Love, Austen, tome 2 : Cameron aimerait être un héros

Après un premier tome qui m'avait fait marrer, même si le personnage principal m'avait un tantinet agacée, j'ai attaqué ce volume sans à priori, j'accroche plutôt bien avec l'humour un peu barge de l'auteur.

Et ça ne l'a pas fait.

Pas du tout.

J'ai même failli abandonner à mi chemin, j'ai du me forcer pour finir, par respect pour l'auteur, et en me disant que, peut-être, à un moment, quelque chose allait se passer, m'embarquer, me faire accrocher à l'histoire, mais non.

Dans le premier roman, je me disais que, n'ayant jamais lu Jane Austen, je manquais les références de la série, sorte de réécriture version gay des romans de l'auteur. Mais en fait, je me dis simplement que finalement, j'ai bien fait de ne pas les lire, les romans de Jane Austen ne doivent pas être pour moi, trop romantico-nunuche si je peux dire. Je n'ai rien contre les romances à paillettes/licornes/barrière blanche/ils se marièrent et ils adoptèrent beaucoup d'enfants et nagent encore dans le bonheur sans nuage, ça peut être sympa. Mais là, je n'ai clairement pas pu supporter le caractère de Cameron, enfin, le manque de caractère de Cameron plutôt, c'est juste pas possible d'être aussi inexistant et à l'ouest que ça.

Bref, malgré les quelques touches d'humour liées à l'écriture de l'auteur, je n'ai pas réussi à entrer dans l'histoire, ce qui ne remet absolument pas en cause l'idée originale de la série, ainsi que la qualité de la plume de l'auteur et de l'histoire.

J'ai passé un excellent moment avec cette réécriture de 𝙽𝚘𝚛𝚝𝚑𝚊𝚗𝚐𝚎𝚛 𝙰𝚋𝚋𝚎𝚢 de Jane Austen : j'ai souri, j'ai été émue, j'ai pesté aussi (contre deux personnages que j'ai eu envie de frapper tout du long), j'ai voulu secouer Cameron aussi et lui dire d'ouvrir les yeuuuuux. Et c'est pour ça qu'on aime Anyta Sunday. Enfin, en tout, c'est pour ça que je l'aime.

Un moment feel-good tout en douceur, avec une romance qui prend son temps mais qui délivre tendresse et sensualité tout au long du roman. Comme une parenthèse sucrée.

J'ai adoré le personnage d'Henry, la passion des deux personnages pour la littérature anglaise, et la complicité qui se noue entre eux.

Et surprise sur le gâteau, l'édition papier propose plusieurs illustrations trop chou !