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L'accident bête. Sur un chantier autoroutier un ouvrier tombe et s'embroche sur un fer à béton. Avant même l'arrivée des pompiers un homme qui semble tout droit sorti de son lit débarque et maquille les lieux. Il enfile des chaussures de sécurité à la victime, pose des capuchons de sécurité sur les tiges de fer et disparait quand les secours arrivent. Cet homme, c'est Hubert Garden, Inspecteur Général Sécurité au service Prévention des Risques de l'entreprise V2V, un des leaders de la construction. Pas mauvais bougre, Hubert Garden est par ailleurs un salarié zélé. Mais essayez donc de tendre vers le « zéro accident » quand votre employeur rogne sur tous les budgets sécurité et emploie des ouvriers étrangers auxquels on ne fournit ni matériel adéquat ni plan de prévention des accidents. Pas étonnant qu'Hubert subisse le nouveau mal du siècle, un burnout carabiné qui a tôt fait de se transformer en action vengeresse contre l'entreprise. Garden n'a plus désormais qu'un seul objectif : atteindre le « 100% accidents ». Mortels, de préférence.
Looser pathétique, instrument d'un capitalisme sauvage contre lequel il finit par se retourner, Hubert Garden n'a pas grand-chose pour plaire. Y compris à sa femme, Diane, coincée entre deux sacerdoces, son travail dans ce qui est moins une maison de retraite qu'un mouroir à vieux et préserver un tant soit peu son couple dans l'attente de la concrétisation du rêve en chantier qu'elle partage avec Hubert : un beau pavillon dont les travaux sont à l'arrêt et un hypothétique jardin dans lequel elle pourra s'abandonner à ses pensées, juste être enfin au calme. C'est peu dire que l'explosion en vol de son mari risque de compromettre ce rêve d'un quotidien un petit peu moins morne.
Bonne surprise que ce roman d'Yvan Robin, noir et absurde ; de cette absurdité que se révèle être le fonds du discours entrepreneurial dans sa quête du profit et d'une image polie, lissée. On voit bien où veut en venir l'auteur, dénonçant ici la servitude volontaire d'employés à la recherche d'un confort illusoire et la contradiction dans les faits de la communication promotionnelle des multinationales. Yvan Robin a cependant le bon sens, en s'accrochant à ses deux personnages principaux, à leurs pensées intimes, de ne pas basculer dans la dénonciation lénifiante de l'ultralibéralisme. Même si – références américaines sans doute plus chics obligent – l'éditeur compare cela au Couperet de Westlake et au Chute libre de Joël Schumacher, il semble que Robin lorgne plutôt, dans l'atmosphère créée tout comme dans la noire mais cocasse désespérance de ses personnages, du côté de Pascal Garnier. Et si quelques développements un peu longs et personnages secondaires un peu courts l'empêchent encore de toucher du doigt l'âpre burlesque de Garnier, il n'en demeure pas moins qu'il nous offre là un roman qui vaut que l'on s'y attarde.

Lien : http://www.encoredunoir.com/..
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Hubert Garden est le responsable sécurité d'une grande boîte de travaux publics. Il est chargé de veiller sur la sécurité des agents, mais aussi, et surtout, de faire en sorte que les accidents coûtent le moins cher possible à la société ! Ce qui donne l'inoubliable séance d'ouverture du roman où Hubert vient en pleine nuit mettre des chaussures de sécurité à un ouvrier qui est tombé dans un trou de travaux et des protections aux piques métalliques, tout cela avant d'appeler les secours ! Mais malgré sa bonne volonté, il y a encore trop d'accidents et la société le rétrograde sur un autre poste. A bout de nerfs, il décide de se venger de sa société avec les armes qui sont les siennes….

Voilà un polar jubilatoire, ou plutôt un roman noir car s'il y a des assassinats, il n'y a besoin ni d'enquête ni de police ! La quatrième de couverture cite « le couperet » de Westlake comme thème similaire, je citerais également « Les visages écrasés » de Marin Ledun qui rivalise de noirceur sur le monde du travail et du harcèlement ! Un excellent polar et un auteur à suivre !

