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Critiques filtrées sur 3 étoiles  
C'est pas mal, mais quand on vient de l'ange du chaos, c'est un poil décevant.

Il y a des longueurs, dans ce livre, franchement par moments je me suis ennuyée grave, j'ai pas souvenir que cela me soit arrivé dans l'Ange du Chaos. J'ai eu l'impression que ça mettait des plombes à démarrer, tin !

En fait l'auteur a un peu peiné, à mon sens, hein, qui n'est que cela, à mettre en place son histoire, et à intercaler les descriptions "historiques", mais également de paysages, et contextuelles, dans son roman. Il est plus compliqué d'écrire un roman fantastique dans notre monde "réel" plutôt qu'un roman de fantasy dans un univers totalement imaginaire, et M. Robert me semble plus à l'aise dans le second domaine.

Ceci dit, étant donné que je suis sur le tome 2 et que ça s'est amélioré, c'était peut-être un petit manque d'expérience dans la "fantasy historique" qui se fait sentir dans ce tome 1. Bref, pour ma part, je n'ai pas été tout à fait convaincue par "Largo 1" (pas autant que je l'avais été par Cellendhyl 1, lol !!!). C'est parce que je connais l'auteur que j'ai continué sur le tome 2...
Et j'ai bien fait : Largo 2, je vous le dis de suite, est meilleur ! :)
Mais il y aura toujours un défaut : là où passe un héros "surhumain" trop beau trop tout dans un monde imaginaire, dans notre monde "réel", c'est un peu plus compliqué. Disons que ça manque un peu de subtilité, voire d'humanité, dans ce personnage principal trop parfait, qui me fait penser à Dirk Pitt... le genre de mec dont je lis deux bouquins, qui tombe toutes les nanas à 100 kms à la ronde et qui s'en sort toujours tellement trop bien que ça finit par me gaver...
Pour être humain, faut des défauts, des failles, et parfois en prendre plein la gueule, sinon, avec moi, ça passe pas. Bref, ce que j'aime dans la fantasy avec des héros "surhumains", dans la fantasy "historique" avec de simples humains, je l'apprécie moins.
(Oui je suis une lecteuse compliquée, j'ai le droit ! mdr !)
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Ayant lu récemment Sans foi ni loi de Marion Brunet dont j'ai un très bon souvenir, ce nouveau roman de Western prend place dans un univers totalement différent.

Nous faisons la connaissance de Largo Callahan un Hors la loi mi Irlandais mi Apaches où la conscience de l'homme est partagée entre ses valeurs indiennes et son tempérament d' Irlandais.
Chef d'un groupe de mercenaires, Largo possède un honneur et une morale malgré qu'il soit pas un samaritain, il cherche à se faire respecter et être crédible envers ses hommes mais suite à sa rencontre avec une comtesse, Largo va se retrouver dans univers mystique dans lequel il ne pourrait en ressortir.

La premier partie est une histoire de Western tout à fait classique avec son background habituel, paysage de l'ouest américain et mexicain, les saloon, et les territoires indien où quelques figures mythiques son honorées.

Nous avons aussi les personnages qui sont différents les uns des autres. Bien qu'ils soit représentés comme les héros que l'on voit habituellement, cela reste intéressant et nous restons en terrain connus.

La seconde partie malgré qu'elle se situe en fin du roman nous offre des moments de fantastique (mais je pense que comme c'est en deux tomes il y aura plus de fantasy dans le second tome). Par contre je n'ai pas aimé les protagonistes mystiques et surtout les monstres et plus particulièrement le face à face entre ces derniers et la bandes à Largo.

Au final c'est bon roman qui rend hommage au genre Western avec un ptite dose de fantasy et qui mérite que l' on s'attarde sur le second tome qui je l'espère tiendra ses promesses.
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Un western ou l on sent bien la griffe de Michel Robert avec du sexe et de la violence.
Un héros un peu caricatural, mais on se laisse facilement entraîné par l histoire.
Une lecture dans le style de l auteur avec un hommage à Clint eastwood.
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Vous me connaissez maintenant, vous savez à quel point le genre western est un de mes péchés mignons. Forcément, lorsque je suis tombée sur ce premier tome en me promenant en librairie, j'ai craqué directement. La couverture est superbe et le résumé envoie du lourd : du cow-boy badass, une histoire de vengeance, des chevauchés dans les plaines du grand Ouest… Bref tout pour me plaire.

