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2,95

sur 261 notes

Critiques filtrées sur 1 étoiles  
Si vous suivez mes chroniques, vous savez comme je peux m'enthousiasmer pour un roman qui me plait. Mais lorsque ça ne me plait pas, je le dis aussi tout net.

J'ai lu Trois jours chez ma tante en à peine deux heures. C'était très peu de mon temps, mais j'ai quand même eu le sentiment de le perdre... Ça m'a énervé.

L'histoire m'avait paru attrayante.

Marcello avait été exfiltré hors de France il y a vingt ans à la suite d'une sombre affaire. Il vit depuis en Afrique, où il a monté, dit-il, une école pour enfants déshérités. Il lui faut des fonds. Une vieille et riche tante qui l'a toujours aidé, semble vouloir lever certains doutes avant de mettre à jour ses dispositions testamentaires. Pour Marcello, un séjour de trois jours en France s'impose...

Le livre compte cent-quatre-vingt pages, petit format, écrit gros, beaucoup de vide. Cela ne fait pas beaucoup de texte. Mais l'intrigue principale est si pauvrement traitée, les intrigues secondaires, laissées à l'état embryonnaire, ont tellement peu d'intérêt, que l'ensemble aurait pu tenir en cinquante pages. Cela aurait évité bien des rabâchages et des délayages creux et insipides.

Je n'ai pas eu un instant le moindre doute sur Marcello, sur sa mentalité, sur la soi-disante école africaine, ni sur les événements d'il y a vingt ans. Mais s'il est normal que le romancier donne au lecteur les clés des vérités occultées, n'y avait-il pas mieux à trouver que s'appesantir sur le contenu d'une enveloppe kraft planquée depuis vingt ans, ou transcrire sans finesse des conversations téléphoniques de pieds nickelés entre Marcello et son collaborateur africain ?

J'ai trouvé ridicules les effets de suspense ménagés par les tergiversations de la vieille tante pour écrire et signer un chèque sans rature et à l'encre violette. Des tergiversations dont je n'ai d'ailleurs pas compris si, dans l'esprit de l'auteur, elles étaient caprices ou manipulations... Tant pis !

Le livre se présente sous forme d'un monologue de bout en bout. Marcello raconte tout, les intrigues telles qu'il les vit et les subit, ses espoirs et ses déceptions, ses souvenirs et ses projets tels qu'il consent à les dévoiler. Les dialogues aussi sont intégrés dans le monologue de Marcello ; un simple empilage de ses propos et de ceux de ses interlocuteurs… Une narration continue relevant d'un procédé littéraire qui s'avère plaisant chez certains écrivains talentueux, mais dont le risque, s'il est bâclé, est de tomber dans le salmigondis.

Dommage ! Il y avait quelques bonnes idées de départ pour structurer et écrire un roman de qualité. Il aurait sans doute fallu se donner un peu de mal et travailler...

Lien : http://cavamieuxenlecrivant...
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Roman qui se veut, je suppose, absurde. Genre que j'aime quand il me fait rire. Or, là, même pas un sourire. Un homme revient en France parce que sa tante met fin au virement mensuel qu'elle lui fait depuis 20 ans. Des pages sur le libellé du chèque où, pour trouver la même couleur d'encre, devient une grande expédition. Personnages antipathiques, du remplissage de pages pour ne rien dire. Vite lu, vite oublié.
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Ca démarre très fort ..... Ah bon, alors moi je suis restée sur la ligne de départ......

Une histoire d'escroquerie qui remonte à la surface 20 ans après les faits, un neveu véreux, une vieille tante qui ne s'en laisse pas compter, une femme qui souhaite que son ex-mari voit pour la première fois sa fille de 20 ans contre la promesse d'un chèque rondelet pour une oeuvre pas si humanitaire que cela.......

188 pages lues (parce que je suis consciencieuse) jusqu'au bout pour émettre un avis lors du prochain comité de lecture, mais où soit je n'ai rien compris, s'il y avait quelque chose à comprendre, où je suis passée complètement à côté.

Cela peut se lire en une demi-journée voir moins, rien ne vous interpelle à part un agacement et avoir le sentiment de perdre son temps. Vous ouvrez les journaux à la page des faits divers et autres narrations d'argent détourné et vous avez la trame du récit, après ce n'est qu'une relative énumération des faits, bof, bof, bof !