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EN GUISE DE MISE EN GARDE
Ouvrez le placard sous votre évier. Déposez sur la table de la cuisine votre lot de produits détergents. Observez minutieusement les pictogrammes derrière chacun. Ne gardez que le plus corrosif. Ouvrez la première page de ce roman et appréciez en substance la différence entre la soude et les effets de Travailler tue ! sur les voies biliaires du lecteur que vous êtes. Dégustez.
CA, C'ETAIT AVANT...
Hubert Garden est un homme respectable, cadre subalterne dans une société de travaux publics respectable, chargé de veiller au bon suivi des procédures de sécurité avec l'engouement et le respect des fonctions qui incombent à un homme de son rang. D'aucun aurait dit qu'il était taillé pour ce job. D'autres qu'il y avait quelque chose de louche dans la manière qu'il avait de mordre ses lèvres comme dans une peau de boudin. La vérité, c'est qu'Hubert avait accepté son poste à contrecoeur, que sa hiérarchie l'avait mis là pour le disqualifier et qu'un malheureux concours de circonstances allait précipiter ce brave type expert en accidentologie dans la plus diabolique et la plus vengeresse des vendettas...
...AVANT LA TRAGEDIE
Travailler tue ! Voilà le sceau de la fatalité ! Implacable, inique et bien au-delà de l'endurance humaine. Hubert est un homme manipulé et impuissant. Fatigué d'être le larbin d'une boîte ingrate. Fatigué de voir se succéder les accidents sans y pouvoir grand chose. Fatigué de devoir décrocher des crédits. Epuisé de faire un enfant à sa femme qui, faute de le voir rentrer tous les soirs à la maison, suspecte une relation torride avec la contrôleuse de gestion de son entreprise. Faire les courses. Passer à la caisse. Trouver une putain de place de stationnement. Etc, etc. Dans une guerre sans fin contre les contingences. Abattu mais pas en reste. Hubert a rendez-vous avec son destin. Et son destin, s'il est de sombrer un jour dans les tréfonds de l'âme humaine, sera de vaincre le mal qui le ronge en s'attaquant à la racine, quitte à sacrifier quelques innocents sur l'autel de la rédemption : comme investi d'une mission dictée d'en haut !
Moralité de l'histoire. Pas de moralité mais le plaisir coupable d'avoir aimer tuer le travail dans un roman si ce n'est complètement cathartique, absolument jubilatoire ! Noir, mordant et sans bavures ! C'est arrivé près de chez vous mais du côté de Neuville. Un chef d'oeuvre de roman pas policier mais presque...
Lien : http://librairielescordelier..
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Neuville. Être Inspecteur Général à la Sécurité dans une grosse boite de TP ce n'est pas une sinécure. Surtout avec un chef qui en demande toujours plus. Hubert Garden aime son job, il est cadre, fier de l'être, mais une petite promotion lui conviendrait à merveille. Quand ce grave accident se produit il se rend immédiatement sur les lieux. Il fait nuit noire. Il s'exécute tout en recommandant vivement aux collègues choqués du blessé de taire ce qu'ils ont pu voir.

Chez V2V on ne plaisante pas avec la sécurité. Hubert intervient sur tous les chantiers pour démultiplier les mesures de sécurité, pour inspecter et sévir si nécessaire. Non, on ne plaisante pas. L'entreprise pourrait fermer sur le champ. Mais toute organisation a ses failles. Regardez ces ouvriers étrangers qui ne portent pas leur casque. Comme ils ne parlent pas notre langue, ils n'ont pas dû comprendre ce qui leur avait été précisé. Hubert a une conscience professionnelle à toute épreuve qu'il met aussi en pratique lorsqu'il est nécessaire de colmater les brèches. C'est l'homme providentiel. L'entreprise pourrait fermer sur le champ. Malheureusement, une flopée d'accidents surviennent et le chef assure que Hubert n'a pas bien fait son boulot. Il va redescendre d'un cran dans la hiérarchie. Non mais.. ! Alors que son couple va à vau-l'eau - recroquevillé dans la caravane posée là sur le terrain de leur future maison où Diane tente de faire naître quelques légumes rachitiques -, que Diane gratte son eczéma dans ce mouroir où monsieur Sénéchal lui demande une petite gâterie puis rumine à cause de sa stérilité, la nouvelle de son déclassement va réduire les ambitions de Hubert à zéro.

C'est cet homme déchu, qui prend enfin son destin en main, se débarrassant de ces lests – loyauté, rigueur, soumission -, qui va se mettre à nu. Et sa haine va se répandre insidieusement, silencieusement, avec application, pour tout détruire sur son passage, pour effacer sa honte, pour expurger le chancre.
La suite sur : http://bobpolarexpress.over-blog.com/2016/06/chronique-ordinaire-d-un-massacre-annonce.html
Lien : http://bobpolarexpress.over-..
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Une grosse entreprise du BTP et l'effet boomerang comme dans "le dîner de cons", car d'entrée de jeu Yvan Robin n'a pas l'intention d'assommer ses lecteurs avec la misère du monde qu'est devenue l'inhumanité des entreprises et leurs hierarchies pyramidales qui font de chaque employé un pion et non un être humain digne de confiance et de professionnalisme.

Donc au lecteur de plonger dans la danse, celle du jeu de massacre sur l'air de la danse macabre de Camille Saint-Saens...

