Jake

Facebook: https://www.facebook.com/Les-lectures-de-druspike-1848209112084092/
Insta: https://www.instagram.com/druspike/

Voilà un livre qui m'intriguait beaucoup depuis sa sortie ! Trouvé en excellent état chez Gilbert Joseph pour une somme dérisoire je n'ai donc pas réfléchis et je me suis laissé tenter !
De quoi ça parle ? «Simon Connolly est l'heureux père de deux enfants, Jake et Laney. Certes, la situation de cet homme au foyer est pour le moins originale et Simon n'est pas toujours très à l'aise dans ce rôle. Mais, cahin caha, la famille coule des jours paisibles ? Jusqu'au jour où Doug Martin-Klein, un gamin associable dont Jake est le seul copain, tire sur plusieurs adolescents avant de se donner la mort. Les survivants et les blessés sont peu à peu évacués mais Jake est introuvable. Et très vite soupçonné d'être le complice de Doug. Commence alors pour Simon une véritable descente aux enfers. Comment une chose pareille a-t-elle pu arriver ? Comment a-t-il pu ne rien entrevoir du drame qui se profilait ? Jake est-il coupable ? Où est-il passé ?»

Ce livre a été une excellente lecture !
L'auteur nous raconte l'histoire d'une famille, frappée en plein coeur par une tuerie dans le lycée de leurs enfants.
Leur fils Jake disparaît et se retrouve suspect.
L'auteur nous emmène aux côtés de cette famille, comment gérer l'ingérable, comment survivre à l'impensable ?
Pour essayer de comprendre on alterne entre passé et présent. Nous découvrons donc la vie de cette famille, Simon est père au foyer et s'occupe de Jake et Laney. Dans un quartier où il a du mal à trouver sa place, les goûter du mardi dans lesquels il ne se sent pas à l'aise.
On découvre la vie de cette famille et de ces 2 enfants très différents l'un de l'autre.
Pas de scènes détaillées de la tuerie, pas de jugement ou de parti prit ce n'est clairement pas le but de ce roman et on en a assez vu/lu à travers les médias. L'auteur a choisit de jouer sur le côté psychologique et sur les conséquences que ce genre d'acte peut avoir sur l'entourage des tueurs / suspects.
J'ai beaucoup aimé ce livre, la plume de l'auteur et sa façon de nous raconter l'envers d'une fusillade ! C'est des choses que nous suivons généralement via les médias, du point de vue des médias. Ici nous sommes au coeur de l'action ! Nous vivons en direct les sentiments de la famille, les doutes, les espoirs, la peur, l'incompréhension et la chute.
Ce roman noir de 336 pages est hyper immersif et se lit très vite. le lecteur se retrouve au coeur de l'action dans un récit émouvant, empathique et plein de justesse.
En tant que parent c'est un roman qui marque et va forcément laisser une trace. On s'identifie aux personnages, à cette famille. On se questionne sur nos réactions dans ce genre de cas, que ferait on ? Comment réagirions nous ? Difficile de ne pas avoir le coeur serré au cour de cette lecture.
Après une réflexion de quelques jours il m'a manqué un petit quelque chose pour que ce livre soit un coup de coeur.

NOTE 8/10 Un roman à lire

Un drame psychologique plus qu'un thriller a proprement dit, mais un drame merveilleusement bien écrit ! Magnifique introspection du point de vue du père de famille qui consacre sa vie a ses enfants et sa famille. Un Roman empreint d'une réalité bien trop contemporaine et tangible pour ne pas vous toucher voir vous tirer les larmes... Très bon

Simon Connolly a décidé à la naissance de son fils Jake de rester au foyer pour l'élever pendant que sa femme se consacrait à sa carrière d'avocate. Un jour, il apprend qu'une fusillade a eu lieu dans le lycée de son fils. Simon se précipite sur les lieux du drame mais Jake est introuvable et on le soupçonne d'avoir participé à la tuerie de masse…
Alternant passé et présent, les différents âges de l'enfance de Jake avec les conséquences du drame, Bryan Reardon fait monter la sauce et nous concocte un thriller plutôt réussi en inoculant notamment un scénario inédit où la mère est absente et le père trop présent. Efficace et prenant.
Lien : http://puchkinalit.tumblr.com/