Si j'ai apprécié ma lecture, j'ai néanmoins été assez déçue par ce premier tome. le principal défaut qui m'a gêné et qui malheureusement est assez important concerne le personnage principal. Largo Callahan est un métis mi indien mi blanc. Née d'une mère amérindienne et d'un père irlandais, Largo a vécu toute son enfance au sein de la tribu des Apaches dans laquelle il était malmené à cause de sa peau et de ses yeux trop clairs. Une fois adulte, Largo a rejoins les blancs et est devenu le chef d'une bande de brigands.

Le soucis que j'ai eu avec ce personnage, c'est qu'il est trop parfait ! Largo est jeune (moins de 30 ans), il est incroyablement beau, il est bronzé et possède des yeux azur, c'est un gentleman, un tombeur de ses dames mais aussi un pistolero hors pair. Il n'a AUCUN défaut ! Non seulement c'est assez agaçant, mais le personnage manque de substance pour le coup. Il est parfait et s'en sort toujours indemne, il n'est jamais blessé pendant un combat… Cela rend le personnage assez fade.

L'autre défaut vient du style de l'auteur. On sent que celui-ci cherche à faire adapter son histoire en film ou en série. C'est très visuel mais du coup le récit manque de sentiment. C'est trop descriptif (et pourtant il n y a pas tant que ça de descriptions de paysage). L'auteur s'attarde beaucoup sur des détails sans importance comme les vêtements mais pas tant que ça sur les paysages d'Amérique. C'est un peu dommage du coup.

Pour ce qui est des points positifs, j'ai apprécié le rythme dynamique de l'histoire. Pas le temps de s'ennuyer car il se passe énormément de choses dans ce premier volume ! On suit un trafic d'armes qui se passe mal, le séjour de Largo chez les Apaches, des tentatives d'assassinat, des vengeances… L'auteur introduit même du fantastique à son histoire.

D'ailleurs je trouve que le résumé sur la 4ème de couverture est mensonger : ce qui est mentionnée dedans n'arrive que dans le dernier tiers du roman ! Et je n'exagère pas du tout !

En bref : J'ai passé un moment agréable avec cette lecture même si elle n'est pas mémorable du tout. C'est un western sympathique mais qui ne révolutionne pas le genre malgré de bonnes idées au départ. Malheureusement je ne sais pas si je lirais le deuxième tome.
Lien : https://repairedeslivres.wor..
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Bon, mauvaise pioche en ce qui me concerne !

On est donc chez les cow-boys, avec une bande d'affreux au leader charismatique : Largo Callahan, une brute assoiffée de vengeance pour son père assassiné des années plus tôt. Mais il est bien occupé, ce pauvre homme, entre ses comparses à la loyauté parfois douteuse et des guérillas dans tous les sens où l'on tire avant de réfléchir. du coup, il tourne un peu en rond et en oublie la vengeance qui était pourtant son principal moteur !

Pour l'aspect western, on y est, pas de doute, on sent tout l'amour de l'auteur pour ce genre (il regardait sûrement La Dernière Séance quand il était petit, lui aussi !). C'est très esthétique, hyper visuel, au point que cela fatigue un peu à la longue, surtout que notre ami Largo est vraiment trop doué pour passer entre les balles, mais passons... Au bout d'un long long long moment (300 pages), il finit par tomber sur une comtesse qui lui donne une nouvelle mission. Mais euh... et la vengeance ? Non ? Non.

