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4,05

sur 447 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Au tribunal de Pampelune, la mère de Johana Marquez attend que soit jugé celui qui a assassiné sa fille. Mais Jason Medina a décidé d'échapper à la justice en se tranchant la gorge avec un cutter dans les toilettes du tribunal. Dans sa poche, une enveloppe adressée à l'inspectrice Amaia Salazar, à l'intérieur un seul mot : ''Tarttalo''. Pour la policière qui vient de donner naissance à un petit Ibai, ce n'est que le début d'une périlleuse enquête. Des femmes originaires de la vallée de Baztan meurent sous les coups d'un mari ou d'un amant abusif, leurs corps est amputé d'un bras qui reste introuvable et les assassins se suicident en laissant derrière eux la même signature, celle du Tarttalo, ce cyclope légendaire, anthropophage cruel et monstrueux. Entre deux tétées, Amaia se met à la poursuite du monstre, tout en s'occupant de l'église d'un petit village, victime de profanations à répétition. Un lien pourrait exister entre celles-ci et les Cagots, une communauté de parias, victimes d'une terrible discrimination durant des siècles. Une lourde charge de travail pour la jeune maman qui peine concilier enquêtes et vie de famille.

Si c'est toujours un plaisir d'embarquer pour le pays basque avec Dolores Redondo, ce deuxième tome de la trilogie du Baztan souffre de la personnalité agaçante de l'inspectrice Salazar qui n'en finit pas de sombrer dans sa triste histoire familiale tout en se démenant pour être une mère parfaite, activité peu compatible avec la vie trépidante de chef de la brigade spéciale des homicides de Pampelune. Au four et au moulin, Amaia en devient pleurnicharde et injuste envers un mari, parfait lui pour le coup, qui tente de lui faciliter la tâche et ne reçoit en contrepartie que silences renfrognés et récriminations. La famille d'Amaia reste d'ailleurs au centre de cette nouvelle enquête, sa terrible mère n'ayant jamais fini de nuire, même du fin fond de l'hôpital psychiatrique où elle est enfermée. Mais si l'on passe outre ce défaut, de chair et d'os est encore une fois un fabuleux voyage dans la mystérieuse vallée du Baztan, entre nature sauvage et croyances ancestrales. le Basajaun, gardien de la forêt, laisse ici la place au Tarttalo, qui, selon la légende, se régalait d'agneaux, de bergers et de tout être humain passant par là, n'hésitant pas à entasser les ossements de ses victimes devant sa grotte, histoire d'impressionner le voisinage. L'occasion pour l'auteur d'évoquer les ''instigateurs'', ces criminels qui incitent au meurtre par leur pouvoir de persuasion, sans y participer activement. Et ce n'est pas là le seul intérêt de cette longue et passionnante intrigue puisqu'il y est aussi question des Cagots. Surtout connus dans le Sud de la France et l'Espagne, ils vivaient en marge des village, accusés de tous les maux, condamnés à vivre entre eux sans pouvoir se mêler au reste de la population. Pas suffisamment exploité par l'auteur, ce sujet méconnu mérite qu'on s'y attarde et qu'on le creuse par des recherches personnelles.
Bref, un polar intéressant par ses aspects culturels, doté d'une intrigue qui tient la route, mais qui mériterait d'être allégé des tourments maternels de l'enquêtrice. La suite est d'ores et déjà dans les librairies, on veut bien se laisser tenter...
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Je ne peux pas dire que je n'aime pas les enquêtes que nous présente cette auteure espagnole, non, ce n'est pas cela. Ce qui me perturbe un peu, et dans ce deuxième livre encore davantage que dans le premier tome 'Le gardien invisible', c'est la part belle donnée au surnaturel, d'une part, mais également, le caractère autocentré du personnage de l'inspectrice Salazar. Son personnage est focalisé sur ses problèmes bien à elle, alors que l'auteure ne pose jamais de comparaison avec le mari, artiste, notoire, qui semble ne jamais avoir d'humeur d'artiste, mais être là en permanence, s'occuper du bébé en permanence, être serein par rapport à son travail, ne jamais travailler d'ailleurs, etc. Et c'est là que la construction blesse et n'est pas crédible pour un sou. Et puis, une inspectrice aussi impliquée émotionnellement dans ses enquêtes vu que c'est à chaque fois ses parents qui sont impliqués, elle serait remplacée dans la réalité, donc, tout ceci est un frein très sérieux à mon plaisir de lectrice de polar.

