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Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Pour le troisième opus de la série (1992), l'auteur a choisi de délocaliser l'inspecteur Rebus à Londres où son expérience des tueurs en série, confortée dans le premier épisode, est requise.

Dès le prologue, nous percevons le côté étrange de ce tueur, qui serait une femme s'attaquant à des femmes de mauvaise vie, les poignarde sur plusieurs parties du corps et les mord au ventre. Mais ça, les enquêteurs pourtant sur les dents, ne l'imaginent même pas : les tueuses en série sont tellement rares …

C'est le polar des faux-semblants et des mensonges : chacun veut paraître ce qu'il n'est pas et même John Rebus, perdu dans cette ville qu'il ne connaît pas – tout du moins au début.

Il est naturellement battu en brèche par les policiers londoniens : sa manie de ne pas pratiquer les règles, son accent écossais, et puis, pourquoi leur adjoindre un « expert » ?

John Rebus fait la rencontre d'une jolie psychologue qui lui apporte bien des éléments propres à nourrir son enquête, il manipule la presse pour provoquer le meurtrier à l'erreur.

Toujours menacé d'être renvoyé dans ses pénates au vu de son comportement peu orthodoxe, John finit (évidemment) par deviner quelle est l'identité du tueur. Mais de façon dramatique. Sa traque dans les lieux et rues emblématiques de Londres est une scène absolument démente. Je n'en dis pas plus : un film d'aventures ne pourrait jamais la mieux décrire.
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De nouveau un vrai plaisir de lire Ian RANKIN, cette fois dans "Rebus et le loup-Garou de Londres" (ED. le livre de poche n°37102). John Rebus, enquêteur écossais est appelé à Londres pour aider l'inspecteur Flight à résoudre l'affaire d'un tueur en série qui multiplie les victimes sans laisser de traces. Mais c'est compter sans l'approche psychologique de Rebus et son infatigable besoin de ne pas suivre les normes et de mettre le bazar à peu près partout où il passe. Rivalité, respect, entraide,secrets et réflexions retenues ou dites, la complexité des relations entre les deux inspecteurs rythme le déroulement de l'enquête jusqu'à l'assaut final... Un bon polar! Un bon moment de détente dont le dénouement vient à son heure, sans être forcé!
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Rébus est envoyé à Londres où la police locale est en proie avec un tueur en série qu'elle n'arrive pas à confondre. Une jolie et jeune profileuse se joindra à l'enquête.

Ce roman est court et classique dans sa forme : crescendo de meurtres, psychopathe, policiers désabusés, profilage, etc. Franchement rien de nouveau sous le ciel du polar!

Tout de même, Ian Rankin présente un Londres loin des cartes postales, développe une intrigue intéressante et offre, par la scène spectaculaire dans la National Gallery, un dénouement spectaculaire.

Ce roman ne me laissera pas un souvenir impérissable mais demeure un bon divertissement.
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Je ne peux pas dire à la fin de cette lecture que je suis totalement conquise par John Rebus, loin de là. Je crois qu'entre mes deux premières lectures et celle-ci, j'ai découvert Michael Connelly et son Harry Bosch, et que ce flic là a détrôné l'Écossais dans mon coeur de lectrice ! Il faut dire aussi que le Rebus, il est un poil trop taciturne, hanté par son passé et insaisissable pour me plaire complètement !

En dehors de ce bémol, l'intrigue est fichtrement bien foutue. Chaque chapitre se clôt par quelques paragraphes nous présentant un personnage mystérieux, donnant au lecteur des indices et des clés de compréhension, ainsi qu'une longueur d'avance sur Rebus et les flics londoniens qu'il accompagne. Mon intérêt s'est d'ailleurs considérablement développé au fil des pages, à mesure que je me suis laissée prendre dans la toile de l'enquête.
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L'inspecteur Rebus, originaire d'Ecosse, un peu maladroit, pas très sûr de lui, parfois presque comique dans ses réactions, est le personnage principal de ce roman policier noir. Il ne lâche pas la piste du « loup-garou » serial killer qui tue des femmes et les mutile selon un rituel bien réglé.

