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4,05

sur 445 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Ce roman est la seconde enquête qui met en scène une jeune femme policier, et la particularité de ces romans c'est qu'ils se passent au Pays Basque, et qu'ils nous permettent de découvrir les mythes Basques, c'est la partie qui m'a beaucoup plu.
Cette enquête est indépendante de la première mais la vie personnelle des personnages est largement évoquée et c'est plus simple à comprendre si on a lu le premier volume.
J'ai été assez étonnée qu'une policière puisse reprendre le travail après un congé parental mais sans noter ses heures et en venant un peu quand elle voulait. Elle recommence à travailler en s'absentant pour allaiter son bébé toutes les 4 heures par exemple, je n'ai pas trouvé ça très réaliste...
L'enquête est passionnante (un tueur en série, des meurtres de femmes suivis des suicides de leurs meurtriers, des profanations de cimetières, des os trouvés dans une grotte...) mais il y a trop de coïncidences pour être véritablement crédible.
La fin appelle une suite, elle nous laisse donc un peu sur notre faim.
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« La trilogie du Baztán », livre II
L'inspectrice Salazar a résolu une première enquête tout en découvrant qu'elle fut une petite fille haïe par sa propre mère. Un accouchement plus tard, la voilà devenue une vraie dure à cuire, traumatisée (et très chiante) de ne pas être une mère parfaite. Mais bon, ayant enfin admis les vertus du biberon administré par le père, elle peut à nouveau se concentrer sur son travail, une épidémie de cadavres sans bras nécessitant toute son attention.
Les cadavres sont ceux de femmes tuées par leur mari obéissant au Tarttalo (qui est bien plus beau mais plus difficile que le Tarttaluile), cyclope anthropophage échappé du Tartare.
Mais qu'ils sont malins les thrillers de madame Redondo ! Comme elles sont bien cousues, ses intrigues intrigantes qui nouent modernité et folklore, inconscient et mythologie, enquête policière et failles intimes. Quand on a une mère prête à vous manger, rendre justice à des femmes démembrées s'impose.
En réalité, si Salazar venge ces malheureuses, c'est surtout par ce qu'elle est: une vraie caricature de flic macho qui casse la gueule à ses collègues (« Plein le cul de ce mec. Une part d'elle-même, qu'elle ne connaissait pas, voulait se battre avec lui, lui flanquer une bonne raclée. Elle sourit un peu : Montes pesait au moins quarante kilos de plus qu'elle. Mais à ce moment-là, ça lui était égal. Elle allait se prendre quelques beignes, c'était certain, mais lui aussi »), soupire contre bobon qui ne se satisfait pas de garder le petit entre deux parties de jambes en l'air (« James la regarda, envisagea de dire quelque chose mais se retint ; il savait qu'il devait se taire, elle détestait qu'il lui demande de faire plus attention à elle, de se reposer, de dormir davantage. »), et rentre du boulot à pas d'heure (« James la réveilla à seize heures trente, en l'embrassant doucement, une douzaine de fois, sur la tête. Elle sourit en reconnaissant l'arôme du café qu'il lui apportait toujours au lit. »)
Et tandis que James jongle entre le décorateur d'intérieur de leur future maison et les biberons du petit, Amaia la badass attrape les criminels et mène son équipe à la baguette. Pas de bras, pas de chocolat.
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Dans ce deuxième tome de la trilogie de Baztán, le lecteur est à nouveau plongé dans la mythologie basquaise. Dans un décor magnifique, il retrouve Amaia Salazar, cette profileuse espagnole au passé traumatique.
Par un pont astucieux avec l'intrigue du tome précédent, Dolores Redondo nous emmène à la poursuite d'un prédateur peu commun en matière de thriller. Celui-ci est un instigateur, un manipulateur qui orchestre avec brio une série de meurtres sur fond de profanation d'églises sans jamais se salir les mains.
Il recherche la confrontation avec la Chef Salazar. Pour la faire réagir, il mêle à ses activités macabres les méandres de l'histoire familiale de l'enquêtrice.
C'est ainsi que la narration se construit, par des pierres solidement assemblées. La maçonnerie est renforcée par des personnages complexes mais aussi par des légendes auxquelles l'autrice donne un relief de crédibilité assez troublant.
Le style est impeccable, les dialogues tiennent la route et les descriptions sont suffisamment travaillées pour que le décor ait son propre rôle dans l'atmosphère particulière de ce roman.
C'est une réussite.
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Deuxième tome de cette série qui se déroule au Pays Basque, avec l'enquêtrice Amaia Salazar. Après la résolution de la première enquête, ou la jeune policière a mis en lumière bien plu qu'un meurtrier, la voilà devenue mère. Bien que nous soyons dans une enquête indépendante du premier opus, il est conseillé de le lire, puisqu'il nous permet de comprendre le personnage principal. Dans ce tome, nous sommes devant des meurtres de femmes, qui sont tuées par leurs maris qui semblent sous l'emprise d'un personnage mythique des Pays Basques. C'est passionnant. Bien que certains passages soient caricaturaux, ou trop gros pour être réalistes, il n'en reste pas moins que nous sommes captivés par l'histoire. Et la fin nous laisse sur notre faim, donnant envie de se plonger direct dans le troisième tome qui clos cette excellente série.
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Dans l'église d'Elizondo (Navarre), des vandales ont en partie détruit les bancs et essayé de bouter le feu à l'autel. Rien d'affolant, sauf que "la torche" utilisée par les pyromanes est un bras humain décharné...