Ah oui et dernier hiatus pour ce tome en particulier, si vous n'avez pas lu le premier tome, ou ne l'avez pas lu assez récemment pour vous en souvenir en détail, passez votre chemin, c'est un incontournable à la lecture du deuxième tome assurément, sans aucun rappel offert.
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Deuxième roman de la trilogie du Baztan, que j'ai enchaîné assez rapidement après avoir dévoré le premier. L'inspectrice Amaia Salazar, à peine remise d'une récent accouchement, et de l'enquête précèdente, travaille cette fois sur des crimes conjugaux, dont les auteurs sont connus, mais qui à chaque fois, se sont suicidés en laissant une inscription identique, « TARTTALO ».
Le scénario emberlificoté à souhait, la région du Pays Basque espagnol toujours aussi bien décrite, brumeuse et humide, font que le roman se lit aisément. Toutefois, je suis moins emballée que par le précédent, trop de fantastique et de superstitions m'ont un peu lassée, des rebondissements se succédant à un rythme effréné m'ont fait trouver le tout assez peu vraisemblable. Continuerai-je la série ?
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Deuxième volet d'une trilogie annoncée, de chair et d'os, après le gardien invisible, entraîne de nouveau le lecteur dans la vallée navarraise de Baztán. L'inspectrice de la police forale de Navarre Amaia Salazar se trouve une fois encore confrontée à une série de meurtres dont l'auteur semble puiser dans le folklore local. Après le Basajaun, ce gardien invisible de la forêt, c'est au tour du Tartaro, cyclope anthropophage, d'occuper le devant de la scène dans ces crimes commis par des époux ou concubins violents à l'encontre de leurs compagnes avant de se suicider.
Le deuxième roman de la série initiée par Dolores Redondo a les qualités du précédent et en particulier cette capacité de l'auteur à instiller le fantastique dans son récit de façon à semer le doute, à éveiller une certaine appréhension chez le lecteur, sans pour autant se montrer inutilement démonstrative. À ce titre, les descriptions d'une nature encore sauvage mais baignée de mystère, bien que plus rares que dans le gardien invisible, sont particulièrement réussies. de la même manière, la façon de continuer à faire courir le fil de l'histoire familiale d'Amaia Salazar est relativement bien menée.
Mais – car il y a un mais – les faiblesses que pouvait laisser entrevoir le premier volet deviennent ici plus patentes. Une intrigue qui se trouve à la fois bien tirée par les cheveux et dont a parfois l'impression de l'avoir déjà lue ou vue un certains nombre de fois dans d'autres livres ou films, de longues considérations sur la maternité d'Amaia Salazar et ses états d'âme vis-à-vis de son mari qui commencent à lasser, et des tas de pistes ouvertes puis aussitôt oubliées qui, même si l'on se doute qu'elles serviront à conclure le cycle dans le prochain volume, finissent par rendre parfois la lecture fastidieuse.
Situé dans un assez inconfortable entre-deux, coincé entre un beau et étonnant premier volet et un troisième qui clôturera l'histoire d'Amaia Salazar, de chair et d'os se trouve doté d'une intrigue bien mince qui semble surtout servir à tenir un peu le lecteur le temps de mettre en place les éléments nécessaires à la conclusion annoncée de la trilogie. Difficile dans ce cas-là de livrer un roman solide.
Cela donne en fin de compte un livre qui, s'il se lit sans déplaisir et offre même de beaux passages, peine à retrouver le souffle du précédent roman de Dolores Redondo et, bien entendu, ne peut bénéficier du même effet de surprise. Même si on l'attend avec quelque appréhension car les éléments disséminés ici peuvent faire craindre à un ultime dénouement cousu de fil blanc, il faudra juger le tout après la parution du dernier volet de la trilogie de Baztán.