L'ambiance est tantôt noire (bas-fonds londoniens, description des crimes…), tantôt à la limite du burlesque (la couse-poursuite finale, pourtant dramatique, comporte une bonne dose de dérision quand on imagine la scène et les protagonistes : le choix de la voiture improbable, le passager imprévu aussi...).

Comme dans beaucoup de romans, la vie personnelle de l'enquêteur s'entremêle avec l'enquête. Rebus est un homme un peu paumé, père divorcé, qui rencontre aussi des difficultés avec certains de ses « nouveaux » collègues londoniens.

J'ai aimé le bon suspense, la trame des crimes intéressante. Rien de très original cependant, ni dans le traitement ni dans les révélations finales.
Lien : https://www.charlotteadamrom..
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Troisième aventure de l'inspecteur écossais John Rebus qui se retrouve sur la piste d'un effroyable tueur qui s'en prend à des femmes seules qu'il mutile après les avoir égorgées. Rebus passe pour un expert en tueur en série, ce qui ne lui plaît guère, d'autant qu'il doit naviguer en terre inconnue dans Londres et ses pièges en tout genre, à la merci des Anglais qui, vraiment, ne comprennent ni son accent ni son vocabulaire (et inversement), subissant la méfiance, voire, l'animosité de certains "collègues" policiers qui voient d'un mauvais oeil...
la suite sur ce lien
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Pour sa troisième enquête, Ian Rankin envoie Rébus, auréolé de son succès face à L'étrangleur d'Edimbourg, à Londres pour aider Scotland Yard à démasquer un tueur en série vite surnommé le loup-garou (d'où le titre du roman en français, auquel on aurait préféré « Bec et ongles », plus proche de l'original et tout aussi explicite…). Associé à une jeune (et bien évidemment charmante) psychologue (profileuse avant l'heure), il parviendra à ses fins, non sans mal, une des difficultés de sa mission, outre de se faire comprendre, étant de s'adapter à la mentalité de ses collègues anglais. Pas facile pour quelqu'un habitué à faire cavalier seul.

Le loup-garou de Londres n'est pas à mon avis un très grand Rankin, qui semble avoir satisfait (1992) à la mode des romans mettant en scène un serial killer et ne pas savoir terminer un roman sans un final plus digne d'un thriller que d'un roman policier. Mais on y affine le portrait d'un Rébus certes toujours ronchon et individualiste (ce qui lui vaut quelques plaies et bosses) mais qui garde un côté tendre. Peut-être parce que le séjour à Londres est l'occasion de retrouver Samantha, sa fille, qui réapparaitra régulièrement plus tard. Les trois premiers romans ont été réunis par l'éditeur anglais sous le nom des « premières années ». de retour sur son terrain favori, les choses sérieuses pourront commencer pour Rebus, qui retrouvera vite Morris Gerald Cafferty (Big Ger) brièvement évoqué ici.
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Ian Rankin a fait de sa ville, Edimbourg, un personnage essentiel de son oeuvre.

L'autre héros, c'est son inspecteur, Rebus.

Un homme dont il peaufine les traits de caractère au fil des romans.

Le dernier paru, Cicatrices (Editions du Masque), est le quatorzième de la série des Rebus qu'il abandonnera bientôt (dans trois livres, encore non parus).

Ian Rankin imagine des enquêtes de facture classique: un crime qu'il faut résoudre.

Mais, de plus en plus, il multiplie les situations, comme cela doit se dérouler dans un commissariat. Il installe deux à trois enquêtes qui n'ont apparemment aucune relation les unes avec les autres. Puis, peu à peu, il les enchevêtre.

De livre en livre, il densifie ses constructions.

La personnalité de Rebus: un homme taciturne, alcoolique, adepte du rock des années 60-70, gros fumeur et à la limite de la légalité.

La ville: Edimbourg, sous deux angles.

La ville avec son passé, ses sites classés, et la vie nocturne et diurne, plus quotidienne, en perpétuelle transformation, avec des quartiers qui deviennent «bobos» et la pauvreté qu'on essaye de cacher, des travaux qui défigurent l'âme des lieux.

L'importance de la documentation: chez Rankin, les faits réels sont essentiels pour démarrer une intrigue.