L'inspectrice Amaïa Salazar, originaire du village, est immédiatement appelée sur place. La sinistre mise en scène lui remémore le premier tome de cette trilogie: la dernière victime du sadique avait été retrouvée sans son bras droit. Dès lors, s'agit-il d'une simple coïncidence ? Les études ADN devraient permettre d'en avoir rapidement le coeur net.

Ce deuxième volume de la trilogie du Baztan, constitue en quelque sorte un approfondissement du "Gardien invisible". Amaia va être contrainte d'y affronter son douloureux passé tout en luttant pour conserver sa famille à l'abri d'un improbable psychopathe.

Pourtant, ça n'est pas l'intrigue que je retiendrai de ce polar, mais plutôt l'habileté avec laquelle Dolores Redondo se met dans la tête de son héroïne. En effet, on plonge sans filet dans les doutes existentiels et l'inévitable dilemme auquel se heurte une mère surinvestie dans son métier : comment sauver son couple sans respecter les horaires de travail normaux ? Est-il envisageable d'être une bonne mère tout en voyant son enfant une demi-heure par jour ? Quel comportement adopter face à un supérieur séduisant et célibataire qui entreprend votre conquête avec beaucoup de finesse ?

Des questions auxquelles Amaïa tente de répondre, tout en laissant au lecteur la possibilité de se faire sa propre opinion.

Au final, un roman bien ficelé, certes, mais avant tout un éclairage encore trop rare sur les défis qui se posent à une femme forte, attirante et brillante qui s'investit à 120% dans sa carrière.
Lien : https://fr.wikipedia.org/wik..
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En pleine région du Baztan, en pays navarre, il s'en passe des choses. Amaia Salazar, inspectrice de la police florale de Navarre, est confrontée à une série de meurtres qui petit à petit la toucheront de plus en plus et au plus près de son être. Elle sera obligée d'affronter ses peurs les plus enfouies, les plus profondes, les plus tenaces, celles qui font le plus mal....
Ce récit en pays Navarre nous entraine dans sa mythologie, assez terrifiante, nous promène dans les magnifiques paysages du pays basque espagnol et nous parle de la riche histoire de ce coin de pays. Je découvre Dolores Rodondo et je suis séduite. Séduite par ses personnages et leur vérité, séduite par le choix des légendes qui servent si bien son récit et surtout séduite par la compréhension qu'elle nous présente des relations familiales, des relations humaines et des relations de travail. Un récit où la vérité est parfois dure et où il n'y a rien en demi teintes. Dolores Redondo nous présente des femmes qui se tiennent debout, des femmes fortes, des femmes vraies, dans un pays , somme toute, machiste. Vivement que je me lance dans la lecture de la conclusion de cette trilogie.
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Nous retrouvons Amaia Salazar quelques mois après la fin du premier tome. Sur le point d'accoucher, elle se retrouve avec une histoire de profanation d'église sur les bras. Mais bien évidemment au pays du Basajaun, rien n'est aussi simple qu'il n'y paraît.

