L'honnêteté foncière des paysagistes néerlandais le touchait par-dessus tout : il avait voulu connaître à fond leur pays et comptait consacrer à l'étude parallèle du pays et de l'œuvre qui en est directement issue, un livre qui lui eût servi de thèse de doctorat. Incomplètement réalisé pour diverses raisons, ce travail a passé en partie dans le Ruysdael qu'il laissa presque achevé et qui vient de paraître à la librairie Laurens. Il avait étendu, du reste, sa sympathie jusqu'aux paysagistes modernes de la Hollande, ainsi qu'en témoignent ses articles de la Galette des Beaux- Arts, sur Mesdag, sur Robert Mois et sur Gabriel (1901 -1904).
Courageusement, pour montrer qu'il pouvait faire de la grande peinture, il s'était mis à une toile, qui avait "huit pieds de haut sur dix de large"; cela lui donna un "ouvrage terrible"; car il tenait à la finir avant de partir pour Ornans, ou au moins à l'avancer beaucoup pour qu'elle fut sèche et facile à repeindre après les vacances.
Paul Mantz, non sans tristesse, accuse l'artiste d'avoir trahi l'espoir qu'on fondait sur lui (Revue de Paris). "L'Enterrement" faisait présager qu'il serait peintre attendu des douleurs du pauvre.