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Toujours la même problématique pour moi quand je dois partager mon avis sur une oeuvre qui m a plu sur le fond mais alors sur la forme ... non.

Je voulais aller au bout de la trilogie et j'ai donc poursuivi avec ce tome 2. Pour moi, il est meilleur sur le fond déjà et quelque part je me suis fait une raison à ne pas matcher avec la plume de l autrice. Elle n y est pour rien et moi non plus, c'est juste qu'on ne se rencontre pas .

Amaia est appelée à poursuivre l enquête du tome précédent et est explicitement requisitionnée pour enqueter sur une degradation de l eglise . La voilà de retour à Elizondo avec James et Ibaï.

Alors que sa mère hospitalisée fait une victime de plus dans le personnel soignant, elle est transférée dans une clinique psychiatrique dont l église à la charge. En effet, le cas de Rossario intrigue l église depuis un moment, car elle incarne le Mal.

Commence alors un chemin douloureux pour Amaia.

L'histoire est bonne. l'intrigue douloureuse. Les personnages trempés.

A vous de vous faire votre opinion sur ce second volet mais il est vivement conseillé de lire les tomes dans l ordre pour faire le lien.
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Deuxième volet d'un triptyque concernant les enquêtes de l'inspectrice Amaïa Salazar, ce roman nous accueille encore une fois au Pays basque espagnol, sur des terres manifestement riches de présences fantastiques. Une fois encore, l'esprit de la forêt se manifeste ainsi que la déesse-mère Mari mais s'y adjoignent quelques esprits malfaisants qui n'ont de cesse de semer la terreur dans les petits villages de l'intérieur du pays. Amaïa est directement concernée, interpellée par un mystérieux serial killer, manipulateur, qui pousse ses prétendus «assistants » à des crimes effroyables qu'ils reconnaissent volontiers avant de se donner la mort. Un seul mot vient signer leurs crimes, désignant un coupable monstrueux : le tarttalo. Personnage qui rappelle le Cyclope vaincu par Ulysse mais qui, ici, semble avoir un lien personnel avec l'inspectrice Salazar.

Et nous sommes inondés d'horreurs, ossements d'enfants retrouvés devant une grotte, cadavres amputés d'un bras, coupables visiblement possédés par Dieu sait (ou pas!) quelle émanation du Mal. La propre mère d'Amaïa, de sinistre mémoire, apparaît à nouveau dans ce livre, totalement psychopathe, mauvaise comme la gale, qui veut « manger la petite sorcière », sa fille.

. Un peu de cannibalisme, des rites secrets, un bébé étouffé par sa mère, une clinique de l'Opus Dei (là encore, de sinistre mémoire...), des sacrifices de nouveau-nés, des suicides et des crimes sordides, un viol : c'est dommage, il manque un petit exorcisme, une transe baveuse avec yeux exorbités, un soupçon de santaria dominicaine ou de vaudou cubain, quelques pénitents exaltés et flagellants de la Semana Santa andalouse !

Franchement, au bout d'un moment, on commence à penser au Grand Guignol et à ne plus rien prendre au sérieux ! L'histoire est emberlificotée, on peine à se repérer au milieu des crimes cités et de leurs protagonistes. Pour ma part, sans doute pour une raison simple : trop, c'est trop et je ne m 'intéresse plus vraiment aux détails de l'enquête. C'est long, c'est lourd, c'est trop ! Et le style (ou la traduction) n'arrange rien, pesant lui aussi. J'aurais tellement voulu voir revivre ce Pays basque que j'aime tant et qu'on réduit à une poignée de cinglés mystiques qui parviennent à ébranler le bon sens des enquêteurs. Mais il est à peine évoqué, c'est dommage. Et quant au dénouement, soyons clair : il a l'air l'air totalement parachuté. J'aime bien jouer avec l'auteur, chercher Qui ? Pourquoi ? Là, impossible !