Dolores Redondo confronte cette fois-ci son enquêtrice avec le Tarttalo, un cyclope qui se nourrit de ses victimes. L'enquête de ce deuxième volume est intimement liée à l'histoire du premier opus, il est donc important de lire la série dans l'ordre. En plus, sans surprise, la fin de ce roman est encore une porte ouverte sur une suite.
J'apprécie beaucoup ces polars atypiques, qui mêlent légendes locales et intrigues policières, dans un environnement obscur et fascinant. Surtout que le pays basque espagnol, y compris ses traditions, m'est complètement inconnu. C'est donc à chaque fois une découverte intéressante et un plaisir de m'immerger ainsi dans la vallée du Baztan.
Par contre, j'ai un peu de mal avec le personnage principal. Je comprends bien que l'autrice veut en faire une femme moderne, qui veut concilier toutes les facettes de sa vie (mère, épouse, chef des homicides, nièce, soeur...) et surtout, qui y parvient même si elle doute beaucoup. le hic avec moi c'est que je la trouve alors injuste avec son entourage, particulièrement son mari qui me semble avoir vraiment beaucoup beaucoup de patience, et frisant l'arrogance au boulot. Sans compter que la carapace qu'elle se construit pour ne jamais être prise en défaut, fait d'elle une femme finalement assez froide et peu empathique. Et cette image induit chez moi également un manque d'empathie à son égard.

Néanmoins, c'est sans hésitation que je vais me procurer le 3e et dernier tome de cette série qui ne ressemble à aucune autre.
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Ce roman est une sorte de tome 2 aux enquêtes d'Amaia Salazar au pays basque espagnol.

On y trouve des liens avec le gardien invisible, et bien sûr on approfondit l'histoire de cette enquêtrice et de son histoire d'enfant douloureuse.

Il y a moins de mythologie, mais quand même un peu. C'est prenant ! Très prenant ! Et angoissant aussi !

J'ai donc autant aimé ce second tome que le premier, c'est totalement dépaysant du fait du décor, de la culture basque, et l'enquête est très bien ficelée.

Je crois bien que je vais me laisser tenter par la suite !
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Dans ce deuxième tome de la trilogie du Baztán, l'inspectrice Amaia Salazar, chef des homicides de la Police forale de Navarre, revient à Elizondo habiter chez sa tante Engrasi, dans le contexte d'une série de profanations dans une église, mais surtout dans la poursuite de l'enquête amorcée dans le premier tome, ces amputations d'un bras observées sur des victimes dont le meurtrier ne semble pas en être l'auteur. Alors qu'il était question du basajaun dans le tome précédent, Dolores Redondo poursuit dans la mythologie basque avec le Tarttalo, « …un cyclope de taille gigantesque, extraordinairement fort et agressif, qui se nourrit de brebis, de jeunes filles et de bergers ». Bien qu'Amaia cerne rapidement le profil d'un assassin instigateur - qui pousse les autres au crime en usant de son charisme -, il faut l'identifier, et il la défie… Elle continue d'en apprendre sur son passé et sur sa mère... Je me suis un peu ennuyée par des longueurs dans ce tome qui comporte beaucoup de similitudes avec le premier, et est-ce un problème de traduction, j'ai été quelque peu irritée par certaines répétitions (le terme melliflue qui revient toujours dès qu'il est question de la secrétaire du juge) et par le faible niveau de langage d'Amaia parfois qui tranche avec le premier. Ça reste quand même un très bon roman policier, avec ces personnages attachants et l'omniprésence de la nature qui rythme les vies.
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De chair et d'os. Dolorès Redondo.
Roman sombre, avec une histoire angoissante de mère sorcière, de fille extraordinaire, de jumelle disparue, de pluie, d'inondation, de prêtre psychiatre, de sorcellerie, de grotte.
Brr...
C'est bien écrit, on ne se perd pas en chemin. L'histoire est bien construite, nous tient en haleine. Un livre à recommander !
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