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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Michael ROBOTHAM signe, encore une fois, un envoutant et palpitant roman.

Ayant découvert tous ses livres, je suis devenue une lectrice assidue de cet auteur et je n'aurais manqué pour rien au monde cette nouvelle parution.
Merci à Masse Critique et aux éditions JC LATTES, en m'offrant ce livre, de m'avoir permis non seulement de découvrir ce nouvel opus mais également de donner mon avis.

Me voici donc plongée, d'un côté, dans l'univers de la plus grande ville d‘Irak, BAGDAD. Luca Terracini, reporter dans cette ville du Moyen Orient se retrouve au milieu d'attentats et de braquages au cours desquels disparaissent des dizaines de millions de dollars. Celui-ci va donc enquêter, à ses risques et périls, pour comprendre ce qui trame dans ce pays post événements « Saddam Hussein ». J'ai aimé découvrir ce personnage qui amène son lot de surprise et que j'ai vraiment apprécié.
De l'autre côté j'ai la joie de retrouver, à Londres, le super (ex) flic Vincent Ruiz qui, à quelques jours du mariage de sa fille, va faire la rencontre d'une jeune femme se prénommant Holly, laquelle va le mettre en mauvaise posture. Notre cher flic va être dépouillé de biens précieux par celle-ci et va enquêter pour récupérer ceux ci.
Quels liens entre ces deux affaires ? Michael ROBOTHAM va astucieusement relier ces deux histoires.

J'ai pris un très réel plaisir à engloutir les 553 pages en avalant les chapitres les uns après les autres. Je me suis immergée totalement dans cette intrigue malgré quelques difficultés de compréhension concernant les stratégies bancaires et tout ce qui a trait à la guerre dans un pays.
J'ai été entrainée dans une aventure à couper le souffle où il y a peu de moment de répit. L'alternance entre l'histoire se passant à Bagdad et l'histoire à Londres est parfaitement maitrisée jusqu'à ce que logiquement ces 2 histoires se rejoignent tout naturellement.
Pour le plus grand plaisir des connaisseurs, le psychologue Joe O'Loughlin, psychiatre, va venir aider son ami Vincent Ruiz. Toujours tourmenté par sa maladie de Parkinson il reste un homme au grand coeur qui personnellement me touche beaucoup.
De nombreux personnages vont s'intégrer dans cette histoire sans que cela soit perturbant. Il est même très facile de s'attacher et s‘intéresser à eux et, pour ma part, je pense plus particulièrement à une certaine femme enceinte … Cette femme m'a épatée et époustouflée mais pas seulement …

Michael ROBOTHAM a écrit ce livre en étant bien documenté. Un sujet fort qui nous dévoile les dessous d'un système où l'argent règne en maître et peu importe les dommages collatéraux en résultant.
Je conseille ce livre aux lecteurs habituels de Michael ROBOTHAM mais aussi aux lecteurs qui souhaiteraient découvrir un très bon auteur.
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On ne peut pas dire que la situation géopolitique de l'Irak post-Saddam soit un sujet facile et attirant pour un lecteur lambda soucieux de s'offrir un bon moment de détente avec un polar. Pourtant Michaël Robotham réussit le tour de force de capter l'attention dès les premières pages de cette intrigue ambitieuse, d'une exceptionnelle qualité, aux foisonnants rebondissements et tentaculaires ramifications.


Les histoires de deux hommes ne se connaissant pas et aux trajectoires bien différentes sont racontées en parallèle et en alternance avant que, grâce au talent de l'auteur, elles finissent par se télescoper. A ma droite : A Bagdad, Luca Terracini. Né d'une mère irakienne, ce journaliste américain free-lance réalise un reportage sur une série d'attaques sanglantes de banques, dans ce pays martyr où les dollars coulent à flots, généreusement offerts par les Etats-Unis ou la Grande-Bretagne par exemple, pour prétendument aider à sa reconstruction. A ma gauche : A Londres, Vincent Ruiz, ex-flic retraité, sur le point de marier Claire, sa fille, quelques jours plus tard.


Rien en apparence ne relie ces deux hommes, vivant chacun à des années-lumière de l'autre. Mais Michaël Robotham n'oublie pas que la geopolitique est internationale, que les guerres et conflits enrichissent, que l'odeur de l'argent attire les aventuriers, détourneurs de fonds, magouilleurs de tous poils, mercenaires vénaux prêts à vendre père et mère pour se sucrer sur la détresse d'une population sacrifiée sur l'autel de la finance et du capitalisme.


Le plus extraordinaire dans ce roman, c'est la simplicité adamique avec laquelle Michaël Robotham restitue la situation irakienne, explique les tours de passe-passe de banques-machines à laver l'argent sale. Tout ce qui paraît obscur et complexe lors de reportages télévisés ou d'articles de presse est transcrit limpidement sous sa plume. A ce titre, on pourrait parler d'un roman pédagogique - qui a dû nécessiter des recherches phénoménales de la part de l'auteur -. Nous partageons, à Bagdad, la vie quotidienne  De Luca dont l'objectif de chaque nouvelle journée est de rester en vie. le moindre transfert, déplacement doit être organisé d'une manière militaire, en compagnie de gardes du corps armés jusqu'aux dents, le moindre itinéraire étudié avec minutie. La pénurie de produits alimentaires, d'essence, de biens de consommation courante entraîne le marché noir. le moindre service peut être négocié en dollars, à condition d'en posséder. Michaël Robotham nous permet d'appréhender toute la tragédie d'un pays. Mais que vient faire Vincent Ruiz dans ce nauséabond cloaque ?
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Des vies qui se télescopent, certaines à Londres d'autres à Bagdad, des personnages complexes, beaucoup d'argent qui disparait . L'histoire de Déroute est riche et passionnante.
Terrorisme, espionnage, détournement, enlèvement ... tous les ingrédients sont la pour un livre qui ne laisse pas indifférent.
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Voilà un roman d'action ! La guerre, la haute finance, la politique internationale, entre roman d'espionnage et policier, tout y est pour vous visser à votre fauteuil jusqu'à la fin ! Ce que j'ai trouvé de particulièrement intéressant, mais je ne lis pas ce genre de livres en général, c'est que les personnages ont une « épaisseur ». Ils sont vivants, dans le sens où l'auteur prend la peine de nous décrire leur quotidien (comment se déplacer sans se faire tuer quand on est un occidental à Bagdad par exemple). Dans les séries télévisées, comme NCIS, que j'aime bien pourtant, on ne connaît que des bribes de la vie des personnages. On dirait qu'ils ne vivent que dans et par leur travail.Mais bien sûr, l'intrigue ne nous laisse pas tomber pour autant. Les descriptions sonnent « juste », les réflexions sont percutantes : j'ai particulièrement aimé les idées de Hackett, détective privé, sur le mariage.... Il dit en gros que le gros problème, avec le mariage, c'est ce qu'on en espère... Il y a beaucoup de dialogues, beaucoup de mouvement , entre Bagdad et Londres, pour suivre Luca et Vincent, l'un journaliste et l'autre policier à la retraite, qui sont les héros de l'aventure. Ca bouge beaucoup et c'est passionnant, et pas aussi noir que je le craignais, finalement.
Lien : http://doublebelier.wix.com/..
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