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Un roman qui se laisse lire. Après je ne sais pas si j'ai aimé ou pas .
Des pays imaginaires, dont l'un sous le joug d'une dictature que fuient ses habitants pour se réfugier dans le pays voisin.
Mais l'eldorado se transforme en misère, en combat de tous les jours pour survivre.
C'est l'histoire de Lora, qui menait une vie tranquille bien huilée , qui décide de fuir son pays armée de son colt 45.
Un voyage initiatique dont les épreuves permettent à Lora de se découvrir et de s'affirmer en tant que femme, elle, qui avant n'existait que par son mari. Un portrait de femme combative et volontaire.
Un roman qui ne me laissera pas un grand souvenir mais qui plaira sûrement à d'autres.
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Arme non conventionnelle

Ce n'est pas le portrait d'une femme que brosse Marie Redonnet. C'est l'histoire d'une arme, un colt 45.

La suite sur...
Lien : https://lesheuresbreves.com/
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Ce roman m'a désorientée et déçue après la lecture des trois premiers romans de Marie Redonnet qui m'avaient plongée dans l'émerveillement : Le Splendid Hôtel, Forever Valley et Rose Mélie Rose.
La narratrice relate dans La Femme au Colt 45 son terrible parcours d'exilée sans papiers d'une façon si explicative qu'elle en semble artificielle.
Exemple :
"Je vais attendre que les hommes soient arrivés au fleuve et qu'ils aient traversé. Ce sont des trafiquants qui profitent de la guerre pour faire des affaires. S'ils m'apercevaient seule sur le sentier descendant en direction du fleuve, ils abuseraient de moi, c'est sûr, et puis ils me tueraient."
Ou :
" Il est temps que je m'éloigne de la rive et que je cherche un gîte avant la nuit. Je suis étrangère et je dois respecter les lois du pays où je viens d'entrer et auquel je veux demander asile."
Comme tout cela est argumenté !
Lora Sanders a certes accompli un pas de géant dans la recherche d'autonomie qui motive les héroïnes de Marie Redonnet. Mais je n'ai pas ressenti la moindre sympathie à son égard : tout glisse sur elle comme sur les plumes d'un canard, elle n'a pas l'air de croire en sa propre aventure. Elle est faite de carton-pâte (ou d'acier inoxydable ).
J'ai préféré de beaucoup les trois romans cités plus haut malgré la mélancolie qui se dégage de toutes ces vies étouffées.
Ecrire de la littérature engagée est un exercice difficile parce que l'art est insensible au bien, au progrès, au bonheur.
Les premiers romans sont de l'art ; La Femme au Colt 45 est une sorte de manifeste selon lequel il est possible d'avoir une prise sur sa propre vie : je veux bien le croire, mais ce n'est pas vraiment mon affaire quand je lis. Mon affaire, c'est l'imaginaire.
Et puis encore un livre sur l'émigration ! Ce thème est intéressant entrecroisé avec d'autres, comme dans les grands livres. Il ne doit pas constituer un argument unique. C'est le défaut de la littérature contemporaine de broder autour d'un sujet "dit" d'actualité parce qu'on se met soudain à en parler frénétiquement : la monoparentalité, le transexualisme, l'émigration, l'inceste, les violences faites aux femmes, le don d'organes, l'homosexualité, le rapport fils/mère, fille/père, la recherche du père, la maltraitance... Cela manque de souffle et c'est un peu rebattu.
Je suis désolée de laisser cette critique car j'aime beaucoup l'auteur. Je relirai souvent des extraits de ses premiers livres empreints d'un charme envoûtant.
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Le sujet : l'exil forcé et la survie d'une immigrée précaire, est intéressant, d'actualité, et même fort. La nature des événements relatés invite à une pensée sur l'intime et la souffrance.
Et pourtant, je suis passé à côté de tout cela. Certains admireront sans doute la pudeur de la narration : faits horribles juste suggérés, réactions qu'on peut imaginer... Je ne suis pas demandeur de scènes abominables en gros plan, mais cette distance m'a pratiquement privé de toute empathie pour la narratrice. le choix de nous présenter une immigrée clandestine haut de gamme : séduisante, avec un niveau social, culturel et de richesse au-dessus de la moyenne voulait-il la rapprocher du lecteur ? Cela m'a plus paru artificiel qu'efficace. de plus, j'ai ressenti sa façon de rebondir par des hasards positifs après chaque malheur comme une paresse ou maladresse de l'auteure au lieu qu'elle force mon admiration pour son personnage. A tout le moins, cela m'a confirmé que ce personnage était trop loin de la réalité des réfugiés hommes et femmes que nous accueillons si mal en ce moment.
Semblablement, les explications sur les raisons de cet exil et la façon dont il pourra se terminer m'ont parues bien légères et désincarnées. Bref, ce livre bien intentionné ne m'a pas parlé.
A sa défense, j'avoue que j'ai été irrité dès le début, et sans doute injustement (mais c'est mon ressenti, j'espère que ce ne sera pas le vôtre), par le procédé narratif. La femme parle (à qui?) : ce n'est pas un monologue intérieur, disons un monologue extérieur, des stances très prosaïques ; elle parle comme au théâtre sans doute (donc avec une intention stylistique justifiée par le récit), avec quelques brefs paragraphes intercalés à la façon de didascalies. Pourquoi pas ? Mais cette façon de dire, en particulier les événements situés avant le récit, m'a paru paresseuse ; j'espère qu'au contraire vous en apprécierez l'originalité.
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A la suite de la répression d'une rébellion dans un pays imaginaire que l'on situe volontiers aux confins de l'Europe de l'est et de l'Asie centrale, Lora s'enfuie laissant mari (emprisonné) et fils (en résistance avec la rébellion). Elle devient clandestine avec pour seul bagage un colt 45 qui lui vient de son père.