Hubert Garden a pour job de faire respecter les procédures de sécurité mais ne pouvant être sur tous les chantiers à la fois, son rôle est plutôt de faire en sorte que chaque accident ne soit imputable à la "boîte" et pour cela il ne recule devant rien, c'est le "Monsieur Propre" du BTP.
Mais voilà les accidents se multiplient et Hubert dont la particularité physique : les ongles rongés jusqu'au sang, en dit long sur son état psychologique, est sur la sellette et un siège éjectable.

Il est épuisé, se remet en question encore et toujours, sa vie personnelle va mal, plus apte au quotidien car son entreprise c'est une pieuvre qui l'a pris dans ses tentacules et qui le serrent à l'étouffer en prenant tout son temps.

Yvan Robin nous présente cette situation en trois actes, comme au théâtre.
Le premier acte plante le décor et nous voyons la situation D Hubert se dégrader et nous assistons à la "fracture" qui s'effectue dans son psychisme.
L'absurdité du fonctionnement de certaines entreprises est bien décrite notamment la construction hiérarchique des hautes sphères et les objectifs fixés, qui changent constamment et ne sont pas réalisables.
La perte de contrôle du salarié qui subit cette dégradation permanente jusqu'à ne plus avoir les idées claires, ne plus savoir, ne plus être...

Le deuxième acte met l'accent sur sa situation personnelle et entre en scène sa femme qui elle aussi a des problèmes: incapacité à procréer, difficultés d'un boulot d'aide-soignante pénible etc...
Et cet acte là me gêne car il tend à donner à ce couple une image de "looser", ce qui n'est pas la majorité des cas de "burn out", où celui qui subit cet effondrement total se replit sur lui-même, il en dit le moins possible à son entourage, par honte, désespoir et bien d'autres sentiments qui se mêlent dans une confusion extrême.
Le plus souvent l'entourage est stable et solide, même s'il subit les influences de cette dégradation, là l'auteur prête à son personnage des difficultés autres : enfance d'un mal aimé, un mariage pas très réussi qui le fragiliseraient.
Sa femme n'est en rien le réconfort dont il a besoin, et leur vie sociale est inexistante...
Pour moi cette partie est le maillon faible de cette histoire car elle tend à discréditer le syndrome d'épuisement professionnel.

Le troisième acte: la fracture est totale, Hubert est passé des troubles "normaux" de l'épuisement : difficultés à se lever, à se préparer, à entrer dans l'entreprise, à avoir le minimum de relations correctes avec ses collègues au plongeon inexorable.
Il devient différent de ce qu'il est, différent de ceux qu'il cotoie et indifférent aux mille signaux que la vie lui envoie.
Son cerveau enregistre les faits sans les appréhender ni rien ressentir, la dichotomie est avérée.
"Il n'y a rien à comprendre, répétait Hubert à voix basse" est-ce-bien sûr?
Ne rien voir, ne rien entendre et ne rien dire est-ce la sagesse?
C'est un roman noir sur un phénomène social de plus en plus important et pas suffisamment reconnu, Yvan Robin a une belle plume avec un vocabulaire soutenu et il sait parfaitement jongler avec le burlesque.
A lire sans oublier que la réalité est bien plus dure que ce roman.
@Chantal Lafon de Litteratum Amor 23 septembre 2016
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Travailler Tue , Yvan Robin chez Lajouanie

" Tu vas finir par crever, ou Dieu sait quoi . C'est pourtant pas ton genre de mourir . Ça te ressemble pas . Tu es un gagnant. Un battant . Un vivant .Si les bords de la mort sont comme ceux du lavabo tu dois pouvoir en faire le tour, sans glisser dans le siphon. Respire.Voilà .T'es plus un gosse, bon sang."

Hubert Garden est employé d'une boite de travaux publics. Il doit veiller à ce que les procédures de sécurité soient respectées quitte à contourner les règles comme le dit si bien ce vieil adage.

"Il subissait une pression de tous les instants, digne d'un harcèlement moral caractérisé."

Malgré son travail acharné, les accidents se succèdent et son supérieur lui fait miroiter le placard s'il n'atteint pas "Zéro accident "

"Les risques-ci . Les risques-là. Des risques à ne plus savoir qu'en foutre."

Le travail c'est la santé, ne rien faire c'est la conserver.....

À la limite du burn-out, il entreprends une nouvelle bataille. Il devient un nouveau soldat et part en guerre à sa façon contre l'ingratitude de cette boite.

"Depuis l'enfance, oppression parentale, oppression sociale, oppression scolaire, oppression professionnelle. La liste était plus longue que ces trains de marchandises qui sillonnent les campagnes."

Sa femme, également au bord du pétage de plombs, l'accompagnera sans se douter des lourds secrets que lui cache son homme, elle-même en plein bilan sur sa vie.

