De si bonnes mères

De si bonnes mères est la deuxième enquête de l'héroïne Céleste Ibar, suite à « Les beaux mensonges »

L'autrice Céline de Roany autrice nantaise, mais qui vit actuellement en Australie, est une nouvelle venue dans le paysage du thriller psychologique à forte portée féministe et assez noire, dans la lignée d'une Karine Giebel.

Elle a publié en 2021 un premier livre remarqué, Les beaux mensonges, premier volume des enquêtes de Céleste Ibar qu'on avait présenté à l'occasion de la venue de son autrice, Céline de Roany lors du dernier quais du polar.

De si bonnes mères est un véritable page-turner qui aborde des thématiques profondément contemporaines rarement représentées dans le domaine du polar.

Céleste Ibarbengoetxea, dit Céleste Ibar, capitaine à la PJ de Nantes au visage balafré et au passé terrible, est pour certains comme à ses propres yeux, un monstre. C'est pourtant parce qu'elle est une épouse aimante, une mère attentive et une collègue dévouée qu'elle va pouvoir résoudre l'une de ces tragiques affaires criminelles qui marquent un flic à jamais.

Dans le Parc naturel de Brière, près de Guérande, un criminel mutile et tue des femmes. Pourtant, ses deux îles abritent une petite communauté en apparence très chaleureuse, où habitants de toujours et nouveaux arrivants sont soudés autour d'un restaurant et d'un bistrot.

Dépêchés sur les lieux, Céleste et son fidèle lieutenant, Ithri Maksen, doivent déchiffrer les signes laissés par le tueur.

Mais comment démasquer un monstre qui ressemble à tout le monde ?
Dans ce second roman, Nantes devient définitivement un personnage à part entière pour la capitaine Céleste Ibar, comme Los Angeles pour Harry Bosh, ou Reykjavik pour Erlandur Svensson.
Il y a pire comme référence, n'est ce pas? . Une intrigue haletante et de très bonne tenue dans laquelle Céline de Roany explore avec brio les thèmes complexes et passionnants de la féminité et de la maternité. menée par une enquêtrice à la personnalité bien marquée, vue comme un monstre par les autres, mais finalement terriblement humaine .

"De si bonnes mères" de Céline de Roany est paru en mars 2022 aux éditions Presses de la Cité.
Lien : http://www.baz-art.org/archi..

Après avoir lu « Les beaux mensonges », je m'étais promis de poursuivre « rapidement » avec ce second volume de Céline de Roany « de si bonnes mères »… Bon ça fait presque un an ! Mieux vaut tard que jamais lol…
Ravie de retrouver Céleste Ibar… comme tous ceux qui la croisent, je n'ai même pas cherché à retenir son patronyme totalement imprononçable 😉
Meurtrie dans sa chair, dans sa psychologie mais aussi dans son âme après la violente agression où seul son instinct de survie lui a permis de neutraliser son tortionnaire, Céleste se voit confier une enquête sur un meurtre avec mutilation d'une femme dont l'identité ne parvient pas à être trouvée…
Quelques semaines plus tard, elle est dépêchée près de Guérande, accompagnée de Ithri son fidèle co équipier, pour enquêter sur l'assassinat d'une femme… Les investigations devront être menées conjointement avec la gendarmerie… ce qui n'est pas du goût de la policière…
Une petite communauté dans un Parc Naturel où tout le monde connait son voisin, où les retrouvailles se font dans le seul restaurant (étoilé) du secteur ou au bistrot, où cependant rôde un criminel impitoyable qui mutile et assassine des femmes…
Poursuivie par ses démons, Céleste va devoir mettre sa propre vie et sa famille entre parenthèses pour venir à bout de cette enquête éprouvante… Elle s'y engage corps et âme, en tant que femme, en tant qu'épouse et en tant que mère… malgré une situation professionnelle délicate !
Ce roman évoque les différents choix qui s'offrent aux femmes désireuses de devenir mère sans partager la vie d'un compagnon… situation qui frappe d'autant plus Céleste qu'elle est mariée à une femme ayant fait ce choix de vouloir enfanter ! Mais la complexité de cette situation s'apparente à un parcours du combattant et engendre des dérives sociétales…
Je ne peux vous en dire plus sans divulgâcher…
Un roman bien écrit, avec un bon équilibre entre les dialogues et les descriptions de lieux ou de scènes.
J'ai eu un peu de mal à rentrer dans cette intrigue avec des lieux variées et beaucoup de personnages… Plusieurs pistes s'ouvrent aux enquêteurs, qu'ils explorent l'une après l'autre et j'avoue avoir parfois été un peu perdue… mais n'est-ce pas le lot de tout enquêteur ?!
Au final, je sors mitigée de cette lecture malgré une intrigue originale… mais avec une terrible envie de continuer à suivre cette Céleste, dont la vie n'est décidément pas un long fleuve tranquille… ☹

Après Les beaux mensonges, je retrouve la Capitaine Celeste Ibar et son adjoint Ithri qui piétinent depuis 2 mois sur l'identification d'une femme dont le cadavre a été retrouvé mutilé.