Voilà que notre cow-boy se transforme en Indiana Jones et que mon intérêt s'éveille enfin sauf que... Ah ben c'est fini, suite au prochain numéro !
Le western, c'est bien, mais tout un bouquin à voir des mecs plein de testostérone se tirer dessus, ben non en fait, pas pour moi.
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Encore un livre, ou plutôt un pavé, reçu à l'occasion du Mois de l'imaginaire… Six petites gouttes de sang est l'occasion pour moi de découvrir Michel Robert, alors qu'avouons-le clairement son genre de prédilection n'est pas du tout dans mes lectures favorites. Hormis Glen Cook (La Compagnie noire, Les Instrumentalités de la Nuit) et le cycle de Malazan, la dark fantasy classique manque certainement de charmes à mes yeux. Heureusement Six petites gouttes de sang n'est pas de la fantasy, mais… du western. Mâtiné juste ce qu'il faut de sorcellerie (indienne ou européenne) et de gros monstres pour satisfaire les amateurs de fantastique.
Un Européen peut-il faire un bon western ? Sergio Leone nous en avait apporté la preuve en film, Michel Robert s'en charge en livres. Même si personnellement je trouve ses personnages plus proches de la série des Trinita que de la Trilogie du dollar. Nous suivons donc dans Six petites gouttes de sang, Largo Callahan mi-Apache, mi-Irlandais alors qu'il est à la tête d'un gang de voleurs. Celui-ci, voulant mener une vengeance contre les assassins de son père et trouver sa place dans cet Ouest sauvage où les métis ont une position bancale, se retrouve embauché par une comtesse italienne pour retrouver de mystérieux objets dans des missions de plus en plus lucratives, mais également de plus en plus étranges et sanglantes.
Pendant presque tout le premier volume, le fantastique est quasiment absent de l'histoire : les personnages sont introduits, on explore un peu le côté vengeance, etc. Les premiers éléments fantastiques arrivent dans le dernier quart du livre. Ils se développeront dans le deuxième volume, mais sans jamais prendre l'ascendant par rapport à l'aspect western du roman. Autrement dit, pour arriver au bout de Six petites gouttes de sang, mieux vaut vous passionner pour les histoires de cowboys et d'Indiens et aimer faire parler la poudre…
Et que ce soit dans l'aspect western, comme dans l'aspect fantastique, n'ayez pas peur des bains de sang ni de la crasse. Il n'y a certes pas de la violence à toutes les pages, mais quand Michel Robert décide d'en mettre, il ne s'embarrasse pas d'euphémisme. Notons que le style d'écriture est dans le même ton : il s'agit d'aller au plus efficace, au plus percutant, pas du tout de faire de belles phrases ou de suggérer une atmosphère avec sa plume. Si Six petites gouttes de sang est dans la collection Outrefleuve, il ne dépareillerait pas non plus dans la collection soeur Fleuve noir. le seul gros reproche que je ferais à ce livre est son découpage. En effet, il a été scindé en deux volumes (sortis avec plusieurs mois d'écart en grand format) et le premier s'arrête au beau milieu d'une scène d'action. J'ai eu la chance de les lire l'un derrière l'autre, mais du coup, je me retrouve avec deux formats différents pour une même histoire… Assez peu pratique, vous en conviendrez.
Lien : https://www.outrelivres.fr/s..
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Mi-Apache par sa mère, mi-Irlandais par son père, Largo Callahan est devenu hors-la loi par nécessité, après avoir été chassé de sa tribu. Il s'est mis en tête de retrouver les sept assassins de son père, tous éléments de l'armée américaine, pour le venger. En attendant, à la tête d'une bande d'Outlaws pur jus, il écume la région du Nouveau Mexique pour tenter de faire fortune. Après un gros revers de fortune, il accepte la mission d'une comtesse Italienne à qui il a sauvé la vie. Il ne sait pas encore dans quoi il s'est embarqué…
Un Western ! Comme au cinéma, ce genre n'a plus vraiment la cote, ce qui est dommage, raison de plus pour ne pas bouder notre plaisir en découvrant le premier tome des aventures de Largo Callahan. Michel Robert, auteur multifacette, rend en prologue de son histoire un vibrant hommage à Clint Eastwood sans qui il ne serait pas devenu écrivain. Il cite en particulier Josey Wales, allant jusqu'à en faire une référence dans son roman.
Le dernier western qu'il m'avait été donné lire jusque là était le chef d'oeuvre absolu en la matière, Lonesome Dove de Larry Mc Murtry, le livre qu'on devrait tous lire une fois dans sa vie. j'étais donc curieux de découvrir la vision du far-west qu'en donnait Michel Robert. Dès les premières pages, on sent le plaisir évident qu'a pris l'auteur pour mener son récit en nous transportant dans la poussière des plaines américaines, entre Apaches, Comancheros, Mexicains et Marshalls Fédéraux. L'équipe de Largo Callahan a ce côté 7 mercenaires, un peu disparate, avec le second Mexicain, l'Indien solitaire, les frères jumeaux, le Français expert à la carabine, puis plus tard le passionné des explosifs. Consciencieux, l'auteur sait jouer de ses références et les exploiter avec rigueur, entre les classiques Josey Wales et Nevada Smith, ceux de John Ford également avec une pointe de Peckinpah. C'est indiscutablement bien écrit même si parfois certaines remarques ou expressions font trop actuelles, les scènes de combat sont assez réalistes et ne font pas dans la surenchère, la description des paysages est bien rendue, donnant l'impression d'y être. En revanche, l'auteur se perd parfois à vouloir systématiquement décrire en détail les tenues de ses personnages, descriptions pas vraiment utiles pour le déroulement du récit (nous ne sommes pas dans un défilé de mode). Son héros passe un temps incalculable à se rouler des cigarettes au tabac blond de Virginie et à enterrer soigneusement ses mégots. Les quelques scènes de sexe assez explicites n'apportent là encore rien à l'histoire.
Il s'agit du premier tome, le tome 2 est prévue pour octobre. La fin se termine dans une situation à suspens originale, et qui forcément pousse à attendre la suite…J'avoue par contre être un tantinet dubitatif sur l'orientation du roman dans la dernière partie. Sans spoiler, l'introduction du fantastique me laisse perplexe, le temple mexicain fait plus Indiana Jones que Josey Wales… À suivre donc…
Je n'en dis pas plus, afin de ne pas gâcher votre plaisir de découvrir ce sympathique roman dont les quelques petits travers (pour moi) ne saurait effacer l'agréable moment que j'ai passé en le lisant. Rendez-vous en octobre pour le Tome 2!
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En Amérique, dans l'ouest sauvage des cow-boys, des attaques de train et des brigands encagoulés sévit une bande de malfrats au leader charismatique : Largo Callahan. L'homme est un tireur-né, un pisteur émérite métissé, une brute avec ce qu'il faut de cervelle pour éviter de se faire trouer la peau à tout bout de champs, et il crie vengeance. Vengeance pour son père assassiné sous ses yeux des années auparavant par une troupe de soldats véreux. Mais entre la loyauté du groupe qui lui glisse peu à peu entre les doigts, les guérillas et vendettas personnelles à mener à terme et des liens familiaux à renouer chez les Apaches, Largo est bien en peine de faire des choix. Il faudra pourtant prendre action, mais surtout prendre les armes, pour espérer survivre d'un bout à l'autre du Far West américain où c'est d'abord la poudre qui parle.

