Les chroniques des vampires, tome 2 : Lestat le vampire

Avant la vague des romans pour ado en plein mal être avec des vampires à la peau scintillante, Anne Rice était la pionnière du vrai roman Vampirique. J'ai toujours trouver que son personnage de Lestat était le plus abouti. J'adore ce genre de personnage à la limite du boucher. Ici on découvre la création de se personnage emblématique, avant sa renaissance en vampire. Anne Rice nous donne une vue unique sur ce personnage à la fois sensible et fragile avant de devenir ce psychopathe buveur de sang que j'adore tant. Un livre que j'ai déjà lu plusieurs fois et avec lequel je me régale à chaque fois..

Il y a un peu moins d'un an, j'ai lu Entretien avec un vampire, le premier des romans cultes d'Anne Rice. J'ai beaucoup aimé cette histoire, mais j'ai décidé de prendre mon temps et de ne pas me précipiter sur la suite. Car même si cet univers est fascinant, il est sombre et assez glauque, et j'avoue que l'idée de passer plusieurs mois le nez dans ces bouquins me filait un peu le bourdon. Les récits d'Anne Rice sont vraiment très beaux, mais je les préfère à dose homéopathique. Voilà, c'est dit !

C'est pourquoi je ne me suis plongée dans le tome 2, Lestat le vampire, que ces dernières semaines. Avec ce roman, on découvre la vie de Lestat (sans doute le vampire le plus charismatique d'Entretien), racontée par Lestat lui-même. On suit son cheminement et son évolution, de son passé de mortel à ses pérégrinations d'immortel, en passant par sa transformation en vampire. On voyage avec lui, de l'Auvergne du 18ème siècle au San Francisco de 1985, en passant par l'Egypte.

Alors que Louis nous le décrivait (dans Entretien) comme un être cruel et manipulateur, c'est un Lestat sensible, généreux et attachant que l'on découvre dans ce tome. Je m'attendais à lire les aventures d'un vampire malveillant au possible, ce n'est pas du tout le cas. J'avoue que cela m'a un peu déroutée, mais l'auteur l'explique par le manque d'objectivité de Louis quand il nous dépeint Lestat dans Entretien.

Lestat est un vampire singulier et attachant, donc. Un passionné, un impulsif, qui aime les excès et ne se soumet pas aux règles (sauf à celles qu'il s'est lui-même fixées). Un être solaire qui profite de la vie, a soif d'amour et adore être sous les feux des projecteurs (mais pas sous ceux du soleil, huhu).

C'est un roman contemplatif, plus axé sur l'émotion que sur l'action. Comme Entretien, il est emprunt d'une grande sensibilité. Les état d'âme de Lestat sont poignants, fouillés, mis à nu et à vif. On découvre son passage d'humain à celui de « monstre », et l'ambivalence que cela implique. On suit son errance existentielle. On plonge dans ses relations amoureuses fusionnelles et destructrices. Car Lestat est avant tout un vampire passionné, qui aime sans compter et connait le feu des déceptions sentimentales.

Ce qui m'a un peu gênée, dans ce roman, ce sont les similitudes avec Entretien. Lestat traverse le même genre de questionnements existentiels que Louis. La culpabilité du vampire qui prend des vies humaines, la solitude dans l'immortalité, l'errance à travers le monde et le temps. C'est très bien écrit mais je n'ai pas autant accroché qu' avec Entretien car j'avais une petite impression de déjà lu.

J'ai aussi trouvé qu'il y avait quelques longueurs en milieu de roman. J'avoue m'être un peu ennuyée à ce moment-là. le récit de Lestat m'a semblé globalement moins palpitant, moins trépidant que celui de Louis dans Entretien. Malgré cela, j'ai aimé cet univers fascinant, à la fois sombre et hypnotique. C'est un petit joyau de romantisme, de ténèbres et de raffinement mêlés. Un concentré de poésie sombre et tourmentée, avec quelques touches d'effroi et d'ambiguïté bien distillées.

Et puis, surtout, il y a ce dernier 1/4 du roman, que j'ai trouvé génial, et qui m'a fait oublier toutes les longueurs précédentes. le récit s'emballe, et on découvre tout un tas de révélations sur les origines des vampires. La mythologie établie par Anne Rice est vraiment fouillée, créative et cohérente. Cet univers s'appuie sur des faits historiques précis pour prendre tout son réalisme. Il puise ses sources dans les mystères de l'Egypte ancienne, ce qui apporte une dimension d'autant plus fascinante au récit. J'ai trouvé cette dernière partie passionnante et je l'ai lue avec délectation.

