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Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Une fille de ma connaissance qui passe beaucoup de temps sous sa couette et qui aime plus que bien les nouvelles m'a donné envie de retenter le coup avec ce genre que j'aime habituellement moins que bien. Ouais parce que pour tout vous dire, ça fait bien 30 ans que je dis que j'aime pas sans y regoûter, ça va pas hein ? Allons, je dois me comporter en adulte et en manger au moins un peu avant de dire que j'aime pas. Pareil, les carottes cuites j'ai longtemps dit que j'aimais pas... mouais… bon ben le hic, c'est que même quand je regoûte, j'aime pas (ou alors en purée.) Bref on s'en fiche, je vais le faire j'ai dit (lire des nouvelles hein, pas manger des carottes ^^).
Alors voilà, et pour regoûter les nouvelles, j'ai choisi Ron Rash parce que normalement je l'aime, oui je l'aaaaimeeeu, du coup j'ai pensé que oui peut-être pourquoi pas.
Hélas - je vais pas faire durer cet insoutenable suspense - ça n'a pas suffit. J'ai pas adhéré. Je devrais peut-être essayer râpées et en salade ? Parce que pour les carottes, ça marche...

Ceci dit, quand même : incandescences, quel joli mot ! C'est comme fumer une cigarette sous le creux d'un rocher en attendant que la pluie cesse en plein coeur d'une forêt silencieuse. Eh oui, je suis poète aujourd'hui mais c'est pour vous faire saisir la manière dont je visualise ce type d'instants fugaces et pourtant intenses où on a parfois la chance de se sentir vivre.
Bon évidemment, Ron Rash pensait certainement à autre chose avec ce titre, sans doute à toutes ces vies qui crament dans ces coins paumés quelque part entre désespoir et sinistrose, au fin fond du trou du cul du monde, ces coins où les hommes sont livrés à eux-mêmes pour le meilleur et pour le pire. Plutôt devrais-je dire pour le pire et pour le pire. Ils crament leur vie aussi vite qu'une clope, même que parfois le bout rouge s'envole et tombe dans une flaque. Pschiiit et hop, on n'en parle plus, terminé, éteint, mort, connement. C'est la vie.

Mais c'est trop court. Oui ça a l'air bien comme ça sur le papier, mais voilà c'est trop court. Désolée madame Couette, au risque de me répéter, je reste sur mon idée, les nouvelles c'est peut-être bien mais c'est trop court. J'ai pas le temps de m'attacher avec mon coeur desséché et ma distance terre lune. Et moi pour aimer une histoire j'ai besoin d'aimer les gens qui sont dedans, même si c'est des gros enc**** ou des pauvres types, oui parce que je veux pas dire aimer d'amour forcément, mais il me faut un peu de temps pour m'intéresser à leur sort tout simplement.

Dans la vraie vie c'est pareil, il me faut du temps pour aimer les gens, parce que sinon, à la base, je m'en fous complètement et leur sort m'indiffère. WTF. C'est pas sympa mais c'est comme ça.
En lisant ça on est en droit de se poser une question : beaucoup de temps pour aimer est-ce que ça veut dire que je ne crois pas au coup de foudre ? Bonne question. Mais est-ce que le coup de foudre c'est aimer ? Bonne question aussi. Bien entendu je n'en sais rien, mais c'est déjà bien de se poser la question.

Allez savoir pourquoi, ça me fait penser à un chanson de Bénabar que je n'aime pas spécialement (décidément j'aime rien aujourd'hui !) mais dans laquelle il y a une phrase qui me trotte parfois dans la tête et qui colle bien, je trouve, pour parler des nouvelles : « elle caresse l'idée » (d'aller à la piscine dans la chanson). Ici, eh bien on caresse l'idée de lire une histoire, mais à peine effleurée, hop c'est déjà fini, quel dommage ! Bouh hou hou, et si on voulait encore des caresses ? Ppfff, life is a bitch j'vous dis !
Donc voilà, je crois que profondément, c'est pour cela que je n'aime pas les nouvelles, ça me transporte directement au club des frustrés. Yeah !
Pourtant je vais m'accrocher et essayer encore de caresser l'idée, ma prochaine lecture sera donc un recueil de nouvelles. Disons que c'est l'anti coup de foudre, et peut-être qu'on finira par m'avoir à l'usure. Et j'aimerais ça je crois, c'est si beau l'usure… Vous trouvez pas ? Mais si franchement, tout est encore plus beau quand on est conscient de ses incandescences (signée la grande frustrée un peu maso sur les bords).
Lien : https://tracesdelire.blogspo..
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Avant de commencer, je dois avouer que je ne suis pas très fan des nouvelles à la base, mais je me suis lancée quand même.
Ron Rash nous plonge dans les bas fonds de l'Amérique profonde à travers 12 nouvelles ; ses cicatrices, ses peurs, ses horreurs... Les ravages de la drogue, de l'alcool, de la cupidité, bref, pas joyeux comme lecture. Elles se jouent de la Guerre de Sécession jusqu'à nos jours pour mieux montrer la noirceur de la condition humaine. Une lecture facile, divertissante, un bon style mais ce recueil ne me laissera pas un souvenir impérissable. C'est malheureusement le genre de lecture que j'oublie très vite.
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