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Citations sur La Maison du mystère (24)

En regardant à présent la demeure de trois étages, dont les volets tenaient tout juste sur leurs charnières, Maggie pouvait parfaitement comprendre pourquoi ses amis la tenaient pour folle. N’avait-elle pas laissé derrière elle une magnifique villa, des intérieurs en marbre et une piscine en mosaïque pour ces quelques arpents de terre et cette maison délabrée ? Et pourtant, elle ne regrettait absolument pas son choix.
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Le ton paisible et enjoué de la jeune femme fit comprendre à C.J qu’il se trouvait face à un vrai problème. Si elle avait protesté à grands cris, il aurait été facile de lui faire 10changer d’avis. Mais lorsqu’elle était ainsi, calmement têtue, c’était l’impasse. Pas moyen de faire avancer les choses… C.J décida de changer de tactique.
— Tu sais, je comprends tout à fait que tu aies besoin de changer d’air, de te reposer. Après tout, tu l’as bien mérité.
Ça, c’est un bon début, songea-t-il. Il fallait continuer sur ce ton indulgent et patient.
— Pourquoi n’irais-tu pas quelques jours sur la côte mexicaine ? continua-t-il. Ou à Paris, pour un week-end shopping ?
(...)
— Maggie, tu ne m’écoutes pas !
— Mais si, affirma-t-elle (...)
C.J ne se laissa pas démonter et tenta une autre approche.
— Je ne suis pas le seul à m’inquiéter. Là-bas, tous ceux qui tiennent à toi pensent que tu as…
— Que j’ai perdu la tête ? suggéra Maggie.
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« Quelle tête de mule ! », se dit C.J en passant la main dans ses cheveux soigneusement coiffés. Que trouvait-elle de si excitant à suer sang et eau à trois mille kilomètres de Los Angeles ? Dans leur intérêt commun, il devait absolument la ramener à des pensées plus rationnelles. Il poussa un long soupir, comme chaque fois qu’il était confronté à un caprice de la jeune femme. Après tout, négocier, c’était son métier. Il avança en faisant bien attention de ne pas salir ses précieux mocassins.
— Ma chérie, tu sais combien je t’aime. Rentre avec moi.
Cette fois, Maggie releva la tête et regarda son ami. Elle esquissa alors un petit sourire qui illumina son visage (...)
— C.J, moi aussi je t’aime. Mais arrête de me traiter comme une petite fille.
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« Ce n’est qu’une passade, s’efforça-t-il de se rassurer, rien d’autre. » Après deux mariages et quelques liaisons, C.J ne savait-il pas tout des lubies des femmes ? Il passa le doigt sur sa moustache blonde impeccablement taillée. Oui, il se devait de ramener Maggie à la raison.
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Il baissa les yeux sur la jeune femme aux boucles brunes négligemment relevées en chignon. Il observa son cou blanc et fin et la courbure de ses épaules quand elle s’appuyait sur ses avant-bras. A ses yeux, Maggie avait la grâce et la délicatesse des héroïnes de romans victoriens. Mais ces jeunes femmes de naguère ne cachaient-elles pas, elles aussi, une endurance à toute épreuve sous cette apparence fragile et ce teint de porcelaine ?
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— Peux-tu me dire ce que tu fabriques ?
A quatre pattes sur le sol, Maggie répondit sans prendre la peine de lever les yeux.
— C.J, n’insiste pas.
C.J passa les mains sur son pull en cachemire. Il était de nature inquiète, et Maggie avait l’art de jouer avec ses nerfs. Mais il fallait bien que quelqu’un s’occupe d’elle.
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Etait-ce cela dont elle avait tant rêvé ? Ce désir ardent, dévorant ? Etaient-ce ces sensations, ces émotions qui inspiraient sa musique depuis si longtemps ? Elle n'avait pas les réponses, seul le désir occupait son esprit. Cliff, lui, avait arrêté de penser. Quelque part dans son esprit, il savait qu'il avait perdu la faculté de raisonner. La présence de Maggie contre lui l'emplissait tout entier.
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Une chanson, c'était un tableau qui se peignait au gré des humeurs de l'artiste. Une chanson naissait d'une seule parole, d'une seule note. Elle racontait une ambiance, une émotion, une histoire. C'était une expérience d'amour pur.
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Pour la première fois de sa vie, elle pouvait enfin laisser son empreinte quelque part. Elle n'allait certainement pas recréer les décors dans lesquels elle avait vécu jusque-là. Non, cet endroit lui appartenait, à elle et à elle seule. Elle serait responsable de ses erreurs comme de ses succès. Il n'y aurait personne pour comparer ce lieu isolé à l'opulente demeure de sa mère à Beverly Hills, ou à la villa de son père en Provence. Si la chance voulait bien lui sourire, il n'y aurait vraiment personne pour s'intéresser à elle. Et surtout pas les journalistes. Elle pourrait composer en toute sérénité, dans la paix et la solitude.
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Si la chance voulait bien lui sourire, il n’y aurait vraiment personne pour s’intéresser à elle. Et surtout pas les journalistes. Elle pourrait composer en toute sérénité, dans la paix et la solitude.
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