Simon a suspendu sa carrière pour élever ses deux enfants, et en dépit de ses névroses et incertitudes éducatives, tente de faire le mieux possible. Lorsque Doug, ami de son fils Jake tue 13 de ses camarades et professeurs dans leur établissement scolaire avant de se suicider, la vie de Simon bascule, puisque Jake s'est volatilisé après le drame et reste introuvable. Les premières rumeurs de complicité s'élèvent au sein des familles de victimes ou survivants, étayées par des déclarations incertaines de voisins qui croient tout savoir sans rien avoir vu, encouragés par les media qui leur procurent leur quart d'heure de gloire télévisée. La part sombre de l'humanité, la minorité jusque-là silencieuse se transforme en une meute bruyante tandis que de prétendus journalistes affichent photos et témoignages pour leur potentiel choquant au mépris de la vérité.


Simon et sa famille, exposés, mis à nu, décortiqués, disséqués, deviennent les héros d'une série policière, se traînent d'étape en étape, empreintes digitales, photos, interrogatoires, perquisitions, saisie des effets personnels et confiscation de véhicules. En même temps que l'enquête suit son cours, Bryan Reardon propose en alternance des chapitres flash-backs, qui relatent des anecdotes sur l'enfance de Jake. Simon y cherche des signes avant-coureurs qu'il n'aurait pas su interpréter, traque les erreurs qu'il aurait pu commettre... Pourquoi n'a t-il pas été capable de protéger ses enfants ? Qui est réellement Jake ? Où est-il ? A-t-il participé à la tuerie ?


Jake est un roman intéressant et prenant qui analyse le phénomène des adolescents tueurs de masse. le style direct est simple, sans fioriture, en conformité avec les émotions brutes qu'éprouve Simon ; le roman ne comporte aucune description sanguinolente des événements tragiques, je le souligne. On peut reprocher à Bryan Reardon, si l'on veut pinailler, d'avoir trop fait vibrer la corde sensible pour émouvoir, parfois avec complaisance, les lecteurs-parents, notamment dans l'épilogue bisounoursien. A part cette réserve, j'ai apprécié cette lecture.

Simon est un père au foyer, qui a abandonné son boulot afin de pouvoir consacrer son temps à l'éducation de ses deux enfants, Jake et Laney. le jour où une fusillade éclate dans leur lycée, sa vie bascule. Si sa fille est saine et sauve et que le coupable s'est suicidé après avoir tué treize lycéens, son fils Jake demeure cependant introuvable et se retrouve vite suspecté d'être le deuxième tireur…

Pour son premier roman, Bryan Reardon ne fait pas dans le sanguinolent ou dans le voyeurisme car il se concentre sur les émotions de ce père qui remet en question toute l'éducation qu'il a donné à son fils. L'auteur ne prend d'ailleurs même pas la peine de décrire la tuerie de masse, préférant se concentrer sur l'aspect humain… car au-delà de l'horreur de chaque attentat, il y a des proches qui souffrent ou qui se retrouvent pointés du doigt par une société à la recherche d'un coupable afin de pouvoir expliquer l'inexplicable… quitte à taper sur les réseaux sociaux, sur les jeux vidéos ou sur les parents qui ont engendrés de tels monstres !

En alternant passé et présent, l'auteur choisit non seulement de suivre les déboires de cette famille qui se retrouve au centre de la tempête médiatique qui fait rage, mais il invite surtout le lecteur à analyser chaque moment de la vie de Jake, de sa naissance jusqu'au drame. Où sont les signes avant-coureurs, quels sont les erreurs commises par ce père visiblement aimant et surtout… où est passé Jake ? Il faudra tourner les pages pour le savoir…
Lien : https://brusselsboy.wordpres..