"Les heures passaient-parfois les jours-et son mari refaisait surface. À la manière d'un cadavre qui remonte, après avoir visité le fond. A croire que lui aussi, il avait ses secrets."

Ce roman aurait tout aussi bien pu s'appeler: "Chroniques de Burn-out annoncés”. À travers ce récit cynique et décapant, nous accompagnons ce couple, monsieur et madame tout le monde, dans leur vie quotidienne et professionnelle avec une réalité surprenante.

Qui de nous n'a jamais subit de harcèlement au boulot, ou fait un petit bilan sur sa vie, avec ensuite une envie de tout foutre en l'air. Seulement on n'a pas le choix, faut avancer, survivre coute que coute, et continuer à croire que ça va s'arranger.

Yvan Robin réussit à mettre des mots sur nos maux, avoués ou enfouis...

Avec humour noir, il dépeint admirablement le monde du travail manuel, le patronat, les obligations de faire toujours mieux pour remplir davantage les poches de ceux-ci. Ceux-là même qui vous tourneront le dos aux moindres pépins. Sous tension en permanence, l'être humain souffre, mois après mois jusqu'à l'explosion....

Un roman social, brutal, réaliste, parfois dérangeant, intriguant. Un roman noir qui éveillera en vous questionnement et rébellion contre ce système aussi pourri qu'il parait.

c'est tellement ça, c'est tellement vrai, et c'est tellement bien écrit, bien transcrit, ce malaise ambiant...une histoire qui m'a touché pour m'y être reconnue parfois, et qui me conforte dans mon choix d'avoir quitté ces entreprises à faire du fric sur mon dos, et à créer la mienne avec le choix d'y travailler seule à ma façon. Je travaille pour vivre, je ne vis pas pour travailler, car n'oublions pas :

TRAVAILLER TUE !

Encore une sacré découverte de la maison d'édition Lajouanie qui nous réserve de belle surprise, ici encore, "Roman pas policier mais presque".Pas d'enquête, pas de flic, pas de témoin, mais un suspense intense ...Yvan Robin rejoint cette écurie d'auteurs aussi diversifiée que sur un champs de courses en route vers les podiums. Qu'on se le dise ...

Et prenez le temps de lire, trop TRAVAILLER TUE ! Pensez-y .

Petit plus: si vous avez aimé le couperet de Donald E. Westlake ou vu l'adaptation cinématographique avec José Garcia, ce livre vous plaira forcément ...
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Quel plaisir jouissif de voir un salarié broyé par la hiérarchie, acculé par la charge de travail et le côté absurde de son quotidien prendre sa vengeance ! Yvan Robin déroule le fil de cette vengeance avec méticulosité et précision, ce qui fait de "Travailler tue" un roman plus que policier, un roman social très noir qui dépeint parfaitement les enjeux parfois absurdes du monde du travail.
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Un salarié responsable du secteur sécurité d'une grande entreprise de bâtiment baigne dans le marasme jusqu'à l'irréparable. S'ensuit une descente aux enfers.
Une bonne description d'un pervers narcissique ne supportant plus la pression de son job et la perversion des autres. le héros devient encore plus horrible que ses employeurs.
C'est vous qui voyez...
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Notre héros vit parfaitement bien sa vie de contrôleur de chantier. Un accident arrive? Pas grave, il met tout en place pour que la boîte soit protégée. Un rôle ingrat qui va le faire dérailler face à l'intolérance de sa société.
Une première partie jouissive entre humour et effroi d'un homme qui pense être bien dans sa peau, mais qui court droit vers le burn-out. Sa femme, aide-soignante dans un ehpad au management plus que douteux, fait preuve aussi d'un ras-le-bol quotidien. Ces deux êtres qui n'arrivent plus à s'entendre/à se comprendre accélèrent leur tension, perdent tout sens. Et Bam, le dérapage tant attendu survint.
La deuxième partie du livre tient ses promesses avec un humour noir & corrosif, des scènes où nos deux protagonistes disent fuck à la société. Ils perdent leur humanité. La faute à qui? Pas besoin de chercher plus loin que l'entreprise qui les emploie. Mais ce serait si simple d'accuser seulement nos chefs. Un livre anti-capitaliste avec quelques longueurs, mais une volonté d'égratigner (ou plutôt défoncer) notre société qui fait du bien en pleine crise sanitaire.
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Mais pourquoi donc ai-je acheté ce livre sordide, sans doute après les quelques (bonnes) critiques lues dans Babelio. C'est glauque, c'est gore, ça donne la nausée. Les problèmes mentaux du personnage principal sont à l'aune de ceux qui perpétuent ces épouvantables massacres actuellement et vraiment pas besoin d'en rajouter. Aucun intérêt. Perte de temps garantie.
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