On leur confie une autre enquête qui les conduit dans les marais de Briere près de Guérande, où une femme a été assassinée et éventrée. La tuile, c'est qu'ils devront mener des investigations conjointes avec la gendarmerie locale. Il y font connaissance de Gwilhem, un réserviste du coin chargé d'enquêter sur le meurtre d'un jeune randonneur tué d'un coup de fusil en pleine tête..

Nous sommes dans une petite communauté ou tout le monde se connaît. Un restaurant étoilé et un bistrot sont les seuls lieux de rencontre du coin qui brassent du monde. Les 2 meurtres sont différents mais tout laisse à penser aux enquêteurs qu'il s'agit du même meurtrier et qu'il est d'ici.

Parallèlement, Celeste n'est pas en grande forme. Si le prologue dévoile le drame qui lui a valu d'être en partie défigurée, on apprend qu'elle est tourmentée à l'approche du procès que la famille de son tortionnaire lui intente. Une fragilité amplifiée par ces meurtres atroces de femmes enceintes qui lui rappellent qu'elle est aussi une femme, une épouse et une mère. Et dans sa volonté de leur rendre justice, elle s'investît a corps perdu, peut être trop, et surtout bien au delà de ses limites.

Ce thriller nous offre une intrigue originale et complexe axée sur la femme et plus généralement sur ses choix de vie pour s'accomplir. Il aborde en parallèle la dangerosité des réseaux sociaux. L'intensité du suspense atteint par moments les sommets. On se demande qui est ce barbare qui agit en toute impunité et à leur barbe.

Un thriller efficace et réussi ou la psychologie des personnages est particulièrement bien fouillée et exploitée. Un dénouement à hauteur, aussi noir que surprenant.

Un petit village insulaire, pourtant paisible, avec sa communauté soudée, attachée aux coutumes, devient le cadre de meurtres macabres. Un territoire de chasse boueux, qui abrite des corps de jeunes femmes défigurées, le vente vide. La saleté, le froid et l'humidité imprègnent la peau et le cerveau des agents chargés de l'enquête. À leur tête, se trouve Céleste Ibar. Devenue capitaine de la PJ de Nantes après un passage marquant à la BRI, l'enquêtrice se lance à corps perdu dans ce huis clos où chaque habitant semble cacher un sombre secret. Nouvelle voix du thriller psychologique dans la veine de Karine Giebel, l'autrice signe un deuxième roman qui brille par la justesse de ses personnages. Tous voient en Céleste un monstre, y compris elle-même. Mais dans ses doutes, elle est en fait la plus humaine de tous.

L'enquête est longue, tortueuse et réserve quelques surprises. Même si j'ai soupçonné le coupable assez tôt, j'ai pris plaisir à lire le roman jusqu'à la fin. À travers une enquête policière inhabituelle, l'autrice met en avant des sujets dont on ne parle pas suffisamment, comme l'insémination sauvage à laquelle certaines femmes ont recours pour avoir un enfant, un milieu qui peut se révéler violent.

Un thriller très sombre, efficace et addictif, avec une fin magistrale !

Le corps d'une jeune femme est retrouvé près de la Baule. le capitaine Céleste Ibar, et son lieutenant, Ithri Maksen sont chargés de l'enquête, qui piétine… Non loin de là, vers Guérande, c'est un jeune homme qui est retrouvé assassiné d'une balle dans la tête, puis une autre jeune femme, mutilée… Céleste et Ithri sont convoqués sur place, puisque les meurtres des deux jeunes femmes, pourtant éloignés en terme de distance, présentent des caractéristiques étrangement proches… Existe-t-il un lien entre ces deux crimes ??? C'est donc ce que nos deux policiers vont tenter de résoudre…
Enthousiasmée par le premier tome mettant en scène Céleste Ibar, je me suis donc jetée sur « de si bonnes mères » avec empressement, et à raison. Si j'ai eu un peu plus de mal à entrer dans cette intrigue, le prologue a toutefois confortée mon opinion sur ce personnage fort qu'est Céleste. Une femme décalée, certes, meurtrie par un évènement dramatique qui nous est enfin révélé, mais qui s'en relève peu à peu. Ce qui fait qu'on apprécie cette femme flic encore davantage… L'intrigue, donc, a pu me sembler un peu longue à se mettre en place, mais c'est pour gagner progressivement en intensité, et faire en sorte que l'on ne décroche pas… Un suspense entretenu, qui finalement, vient se conclure en apothéose, par un dénouement complètement inattendu !!! de fait, j'attends la prochaine aventure de Céleste avec une réelle impatience…

Juillet 2019, un cadavre de femme, mutilé et en décomposition, est découvert par hasard. Céleste et Ithri enquêtent en vain. Ils ne découvrent ni son identité, ni le meurtrier.
Deux mois plus tard, le corps d'un jeune homme tué par une arme de chasse et celui d'une jeune femme, mutilé, sont découverts dans les marais de Brière, près de Guérande. La similitude entre le meurtre de la jeune femme et celui sur lequel enquêtent Céleste et Ithri saute aux yeux du substitut du procureur, qui fait appel à eux, ainsi qu'à un gendarme réserviste.