Ah, le grand ouest américain ! le vent qui fouette la poussière, les chevaux qui galopent après les diligences et les portes de saloon qui claquent : bienvenue quelque part entre le Far West et le Mexique, bienvenue dans le monde de Largo Callahan où on fait semble-t-il d'abord rugir les .44 avant, et où on s'attarde sur les regrettables quiproquos après. Ça sent (presque) bon la sueur et la testostérone, et ce tableau d'Apaches dont on troue la peau avec joie entre deux whisky, Michel Robert l'a construit avec l'enthousiasme d'un grand amoureux de Westerns spaghettis. le roman est écrit comme pour le cinéma ; c'est hyper visuel, ça parle à tout le monde et puisque l'auteur adore décrire les tenues, les armes et les chevaux plus que toute autre chose - voire même à outrance (parce qu'après quatre cent pages, ça fatigue un peu quand même de savoir qui porte une chemise en lin bleue et une en coton rouge) - on se représente la moindre échauffourée avec pas mal de réalisme. Enfin bon réalisme, c'est vite dit, parce que Largo Callahan il est quand même sacrément futé, mais surtout sacrément trop balèze parfois pour être entièrement crédible... mais comme tout ça s'inscrit dans un contexte de western décomplexé en mode héroïsme viril à gogo, ça passe.