Le roman se termine sur un beau suspens qui m'a donné envie de lire la suite. Peut-être pas tout de suite, mais je replongerai avec plaisir dans l'univers sulfureux des vampires d'Anne Rice.
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Moi qui avais adoré "Entretien avec un vampire", je me suis donc précipitée sur ce second volet, qui est bien au niveau du 1er: l'histoire de Lestat est extraordinaire, mélangeant les époques et les sentiments. Vivement la suite !

Dévoré, en quelques jours. le meilleur opus de la saga sur les vampires d'Anne Rice. le personnage de Lestat vous hantera longtemps. On est loin, très loin des " Twilight" et autres niaiseries vampiriques dont les éditeurs nous inondent depuis quelques années pour exploiter le filon. On est dans le vrai roman de vampire, intelligent, profond, angoissant, un roman où se posent des questions existentielles, et c'est tant mieux !

Autant j'ai adoré Entretien avec un vampire, autant j'ai trouvé Lestat ennuyeux, illisible, sans intérêt, je ne l'ai pas fini...

Lestat est un vampire libertin et impie. Il ne croit ni en Dieu ni au diable. Deux siècles après avoir été changé en vampire, il lance un défi aux puissances des ténèbres...

Mais j aime pas tellement

Tois mots :
ENVOUTANT !!!!!!
MAGIQUE !!!!!!!!
SUBLIME !!!!!!!

Malgré quelques longueurs par moment, j'ai trouvé ce tome beaucoup plus intéressant que le précédent.
Le point de vue de ce personnage nous permet de mieux comprendre le ressenti de Louis. Lestat étant plus "ancien", on a droit à une histoire plus étendue dans le temps, nous baladant jusqu'aux origines du mythe vampirique (clairement l'une des parties les plus intéressantes du roman à mon sens). Lestat n'est pas que l'amant toxique décrit par Louis, son histoire est touchante, complexe, pleine de rebondissement et de suspens. Un très bon moment de lecture.

Lestat le vampire est donc le tome 2 de la Chronique des Vampires d'Anne Rice, qui décide avec cet ouvrage d'explorer la vie de Lestat, de ses origines jusqu'à la suite directe du tome 1.
Comment dire...

J'ai été très mitigée sur ma lecture de ce livre. D'une part, j'ai adoré connaître les origines de Lestat. Apprendre qui il est, d'où il vient, comment il est devenu le personnage que l'on voit apparaître dans le tome 1 a été un véritable plaisir !
D'un autre côté, j'ai détesté la deuxième partie du livre qui nous introduit à d'autres personnages. le personnage d'Armand a été totalement saccagé dans ce livre, nous donnant une pâle version de l'être calme et imperturbable que l'on voit dans le tome 1. Egalement, le nouveau personnage (Marius, de souvenir) m'a ennuyé. Il arrive comme un cheveu sur la soupe, expliquant les origines des vampires par de longs monologues ennuyeux nous présentant toute sa vie et toute son origine sur une cinquantaine de pages alors que le livre efface Lestat. Je n'ai pas aimé comme d'un coup, toute la mythologie du livre a décidé d'enlever la part de mystère et d'incompréhension autour des vampires : justement, n'était-ce donc pas l'ignorance qui faisait de ces êtres des individus aussi torturés ?

Le personnage de Lestat est également redevenu une déception. Lui qui semblait si sans pitié et presque amoureux de sa condition devient un semblant de justicier dans ce tome. Sans trop m'attarder sur le spoil, le tome 1 entre totalement en contradiction avec le tome 2 sous le prétexte "que le narrateur [Louis] était un narrateur à qui il ne faut pas faire confiance".
Je refuse cet argument que je trouve très facile.

Pour ceux qui se demandent si les allusions à la "maturité et la sensualité" des petites filles sont toujours exploitées dans ce livres, elles le sont. Pareillement avec le nouveau personnage de Gabrielle, semblant de relation incestueuse dans ce livre.
Je veux bien qu'il faut remettre dans le contexte de l'époque, mais là, c'était trop pour moi.
Je lui mets cependant trois étoiles parce que j'ai beaucoup aimé les 200 premières pages.