Quelle aventure ! Marie Redonnet, avec des phrases courtes, des chapitres courts, arrive grâce à une puissance évocatrice certaine, à nous faire vibrer avec Lora. Elle connaîtra la menace permanente des hommes, en position de faiblesse s'il n'y avait le fameux colt 45. Mais aussi de belles rencontres.

Forcément la vie change, la conception qu'on en a aussi, la perception du monde alentour évolue, et la personnalité de Lora prend corps dans cette fuite.

Un roman en forme de fable, à l'écriture sans fioritures, qui traite sans pathétique de la situation de ceux qui fuient leur pays, et se retrouvent vite sans rien, dépouillés et à la merci de tous les profiteurs.
Lien : http://animallecteur.canalbl..
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Lora Sander décide de s'exiler d'un pays sous dictature, son fils et son mari sont déjà partis; le Magic théâtre qui les faisait vivre est fermé.Lora se veut désormais une femme libre capable de se défendre avec son colt 45; elle sera vite violée...puis trouvera un travail dans un camion de pizzas dont le propriétaire meurt après lui avoir avoué avoir venu toutes ses affaires y compris ses papiers: elle est désormais sans identité; pour vivre, elle va devoir vendre son colt; un moment, elle tient une librairie qui sera vendue et les livres seront achetés lors d'une braderie par une richa américaine qui veut créer une arche de Noé pour les jeunes réfugiés sans domicile et sans travail. La fin est inattendue et pourtant cohérente avec la vie que s'est forgée Lora. Une femme libre!
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Ce livre m'a beaucoup déçue. Autant la promotion faite par les éditions le Tripode et les quelques avis lus ici ou là m'avaient fortement interpellée, autant la manière de traiter les différents sujets abordés - exil, guerre, condition de la femme, viol, relations parentale et maritale - m'a agacée. Elle m'a semblé superficielle, voire frivole. Je suis restée en surface du roman en permanence, lu d'une traite presque avec ennui. Je n'ai pas compris non plus l'intérêt de l'utilisation alternée de la première et de la troisième personne du singulier, tout en conservant le point de vue de la narratrice. Bref, ce n'était pas un roman pour moi.
Lien : https://synchroniciteetseren..
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Au Magic Théâtre, Lora Sanders est une actrice adulée de 50 ans menant à travers l'interprétation de ses personnages des vies multiples.
Entourée de son mari très protecteur qui est aussi son metteur en scène et de son fils, la scène du théâtre est sa maison.
Mais la guerre oblige Lora à quitter le théâtre et les siens. Lora fuit seule son pays munie d' un vieux colt 45, ceinturée à elle comme un membre. Un duo improbable et pourtant.
Après une vie statique menée sur la scène, voici Lora sur les routes de la survie, avec au bout de ce chemin la connaissance d'elle même et l'expression de sa vraie personnalité.
J'ai beaucoup aimé l'écriture élégante et fluide de l'auteure qui respire son attachement au théâtre tant sur la structure du roman que sur le fond de l'histoire.
A chaque chapitre, le décor est posé, à chaque chapitre, Lora évolue dans un nouvel environnement et s'adapte. le texte ne présente pas de rupture brutale entre la vie de tous les jours et le théâtre, l'une et l'autre s'imbriquent naturellement. le tout forme un très bel hymne à la femme et à la liberté de création.
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Lora Sander est comédienne au Magic Théâtre en Azirie. du moins jusqu'au jour où il dut fermer ces portes et que son mari, Zuka soit arrêté. Elle n'a pas le choix, elle doit fuir. Pour la première fois de sa vie et à 50 ans, elle doit apprendre à faire face toute seule à la violence du monde. Prêt pour une rencontre armée ?