Ce roman commence de façon très abrupte. Il nous confronte très rapidement à l'agression ultra-violente dont a été victime Céleste (âmes sensibles, passez votre chemin).
Au fil des chapitres, nous entrerons dans les aléas de l'enquête (peut-être un peu irréalistes par moments), mais surtout nous serons confrontés à des problèmes de société très actuels qui constituent le socle du roman.
Bref, j'ai beaucoup aimé, Céline de Roany est clairement une autrice qui a bien du potentiel.

Avec l'âge je me farcis toujours plus rarement ce genre de bouc, fatigué des remplissages nécessaires pour développer un truc sur 470 pages... La vie est trop courte et l'auteure pas assez efficace/virtuose pour "tenir" un vieux con blasé dans mon genre.
Assez rapidement donc je parcours, survole, lis en diagonale... ce qui est bien suffisant pour suivre le fil de l'enquête.
Déjà tout ce gros travail mérite reconnaissance, c'est pas pondu en une semaine ce genre de polar, donc bravo.
Et puis il y a aussi l'usage-insertion intelligent du "monde d'aujourd'hui" : historiques de recherche web, boomers, couple de femmes, convenable médiatique post 2000, etc... Inévitable coup de vieux pour un bientôt septua.
Et puis, comme toujours, le final... Faible. La routine.

Après avoir découverte CELINE DE ROANY dans son premier roman "les beaux mensonges" et ses personnages Céleste Ibar qui forme avec son fidèle adjoint Ithri Maksen un excellent duo, j'étais heureuse de pouvoir lire "de si bonnes mères" une suite avec un approfondissement de la personnalité de chacun d'eux.

On retrouve donc Céleste et Ithri dans une nouvelle enquête qui m'a moins passionnée que dans "les beaux mensonges" car j'ai trouvé qu'elle avançait doucement.

Cependant j'ai pris plaisir à découvrir l'histoire personnelle de cette capitaine de la PJ de Nantes. Je me suis attachée encore davantage à son histoire, son traumatisme, son ressenti, son caractère.

J'aurai aimé découvrir davantage sa cellule familiale mais peut être que ce sera le cas dans le prochain roman de cette auteure.

Je serai donc présente pour le prochain opus de CELINE DE ROANY.

Excellent roman. Beaucoup apprécié tant l'écriture, que l'intrigue très bien ficelée. C'est mon premier titre de Celine de Roany pour moi puisque, encore une fois, c'est grâce à Instagram que je l'ai découverte. Une auteure à suivre. 👏
Céleste et Ithri piétinent dans leur enquête sur une jeune femme non identifiée. Aucune piste. Jusqu'à un nouveau meurtre en Briere, puis d'autres similaires. Ils se rendent sur place et vont devoir faire équipe avec la gendarmerie locale afin de mettre fin à la série macabre.

Deux lectures se suivent et deux flics fracassées physiquement et psychologiquement (Surface) sont présentes pour résoudre des enquêtes aux scènes visuellement insoutenables. C'est ici avec Céleste Ibarbengoetxea, capitaine à la PJ de Nantes que nous partons dans le parc régional de Brière.

Elle sera accompagnée tout au long de cette intrigue de Ithri Maksen, son lieutenant fidèle. Des scènes de crimes qui font mal au ventre, deux petites communautés où tous se connaissent! J'ai compris dans ma lecture qu'il y avait un précédent roman qui décrivait une première enquête avec la capitaine, d'où ses blessures "monstrueuses", "Les filles qui mentent" qui a été réédité, ainsi que ce titre "De si bonnes mères" édité une première fois sous "Vena Amoris". Cela ne m'a pas gênée pour cette lecture.

Une enquête aux rebondissements inattendus et incroyables. Une écriture qui file sous nos yeux tellement accaparée à trouver qui est l'auteur de ces crimes odieux commis sur des jeunes femmes. Ceci jusqu'au final explosif. C'est cliché, je le sais, mais c'est mon ressenti. C'est dérangeant, choquant à souhait pour un très bon roman policier menée tambour battant. Âmes sensibles s'abstenir!

Je remercie #NetGalleyFrance et les éditions #PressesdelaCité, je ne connaissais pas l'auteure et c'est avec plaisir que je choisirais son premier roman pour comprendre l'histoire de Céleste.

Lien : https://passionlectureannick..