Je suppose que je vais me dispenser du troisième volet de cette trilogie. Qu'Amaïa se débrouille avec sa détraquée de mère qui, apparemment, s'en est encore sortie, de quoi alimenter le prochain opus.
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Très riche roman, classé thriller. Certes il l'est, mais ce que je retiens le plus de ces 600 pages, c'est l'ambiance. Loin des plages nous sommes sous la pluie du pays basque espagnol, à Pampelune, dans ses vallées isolées et oubliées, mais aussi avec une escapade rapide à San Sébastian et Bilbao. L'enquête est très complexe car elle mêle les croyances ancestrales, la sorcellerie, les profanations, l'intolérance xénophobe, voire de cannibalisme et les outils actuels d'investigation. Et notamment, au temps de la forte mortalité infantile, les petits morts-nés n'avaient pas d'existence, de nom ni de sépulture alors … leurs corps reposaient autour des maisons et de leurs potagers.
Il arrive que le lecteur se perde dans les détours qu'emprunte Amaia, enquêtrice et profileuse, jeune maman en proie à un sentiment de culpabilité quand elle laisse son bébé aux soins de sa famille. C'est dans les tous derniers chapitres que l'auteure nous donne la clef mais les indices qu'elle a semés ont plutôt égaré le lecteur que l'aiguiller sur la voie de la solution… elle est impossible à trouver avant l'ultime rebondissement.
Ce roman fait partie d'une trilogie mais il n'est pas nécessaire de lire le premier opus avant d'entamer celui-ci, même si la psychologie des personnages récurrents en profiterait. Je ne pense pas pour ma part me « ruer » sur les deux autres tomes.
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Les sorcières : il ne faut pas y croire mais il ne faut pas dire qu'elles n'existent pas.
Après le gardien invisible, on n'a pas attendu bien longtemps (pas assez peut-être) pour repartir dans la vallée du Baztán en compagnie de Dolores Redondo, à la chasse aux sorcières et autres créatures fantastiques : celles auxquelles il ne faut pas croire mais dont il ne faut pas dire qu'elles n'existent pas.
La recette est la même qui mêle l'enquête policière sur des crimes bien réels et le retour de superstitions anciennes ancrées dans les traditions du pays.
Cette fois, c'est un Tarttalo qui prend la suite du basajaun de l'épisode précédent : une sorte de cyclope, version locale de celui d'Ulysse.

[...] — Un tarttalo, c'est un être mythologique, non ?
— Je crois… oui, un cyclope de la mythologie gréco-romaine, et basque aussi, c'est tout ce que je sais. Où voulez-vous en venir ?
[...] Il ne faut pas croire qu'elles existent, il ne faut pas dire qu'elles n'existent pas », cita Engrasi en référence à un vieil adage sur les sorcières, qui avait été si populaire à peine un siècle plus tôt.