Je suis sévère mais cela n'apporte rien : même pas une écriture plaisante, ah si une minuscule intrigue qui n'en est pas une, des personnages sans consistance, une histoire bâclée, rien à en retenir, cela tombe bien je vais vite l'oublier.
Lien : http://mumudanslebocage.word..
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En terminant ce livre, je me pose la question de savoir si je n'ai vraiment aucune compétence en littérature ou si je n'ai rien compris.
Une histoire sans intérêt, et pas particulièrement agréable à lire.
Je me demande pour quelles raisons il est présent sur toutes les gondoles de libraire ?
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Un livre qui m'a agacée . Je n'ai vraiment rien compris à cette histoire . Où l'auteur veut il nous emmener ? Que veut il nous dire , nous faire comprendre? Qui est ce neveu ? Et cette tante ? Un livre court , heureusement mais je regrette quand même d'avoir pris du temps pour le lire .
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Bonjour les lecteurs ....
Je ne connaissait pas cet auteur et le 4° de couverture était prometteur.
Oh NON NON ... je le termine au bout d'un peu plus de deux heures d'ennui ! ...quelle déception !
Marcello, petit escroc vivant depuis plus de 20 ans au Liberia ou il fait de "l'humanitaire " , se voit convoqué par sa tante, une vieille dame fortunée, qui lui annonce qu'elle va mettre fin à son virement mensuel. Sans cette rente, le neveu se retrouve sur la paille.
Le voilà donc qui débarque à Paris pour essayer de convaincre sa vieille tante de renoncer à son projet.
Le neveu a trois jours devant lui, mais au fur et à mesure que le temps passe , sa véritable nature se révèle, son passé le rattrape et ses réelles activités se dévoilent...
Manipulation de part et d'autre ... voici le thème de ce livre.
L'écriture est simple , minimaliste .. les pages se tournent mais la sauce ne prend pas.
Ce livre se voulait-il amusant ( drôlissime diront certains )? peut-être .. je suis alors complètement passée à côté ... je n'ai même pas eu l'ébauche d'un vieux rictus en guise de sourire.
Heureusement, il ne faisait que 187 pages !!!
Encore un gros coup médiatique qui a mon sens ne se justifie pas ...
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La thématique m'a donné envie de lire ce roman mais il ne m'a absolument pas plu. Pas d'intrigue, pas de suspense, des personnages inconsistants, une lecture sans aucun intérêt. Je n'ai rien à en dire car il me faut ressentir un peu de passion pour pouvoir écrire quelques lignes.
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Marcello a quitté précipitamment la France il y a 20 ans pour l'Afrique. Aujourd'hui il revient voir sa tante suite à l'arrêt des versements mensuels de cette dernière.
Au fil des pages on va découvrir qui est vraiment Marcello.

Je n'ai pas accroché à cette histoire, ni à l'écriture. En fait, j'ai détesté le personnage principal et du coup impossible d'aimer son histoire ou même de m'y intéresser.
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Écriture plate et insipide, personnages insignifiants. On dirait un premier roman assez mal réussi alors que l'auteur n'en est pas à son coup d'essai. La promesse faite en quatrième de couverture ("ça commence très fort") est loin d'être tenue. Je tiens à préciser que les dix dernières pages m'ont mis dans une colère noire!
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Quand Marcello Martini reçoit à la place de son virement mensuel une lettre de convocation chez le notaire de sa richissime tante Vicky, il quitte aussitôt le Liberia pour Lyon dans l'espoir de convaincre sa bienfaitrice de renoncer à son intention de le déshériter. C'est une sale affaire qui a conduit Marcello en Afrique et son séjour parisien fait peu à peu ressurgir les circonstances de son départ. le neveu choyé, homme de confiance de sa tante, présente un passé peu reluisant : a-t-il trafiqué les comptes de la Fondation Novak ? S'est-il arrangé pour faire porter l'entière responsabilité de ses magouillages à Walter, le directeur financier de la Fondation, escroc à sa solde ? Qui est l'auteur de la lettre anonyme qui a conduit à l'arrestation de Walter à la frontière suisse, vingt ans auparavant ? Lydia, l'ex-femme de Marcello et l'ex-maîtresse de Walter, tient enfin l'occasion de faire pression sur un Marcello aux abois pour qu'il voie sa fille Rébecca née pendant son exil. Un chèque, un gros chèque pour solde de tout compte, signé par Vicky.
L'écriture d'Yves Ravey est volontairement plate, des faits pour la plupart insignifiants (une visite au KFC, une course en taxi, une cigarette fumée au fond d'un parc...), quelques paroles souvent elliptiques échangées entre les protagonistes de l'histoire, des intentions esquissées comme si les personnages ne trouvaient jamais la force de dénouer l'écheveau de leurs contradictions. Aucune empathie avec des individus qui se croisent dans une glaçante tentative de brouiller les cartes encore et toujours les cartes. J'avoue que rien n'a accroché mon attention dans ce récit désincarné. « ça démarre très fort » annonce la quatrième de couverture, mais hélas ça cale très vite !
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