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EAN : 9781326297138
287 pages
lulu.com (12/06/2015)
5/5   1 notes
Résumé :
MON ALGÉRIE PERDUE À jAMAIS.
Mes jours heureux à Bône . 1949-1962
Un Pied Noir raconte son déchirement
( 287 pages,55 photos)

Quand on est enfant, on ne réalise pas que ce qui est beau peut un jour se finir. On pense qu’il en est ainsi des choses et du temps.
À travers mes souvenirs d’enfant, je raconte mes jours heureux, loin des clichés menteurs dont nous Pieds noirs ont été affublés. Colons, sueurs de burnous et j’... >Voir plus
Que lire après Mon Algérie perdue à jamais. Mes jours heureux à Bône. 1949-1962.Voir plus
Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
Juillet 1962 . Ce ne furent plus les jours heureux
en cette terre étrangère la France.

«Maman? Maman? Est-ce qu'on rentre à Bône?
Non mon fils, on reste ici!
Mais où on va ?
À Toulouse mon fils! *
Je n'ai jamais oublié cette courte conversation avec ma Maman car elle eut une portée terrible sur nos vies.
À ce moment-là je n'ai pas réalisé ce que cela allait engendrer de dramatique pour notre avenir, ni l'immense souffrance qui serait la nôtre dans les années à venir car je ne savais pas la suite des choses. Oui, les jours heureux étaient finis.
Devant ce que nous allions vivre, traverser, et endurer comme malheurs, dans tout ce qui allait nous arriver à partir de ce jour, ma Maman, elle, toute petite et maigre, devint forte et courageuse, se transformant en guerrière Elle nous a pris sous son aile et je peux le dire, nous a sauvé. Ce jour-là elle devint et mérita son surnom de «Mère Courage» car sans son courage et sa détermination, je ne serais pas là pour témoigner.
En juillet 1962, mon Papa ayant dû rester à Bône. Nous étions partis avec Mère Courage et cela dans la précipitation pour un pays étranger, la France. le bruit de ce vieil autobus qui roulait vers Toulouse, je l'entends encore certains jours dans ma tête. Assis au fond nous étions les quatre enfants : Hubert 17 ans, moi 13 ans, mimi. 9 ans et Marie Thérèse 4 ans, blottis contre Mère Courage. et Sur cette petite route, les virages nous faisaient aller tantôt à droite, tantôt à gauche, nos maigres valises entre les jambes. Des regards inquisiteurs et froids, nous étaient jetés par des dames aux chapeaux fleuris «Tiens, des Pieds Noirs! « Aucun mot, aucune compassion. Nous étions seuls au monde, jetés sur cette route de France qui nous emmenait à Toulouse Je me suis souvent demandé à quoi pouvait penser Mère Courage car elle ne disait pas un mot, fixant l'avant du bus avec un regard perdu. L'assistante sociale nous avait trouvé à nous loger au bord de la Garonne dans une sorte de bâtiment où il y avait à huit chambres. Chacune des chambres était habité par des familles Pieds Noirs mais seulement des femme et leurs enfants. Aucun….
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Citations et extraits (1) Ajouter une citation
on ne peut parler de la souffrance d'une perte que lorsqu'on l'a vécue.
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