Babylone

Une lecture agréable sans grande conviction cependant. Une écriture contemporaine, vive et factuelle, réhaussée par quelques dialogues cocasses. Je ne trouve pas grand chose à dire en fait sur ce roman qui ne m'a pas transporté mais qui se lit bien tout de même. Je l'ai lu après qu'il a été primé par le Renaudot... J'aimerais tant qu'on nous donne quelques explications quant à ce choix car pour moi, dans l'ignorance, la crédibilité du prix Renaudot vient de descendre en flèche.

BABYLONE de Yasmina Reza

🍂 Ce roman je ne sais pas trop comment le décrire car j'ai été mitigée à sa lecture.

🍂 Nous découvrons un lien entre la narratrice et son voisin Jean Lino Manoscrivi.

🍂 Au début du roman celle-ci et Pierre son mari, décide de faire une fête et invitent leurs voisins (surtout pour avoir assez de chaises pour leurs autres invités).

🍁 Bon. Finalement la soirée se passe et j'ai beaucoup aimé cette partie, voyeuriste certes, mais intéressante,m.
On y retrouve tous les ingrédients qu'il faut, l'artiste frustré en rébellion, la soeur dépendante affective, le mari qui met en scène sa femme etc, mais c'est réalisé avec justesse.

🍁 Puis le drame arrive, sans vous dire lequel, et sans vous dire pourquoi car cela c'est libre d'interprétation...

🍁 Je ne m'attendais pas à lire un livre sur un sujet comme celui-ci ce qui a fait que je me suis très peu plongée dans l'histoire.

🍂 Ce n'est pas un livre coup de coeur mais j'ai pris plaisir à le lire.

🍂 Un roman qui met mal à l'aise par rapport à son sujet principal est un roman percutant.

🍂 C'est un roman huit-clos qui se passe dans un immeuble.
C'est un roman d'amitié et de fidélité, de frustration et de nostalgie.

🍁 C'est Babylone à Deuil-l'alouette, entre les souvenirs récurrents de la narratrice, le drame, et le quotidien que l'on devine après le drame, c'est un roman qui nous pose des questions avec un silence en réponse.

Comme toujours , avec Y. Reza : c 'est sanglant.
Cette fois, une soirée entre amis-voisins se termine par un meurtre.
Comment réagir face à l'improbable.
Une description sociale terrible sur les rapports humains teintée d'humour
et de mélancolie.

Elisabeth, la soixantaine, vit une soirée tret arrosée avec son mari et leurs invités, les voisins du dessus...
La soirée prend une toute autre tournure quand leur voisin revient en déclarant avoir tué sa femme...
Brillant !!!

Lauréat du prix Renaudot, un résumé attrayant (lu sur Babelio cet été) : il ne m'en fallait pas plus pour me décider à lire Babylone de Yasmina Reza. J'étais persuadée que ce serait un coup de coeur, mais j'ai été plutôt déçue par ce roman. Celui-ci s'articule autour de deux parties : la première est le récit d'une soirée « bobo », une satire sociale, tandis que la seconde ressemble plus à un polar. C'est surtout la première partie qui m'a posé problème. Longue et fragmentée, elle ressemble davantage à un catalogue de descriptions et de moments qu'à une véritable histoire. Et l'auteure y consacre tant de pages qu'on déconnecte très facilement du récit, au point d'hésiter à abandonner la lecture. Elle est si ennuyeuse qu'on n'arrive même pas à prêter attention aux signes avant-coureurs du drame que Yasmina Reza distille pourtant discrètement et avec finesse. Car soudain, coup de théâtre : un meurtre est commis. Après une première moitié affreusement longue, cette seconde partie est bien meilleure, avec beaucoup d'errance et de doutes pour les personnages, donc beaucoup plus de tension pour le lecteur. C'est dommage que tout le « sucre » de cette histoire n'arrive qu'à la fin. Par ailleurs, les toutes dernières pages du roman m'ont également laissée sur ma faim. [...]
La suite sur https://lesmarquespagedunecroqueusedelivres.wordpress.com/2017/03/20/babylone-yasmina-reza/
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Pas mal et bien ficelée cette étrange histoire!

L'histoire est longue à démarrer. L'auteur décrit bien les travers de notre société et profite de l'histoire pour écorner nos modes de vie. le meurtre permet de maintenir le lecteur en haleine et apporte finalement une touche de fraîcheur à un tableau plutôt noir.

Pierre et Elisabeth donnent une fête dans laquelle ils invitent leurs voisins, Jean-Lino et Lydie Manoscrivi. Dans la nuit, Jean-Lino sonne à leur porte et leur annonce avoir étranglé sa femme.
J'ai ri. le point d'orgue n'est pourtant pas drôle, mais le ton et la langue employés sont drolatiques et justes. L'écriture tend vers le théâtre, mais le livre pose de justes questions et parle délicatement de l'ordinaire et de la solitude (entre autres choses).

Que feriez vous si votre voisin que vous aimez bien tue la voisine ?... c'est bien emmené, bien écrit mais lu juste après Confiteor c'est forcément fade 😴

C'est Elisabeth qui nous raconte l'histoire de ses relations amicales avec son voisin Jean-Lino jusqu'à la soirée qu'elle organise pour fêter ses soixante ans . Plutôt bien écrit, on doute quand même un peu des faits qui sont racontés . Décevant pour un livre qui a obtenu le Renaudot .