Après être tombé deux fois sur ce livre comme coup de libraire et un libraire m'a venté aussi la qualité des ouvrages que propose les éditions du tripode. D'autant plus que j'adore la couverture avec ce jaune soleil brulant et le bleu océan avec les motifs répétitif. En plus, le papier est très agréable au touché. Alors bon, j'ai ouvert mon porte-monnaie et payer les 15.00€ demandée. Un montant un peu élevé à mon goût et beaucoup plus cher par rapport à ce que je paie d'habitude pour un livre. L'espoir était très grand avant que je me plonge entre les pages… L'espoir est traitre et la déception est alors très grande.

Un roman qui met à son coeur une femme de caractère, Lora Sander et qui sait manier le colt. Il y a un fil conducteur qui mettait en appétit. Elle était l'actrice principale du théâtre de son mari, le Magic Théâtre. La dictature se durcissant, son époux se fait emprisonner et elle s'enfuit. Très vite l'auteure, Marie Redonnet, introduit les sujets de l'émigration, la fuite, l'apprentissage de la vie sans l'autre, les passeurs, la peur, la vie sans papiers, la précarité, la position de femme sans/avec protecteur, les rencontres qui changent tout, la reconstruction de soi. Et voilà, quelques mots qui résument l'histoire.

Lora va se faire voler, violer, exploitation, mater, agresser avant de trouver un refuge dans lequel elle tentera d'y trouver sa place. Mais son personnage est un trouble aussi car elle va jouir pendant son viol, va être ravie d'être sans son mari, va s'exhiber devant un handicapé, et met à genoux certains hommes grâce à son arme phallique, le colt 45. Pour nous raconter tout cela l'auteure a choisi de court paragraphe où c'est le personnage principal qui raconte son histoire. Entre son récit, des détails sont données pour expliciter un peu plus le témoignage. L'idée est originale dans la présentation. Mais pourquoi faire un récit aussi mou ? Je ne me suis même pas attachée aux personnages.

J'apprécie les paragraphes assez court cependant j'apprécie l'énergie, les informations que cela peut contenir pour donner du relief à l'histoire. Ici, je me suis ennuyée alors que pourtant cette femme qui a vécu l'enfer et qui veut s'en sortir aurait dû m'emballer. Et puis aussi le fait de ne pas pouvoir situer dans l'espace et le temps le récit m'a dérangée. Pourquoi inventer des noms de ville comme Azirie, Santarie… alors qu'il y a tant de villes inconnues au monde, même pour y inclure une dictature fictive ? Où est-ce un choix pour signifier que cela peut être partout ? Et pourquoi ne pas indiquer une époque à part donner comme détails qu'il existe des téléphones portables et internet.

Malgré les critiques dithyrambiques trouvées un peu partout, je suis passée à côté de ce roman qui m'a ennuyée. Une femme, un colt, une quête d'identité, il y avait de l'idée mais raconter sous forme de récit de théâtre, ne m'a pas conquise. Je vais lire un western, histoire de plonger dans la noirceur que m'a inspirée ce roman.
Lien : https://22h05ruedesdames.wor..
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Lora Sander braque ses jumelles de théâtre sur la lisière de la forêt. Elle doit attendre le moment propice pour se présenter aux passeurs. Lola est l'ancienne star du Magic Théâtre. Ce voyage, cet exil, ils y avaient pensé depuis quelques temps avec son mari, Zuka. Fuir l'Azirie et la dictature du général Rafi. Mais pour Zuka, il est trop tard. Il vient d'être incarcéré par le dictateur. Elle laisse derrière elle son fils Giorgo qui, lui, a choisi la lutte armée. L'épreuve est dure pour Lora. Elle qui ne sortait jamais du théâtre et vivait sous la protection de son pygmalion de mari. Maintenant pour se défendre, elle ne peut compter que sur son vieux colt 45.

La suite de ma chronique sur le blog : lien ci-dessous
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