Je viens de finir ma lecture, et je dois dire que je suis un peu déçue.
Mais c'est souvent un peu comme ça dans les récits de guerre, aux ingrédients si atrocement communs (commun au sens de partagé). Ma réserve ne leur enlève absolument pas leur caractère indispensable, et d'ailleurs je continue à en lire ces récits tout à la fois semblables (cette horreur collective) et dissemblables (chaque narrateur porte sa propre vision), comme un hommage à ceux qui ont vécu cela, puis l'ont écrit...
Disons que ça m'intéresse en tant que témoignage, mais qu'en tant que littérature, je suis vite déçue, je n'y trouve pas beaucoup d'autre message que la guerre c'est moche, on y a froid et faim, on y a peur, heureusement il y a les copains. C'est une hérésie de dire ça, je le comprends bien, mais qu'y puis-je? C'est sans doute aggravé ici par le fait que
Mario Rigoni Stern reste dans le factuel, ne s'autorise aucun jugement, et met de la distance dans ses émotions.