Notons que pour une fois, il est préférable d'avoir lu l'épisode précédent avant d'attaquer celui-ci : la trilogie d'Amaia Salazar est un tout très homogène.
Entre Pampelune et le petit village d'Elizondo, on retrouve d'ailleurs la plupart des personnages de Dolores Redondo : la tante Engrasi, le veule Montes, le gai Jonan et bien d'autres.
Quant à Amaia et son artiste de mari, ils viennent tout juste d'avoir un bébé : et quand on connait le sombre passé de l'ama, on ne s'étonnera pas que la toute nouvelle maternité de Chef Salazar soit plutôt difficile ...
Et tout comme dans le premier tome, c'est encore un peu là que le bât blesse : Doña Redondo en fait des tonnes, se répète beaucoup et nous lasse un peu. Visiblement elle a encore oublié de faire dégraisser son plat à la cuisson.
À force de digressions répétitives, les affres de la maternité nous deviennent bientôt insupportables et l'on est pris d'une envie furieuse de balancer et le mari et le bébé avec l'eau du bain pour se concentrer sur Chef Salazar et son enquête. C'est d'autant plus dommage que cela fait pourtant partie de l'intrigue.
En dépit de ces longueurs, on apprécie toujours l'écriture fluide de l'auteure et le décor historique habilement entremêlé à l'intrigue (et on laissera passer un peu plus de temps avant d'apprécier le dernier épisode).
Outre l'effrayant Tarttalo, il sera ici question des cagots, ces parias de la société moyenâgeuse.
Et on aura même droit à un petit tour dans un asile psychiatrique de haute sécurité qui rappelle étonnamment celui de Bernard Minier de ce côté-ci des Pyrénées !
Pour celles et ceux qui aiment les yétis basques.
Lien : http://www.bmr-mam.blogspot...
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Deuxième volume des enquêtes de Amaia Salazar. Beaucoup de pays basque (ce qui est très bien), beaucoup de traditions, longs développements donnant l'occasion à l'autrice d'introduire un peu de fantasmagorie. Pourquoi pas. Pour ma part, lecture parfois un peu laborieuse.
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Dans la vallée du Baztan les cadavres de femmes décédées suite aux coups de leurs conjoints, maris ou amants sont retrouvés un peu partout. Des corps mutilés desquels ont été amputés à chaque fois un avant-bras, non retrouvé sur les scènes de crime, avec une précision chirurgicale. Les bourreaux sont eux par contre retrouvés à chaque fois, s'étant suicidés après avoir commis ces atrocités et laissant pour seul message la signature du Tarttalo, le cyclope cannibale de la mythologie basque. Amaia Salazar est chargée de l'enquête, mais désormais jeune maman elle doit jongler entre carrière professionnelle et vie de maman à 100 à l'heure. D'autant plus que l'enquête ne s'arrête pas là puisque des églises et cimetières sont profanés dans plusieurs villages de la vallée, semant la terreur parmi la population. de os de nourrissons y sont même retrouvés dans l'incompréhension la plus totale. Amaia n'a que peu de temps pour trouver le lien entre tous ces crimes et comprendre pourquoi ils sont signés du Tarttalo qui n'est pas censé exister. Il se pourrait bien que tous les chemins mènent d'ailleurs à elle et à sa famille 😨



J'ai légèrement préféré ce tome là au premier bien qu'ils soient équivalents en terme de qualité rédactionnelle et d'intrigue. Je l'ai préféré car l'enquête était plus étoffée et plus riche de par la pluralité des crimes commis. J'ai adoré découvrir la manière dont a été mené l'enquête par rapport aux cadavres de femmes et comment les os étaient analysés par la scientifique et les laboratoires qui tentaient de comprendre quel outil avait pu être utilisé. Autant l'acte en lui-même était barbare, autant son auteur s'est soigneusement appliqué en le réalisant, démontrant toute une perversité machiavélique voire psychiatrique. D'un point de vue mythologie et légende j'ai trouvé que c'était aussi bien écrit et intéressant que dans le tome un ! Amaia est restée aussi dynamique malgré sa maternité et les quelques secrets familiaux que l'on découvre dans ce tome me donnent encore plus envie de découvrir la fin de cette trilogie incroyable 😃



Bien que j'adore Amaia dans son rôle d'enquêtrice elle reste pour moi très froide et hautaine en-dehors et j'ai eu du mal à comprendre comment elle pouvait aussi bien jongler entre sa vie de maman et son enquête qui ne s'arrête jamais. Certains passages n'étaient carrément pas crédibles du tout je trouve ... A noter également pas mal de longueurs, mais vu la thématique sombre et glauque ce n'était pas déplaisant de prendre un peu de recul en reprenant son souffle avant le rebondissement suivant dans l'enquête (et croyez-moi des rebondissements il y en a en pagaille).
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