Question virilité, justement, j'ai trouvé le livre assez indigeste et c'est un gros regret. Culture pop' et contexte historique obligent, quand t'ouvres un Western, tu t'attends pas à avoir un essai sur les droits des femmes où le guide des relations cordiales entre les deux sexes. Il y a bien ici quelques personnages féminins sympas (dont une chamane indienne et une armurière un peu badass), mais c'est assez vite fait. Globalement Six petites gouttes de sang, c'est des bandes de mecs qui sillonnent la région en se tirant dessus et en s'insultant inventivement, sans que ça claque vraiment dans les dialogues - le ton fait trop forcé. Trop de man et de motherfucker, beaucoup trop de pin-da lik-o-yee-lo (quoi que ça veuille bien dire, on ne l'explique jamais et c'est hyper pénible à lire) et plus globalement, de termes anglais qui m'ont personnellement pourri la narration (pourquoi écrire cold-blooded killers quand on peut juste parler de tueurs à sang froid ? Mais soit). A côté de ça, même si on aborde le roman sous l'angle d'un roman noir (ce qu'il n'est pas), c'est trop blindé d'expressions malvenues pour moi, déjà lues ailleurs mais qui ici tombent pourtant ultra mal : la femme qui s'empale sur la très généreuse verge rigide du héros, lui qui s'y enfonce jusqu'à la garde ... sérieusement ? Il y a certains récits sombres comme j'aime où ce genre de choses passent parce tout autour est construit en conséquence et que l'atmosphère s'y prête, mais Six petites gouttes de sang en fait pas partie. le texte est trop souvent maladroit et ça casse l'ambiance.

D'une opération frauduleuse à l'autre, d'une piste à remonter vers la suivante tel le fin limier moitié Apache-moitié Yankee qu'il est, la vie de Largo est donc faite de poudre et de coups bien juteux. Enfin ça, c'était avant la vague de poisse qui lui tombe dessus. Pour corriger le tir (c'est le cas de le dire), Largo doit laisser sa vendetta personnelle derrière lui après qu'on nous ait pourtant vendu le personnage comme un gars mû exclusivement par son désir de vengeance. Au premier chapitre, tu crois avoir compris : ça va assassiner sec et se faire justice soi-même façon duel au soleil, et on va tirer l'affaire sur plusieurs tomes. Mais non. Pour renflouer les caisses de la bande Largo se lance dans une opération ambitieuse qu'on suit pendant une petite centaine de pages, et plus jamais on causera de vengeance - ce qui me pousse à me demander pourquoi on s'est tant emmerdé à introduire le bazar et à le vendre autant en quatrième de couverture, mais pour la seconde fois dans cette chronique : soit. Après ça notre héros s'en va seul renouer avec ses origines apaches pour une autre centaine de pages, défie un rival d'enfance, déjoue des embuscades musclées, refoule pépère le syndicat de la pègre ... et tombe finalement sur une comtesse en détresse qui lui colle un peu avant la page trois cents une nouvelle mission juteuse dans les pattes - oui, la fameuse quête dont on nous cause en résumé, elle arrive seulement maintenant. Ce genre de démarche éditoriale, ça m'énerve parce que d'un, ça montre que l'éditeur arrive pas vraiment à cerner le bouquin qu'il a monté ; et que de deux ce qu'il en ressort côté lecteur, c'est l'impression qu'il ne se passe finalement rien d'important dans le roman, que tout le monde le savait d'emblée et qu'on est les derniers à le découvrir.

A partir de là l'aventure prend une tournure fantastique assez intrigante à la Indiana Jones : amulettes, sorcellerie, tombeaux piégés ... mais c'est arrivé bien trop tard pour moi, à une cinquantaine de pages de la fin (!) : j'avais décroché depuis belle lurette. Et bon, quand on en est au quinzième combat par balles du roman, on finit blasé. Si le but c'était donc de donner le goût du western littéraire au public, pour moi c'est raté et c'est un gros regret : je suis demandeuse de lectures dans le genre et le livre me faisait vraiment envie. Un tome suffit toutefois à faire le tour de cette histoire sympa à survoler mais franchement sans plus, et moi j'en resterai là.
Lien : https://la-choupaille-lit.bl..
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