaisant de cette histoire est, quant à lui, bien une saloperie. C'est bien le seul à être ce qu'il semble être.
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Deuxième enquête de John Rébus après l'étrangleur d'Edimbourg. C'est important de les lire dans l'ordre car l'enquêteur écossais évolue significativement au cours de sa carrière.
Cette enquête marque une étape importante car Rébus quitte pour une fois Édimbourg pour participer à une enquête à Londres. Identifié comme un bon traqueur de serial killers, il est invité à soutenir l'équipe londonienne qui peine sur une enquête difficile.
Certains traits de caractère du terrible Rébus commencent à bien s'affirmer comme son côté imbuvable, détestable avec la plupart de ses collègues, mais aussi sa capacité à obtenir l'aide de rares éléments de qualité qu'il identifie à l'instinct.
Ian Rankin sait décrire une enquête qui a la fois piétine et malgré tout avance méthodiquement ers sa résolution en grattant la surface au delà des apparences. Un autre trait important de ces enquêtes est que les criminels élaborent leurs propres plans et sont donc des cibles mouvantes, dont il est clair tout au long de l'histoire qu'ils pourraient circonvenir les efforts de la police. C'est donc un type de suspense bien particulier qui s'installe avec ce jeu du chat et de la souris.
Remarquable. Implacable. Laborieux sans jamais être ennuyeux!
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J'ai commencé à lire Ian RANKIN il y a quelque temps avec trois des derniers livres de la prolifique série de l'inspecteur REBUS et j'avais été conquis, autant par l'écriture que par l'histoire et le personnage, déjà à la retraite à l'époque.
J'ai donc décidé de m'attaquer à cette série dans l'ordre chronologique, et j'en suis donc au troisième tome.
Les aventures de cet inspecteur écossais assez bourru sont très plaisantes à suivre, l'auteur est un très bon conteur et je ne peux que conseiller aux lecteurs de polars qui ne le connaissent pas encore ou qui le découvrent par ce titre de reprendre la série depuis le début.
J'ai acquis un livre en marge de cette série qui, paraît-il comble les trous dans la carrière de REBUS, intitulé " The Beat Goes On", que je n'ai pas encore lu ... Je m'y attèlerai prochainement.
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Et je continue avec Rebus. Plus ça va, plus il me plaît, John. J'aime de plus en plus sa vraie modestie, sa façon de bosser en solo, d'aiguiser son flair en suivant son instinct coûte que coûte, de s'asseoir sur l'ordre établi et de s'énerver intérieurement contre la terre entière.

Pour cette troisième enquête, John Rebus est envoyé à Londres où ses collègues du sud ont besoin d'un regard neuf sur une affaire qui leur échappe : celle du Loup-garou. Un loup-garou particulier puisqu'il ne doit son nom qu'à la rue dans laquelle a été retrouvée sa première victime : Wolf Street. Présenté comme un expert dans le domaine des tueurs en série, Rebus sent dès son arrivée fondre sur ses épaules tout le poids des espérances de son nouveau collègue, George Flight.

On n'échappe évidemment pas aux préjugés, d'un côté comme de l'autre. Flight semble être l'un des seuls à accepter l'Ecossais sans une montagne de railleries. La comparaison entre Londres et Edimbourg est inévitable et plonge souvent Rebus dans des monologues intérieurs.
[...]
Lien : http://morgouille.wordpress...
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Titre français idiot, comme c'est souvent le cas même s'il se veut clin d'oeil au film de John Landis : "Le Loup-garou de Londres." Je préfère de beaucoup "Les Blues Brothers" mais c'est une autre histoire ...
En tous cas, si le titre est bébête, l'intrigue, elle, ne l'est pas. L'inspecteur John Rebus, cet Ecossais volontiers mal poli avec ses supérieurs et qui frôle l'asociabilité plus souvent qu'à son tour, est appelé par la police londonienne pour assister l'inspecteur George Flight sur l'enquête dite "du Loup-garou."
Ses succès dans une affaire de serial killer écossais lui sont redevables de cette visite dans un Londres où, au début de l'enquête, il se sent un peu perdu.
Dès le premier chapitre, Rankin nous fait entendre le raisonnement du Loup-garou, lequel se rend bien compte de la composante schizophrénique de sa personnalité. Arrivé à la fin du roman, on savourera d'ailleurs pleinement l'astuce avec lequel le romancier entraîne son lecteur dans l'affaire.
A mon avis, c'est l'un des meilleurs romans de l'auteur, que je trouve bien souvent inégal. J'estime par exemple que "L'Etrangleur d'Edimbourg" ne cassait pas trois pattes à un canard. "Le Loup-garou de Londres" par contre est bien enlevé, bien mené, avec un équilibre parfait entre l'horreur d'une société dépassée par les criminels qu'elle élève et l'espoir qui, pour une fois, anime Rebus, d'ordinaire plutôt pessimiste.
A lire, donc. Personnellement, je ne me suis pas endormie avant d'en connaître la fin. ;o)
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J'ai aimé l'intrigue de cette enquête mèné par Rébus. Mais ce que j'ai particulièrement apprécié c'est l'impression de visiter Londres en même temps que l'inspecteur. Pouvoir allier les deux c'était parfait.
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Jaune, le rébus ? Non, John Rebus !

Salut, moi c'est John, Rebus, drôle de nom pour un flic. Je suis d'Edinburgh, mon père est Ian Rankin, il m'a collé tous les défauts possibles, je fume, je bois etc..., mais question traque des malfrats de toute espèce je suis au TOP. Tout ça a commencé lorsque j'ai quitté l'armée pour rentrer chez les flics, c'est ce qui y ressemblait le plus. Ma première enquête à Edinburgh, que je connais comme ma poche, a consisté a mettre sous les verrous, le fameux ............ d'Edinburgh. Un frappé rodant dans la bibliothèque, tuant de très jeunes filles…sans lien apparent entre elles.

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