La pauvreté du style peut parfois être un atout. Sans artifice, le récit a alors valeur de témoignage. Pour peu que l'histoire soit forte, le lecteur se laissera facilement emporter, comme par ces musiques aux rythmes basiques, et adhérera au propos. Et c'est le cas, dans Jake de Bryan Reardon, où l'on écoute la confession sincère et douloureuse de Simon Connelly, père au foyer, introverti, mal à l'aise dans ce rôle qu'il aime et qui lui pèse à la fois, perdu au milieu des mères qui maîtrisent l'art des bons usages entre voisins de cette banlieue résidentielle.

L'univers routinier de Simon explose à la minute où un texto l'informe qu'une fusillade a eu lieu au lycée où sont scolarisés ses deux enfants : Jake, le garçon posé et silencieux et Laney, la fille, espiègle et populaire. Il est anéanti quand il apprend que Jake est impliqué dans la fusillade.

C'est alors le combat d'une famille, Simon et Rachel, aux rapports tendus, tous deux réunis dans la confiance en leur fils, en ses actes, en son innocence. C'est aussi le combat de Simon avec lui-même, avec ses doutes sur ses qualités de père, son combat contre le sentiment de culpabilité qui l'envahit et le mine.

L'auteur mène alors son histoire à un tel rythme, avec une telle précision dans les détails, une telle vérité qu'on se dit que ce n'est pas possible, qu'il ne peut inventer tout cela, qu'il l'a vécu, ou que c'est arrivé à un proche et c'est en cela que l'on reconnait un bon roman.

Car on y croit à ces personnages comme on croit aux réactions mesquines mais finalement logiques des voisins. On croit aussi aux remarques aigres-douces que s'échangent Simon et Rachel, à leur amour éprouvé par la routine, les conventions, la vie. Et les scènes du passé, celles de l'enfance de Jake, qui semblaient insignifiantes, deviennent terriblement significatives ou très attachantes. On en vient à regretter tel conseil du père et ses conséquences. On en vient à aimer ces personnages et à les plaindre. Une humanité se dégage de tout cela.

Au fur et à mesure que le récit avance, alternant flashs back et scènes du présent, le style s'affirme, haletant, presque incantatoire jusqu'à ce que Simon découvre la vérité.

Avec Jake, Bryan Reardon s'attaque à un sujet grave, malheureusement souvent à la une de l'actualité. L'angle qu'il a choisi est original, sa voix vibrante. Une réussite.

Merci à Babelio pour cette découverte.

(Critique publiée dans le cadre de l'opération MASS CRITIQUE)

J'ai eu la chance de recevoir Jake dans ma boite aux lettres, alors merci à Babélio et aux éditions série noire Gallimard.
Jake est un adolescent américain. Il vit dans un foyer plutôt privilégié, maman avocate et papa père au foyer. Un jour, une fusillade a lieu dans son lycée, 13 enfants sont tués, par un camarade de classe. Mais Jake est introuvable. Est il victime ? Complice? Coauteur de ce drame? Où est-il? Que s'est il passé?
Le livre est construit sur une alternance des chapitres entre des flashbacks sur l'enfance de Jake et les jours qui suivent le drame. Ça rend la lecture dynamique. Et surtout, ces chapitres sur le passé nous permettent de comprendre des choses. L'histoire met beaucoup en avant ce père au foyer qui ne s'assume pas vraiment, introverti, qui ne se mêle pas aux goûters organisés par les desperate housewives de son quartier, mais qui aime sa famille. Tout au long du livre, on se demande : sa personnalité cache-t-elle quelque chose ou est ce simplement un père de famille avec ses failles et ces doutes ?
Ce qui m'a particulièrement plu dans ce livre, c'est d'une part l'aspect psychologique des personnages mis en avant par l'auteur et d'autre part le fait que l'histoire est tout à fait réaliste. Pas d'actions extravagantes, juste la vie d'une famille américaine avec ses joies et ses tracas de la vie. C'est criant de réalisme, autant la vie des personnages que la fin de l'histoire. Une belle découverte!