De même que les lieux.

A Edimbourg, il existe un «parcours Rebus» où les fans peuvent se rendre dans les vrais pubs, visiter les vrais quartiers qui font l'essence de ses romans policiers.

Son inspiration? Beaucoup plus du côté de Stevenson que des auteurs de polars. D'ailleurs Rankin veut quitter la fiction policière en quittant Rebus, confie son éditrice française, Marie-Caroline Aubert. C.F.

*
Le personnage est attachant... et les enquètes bien ficelées...
Conclusion : bien envie de m'en relire un ou deux durant les vacances...

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Biographie de l'inspecteur Rébus
Nom du héros John Rebus

Signes particuliers Inspecteur adjoint, en poste dans le pire commissariat de la capitale écossaise.

Divorcé, une fille handicapée.

Inspiré par un personnage de Dr Jekyll et Mr Hyde, de R.L. Stevenson, Rebus est fan de rock (Jimi Hendrix). Lit Dostoïevski et la Bible. Roule en Saab.
Qualités Non violent, intuitif, conduit ses enquêtes avec méthode.

Sensible aux inégalités sociales et rebuté par la misère, il est très humain, attachant. «Il a de l'humour mais le boulot l'a rendu aigri», dixit Ian Rankin.
Défauts Cynique, bourru, obstiné, inquisiteur, un peu macho, plutôt asocial.

Cette forte tête adresse souvent en pensée un «Toi aussi je t'emmerde» à sa hiérarchie. Porté sur la bouteille, il fume aussi comme un pompier.
Vision du monde Dépressif chronique, il cultive les idées noires.

Rebus vit pour et par son métier, conscient toutefois que la frontière est mince entre représentants de l'ordre et criminels, que le triomphe de la justice est toujours précaire.

Il n'a pas de certitudes mais, pour lui, le coupable «est neuf fois sur dix quelqu'un que la victime connaît».
Meilleure enquête le jardin des pendus (Folio Policier).
Actualité Cette treizième aventure traduite en français marque une rupture avec les précédentes. Après avoir balancé un mug de thé à la figure de sa supérieure, le flic taciturne est expédié à l'Académie de police écossaise pour purger sa punition avec d'autres congénères récalcitrants rassemblés au sein de la «horde sauvage», comme les appelle l'inspecteur Francis Gray. Pourquoi ce dernier demande-t-il à Rebus de reprendre une enquête de Glasgow à laquelle il avait indirectement participé? Quel rapport avec la mort d'Edward Marber, marchand d'art à Edimbourg? Si Rebus peut compter sur l'aide de sa collaboratrice, il doit aussi composer avec Big Cafferty, parrain de la pègre d'Edimbourg. Leurs rapports ne manquent pas d'ambiguïté et Rebus se pose plus que jamais des questions existentielles. Ian Rankin n'a jamais poussé aussi loin l'introspection de son anti-héros, au détriment d'une intrigue classique mais au profit d'un roman très noir. Bien plus, bien mieux qu'un simple polar.

*
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John Rebus, enquêteur écossais est envoyé à Londres pour aider la police londonienne à interpeler un tueur en série.

Mais voilà Rebus a pour habitude de n'en faire à sa tête. Il ne fait pas que des amis !

Au fur et à mesure que l'enquête avance, Rebus et l'inspecteur Flight vont finir par se comprendre et s'entraider.

Un bon polar au dénouement surprenant !
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Jaune, le rébus ? Non, John Rebus !

Salut, moi c'est John, Rebus, drôle de nom pour un flic. Je suis d'Edinburgh, mon père est Ian Rankin, il m'a collé tous les défauts possibles, je fume, je bois etc..., mais question traque des malfrats de toute espèce je suis au TOP. Tout ça a commencé lorsque j'ai quitté l'armée pour rentrer chez les flics, c'est ce qui y ressemblait le plus. Ma première enquête à Edinburgh, que je connais comme ma poche, a consisté a mettre sous les verrous, le fameux ............ d'Edinburgh. Un frappé rodant dans la bibliothèque, tuant de très jeunes filles…sans lien apparent entre elles.

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