An Enchantment of Ravens

Pas d'énorme coup de coeur comme pour Sorcery of Thorn mais une lecture agréable malgré tout.

J'ai apprécié l'univers faé que j'ai trouvé bien développé et je me suis vite attachée aux personnages.

Néanmoins la romance était bien trop rapide à mon goût et le roman c'est fini bien trop vite.

C'était une petite lecture romantique et sans prise de tête.

Attention possibilité de spoilers :
Tout d'abord, je dois avouer avoir acheté ce roman principalement pour la couverture de Charlie Bowater qui est sublime. de plus le résumé a su me convaincre. Néanmoins le contenu de ce livre m'a foncièrement déçu. Cela ne l'empêche pas d'avoir des points positifs, mais ils sont pour la plupart gâchés par les points noir.

Pour débuter Isobel, le personnage principal, n'est pas du tout attachante. Durant cette aventure elle est restée bien trop innocente, crédule voire égoïste. Mais son manque de personnalité est ce qui m'a le plus dérangé. Nous n'avons pas vraiment eu droit à un développement concernant ce personnage central. Quoique son Art était très intéressant, il ne sauve pas tout. La plupart du temps, je ne comprenais pas ses plans, et ses sentiments envers Corneille n'étaient pas solides. Je l'ai trouvé bien trop hésitante concernant ce dernier. Elle affirmait l'aimer au début du roman, pour changer d'avis 2 jours plus tard et pour encore changer d'avis 1 semaine après cela. de plus, elle se rend compte de son amour comme une révélation divine, ce que je trouve tout sauf crédible.

En ce qui concerne Corneille, je n'ai pas eu d'atome crochu avec lui non plus... Au début je l'appréciais sincèrement. Mais plus on apprend à le connaître, plus je l'ai trouvé pédant, imbu de lui même, narcissique, maladroit et lunatique. Et son sens du sacrifice en fin de roman était bien trop prononcé pour ma part. Il reste quelqu'un d'appréciable, mais ses innombrables défauts dépassent cette sympathie. Sans oublier que sa relation avec Isobel est cousue de fil blanc. Cette romance, mignonne au début, a vite su m'énerver. Bref je suis un peu déçue par cet aspect.

En ce qui concerne les personnages secondaires, ils étaient aussi travaillés que les personnages principaux, autant dire que pas tant que ça. Mouche est celui qui m'a le plus marqué. il était intéressant mais reste très manipulateur. Les autres ne m'ont pas spécialement touchés.

Néanmoins, un aspect que j'ai tout particulièrement aimé est l'univers que j'ai trouvé très travaillé. Cette cohabitation entre faes et humains était bien pensée. de plus, le monde des faes était très bien décrit. Nous avions beaucoup de détails et cette idée des charmes posés par les faes pour cacher toute cette moisissure et pourriture était innovant. On voit les faes sous un autre angle après avoir lu ce roman. Bref j'ai trouvé cet univers tout particulièrement intéressant. Sans omettre que le style d'écriture de l'auteure est très lyrique. on a l'impression de lire de la poésie par moment. Ça s'accordait très bien.

L'intrigue n'était pas très solide cependant... C'est dommage. Ça reste agréable à lire plus ou moins, mais ce n'est pas assez travaillé pour moi.

En bref, ce roman est un peu décevant dans l'ensemble même s'il comporte des points positifs. La couverture reste magnifique et le style très poétique malgré des personnages peu voire pas du tout attachants.

Bon... Je ne comprends pas la hype autour de ce livre, je suis totalement passée à côté... J'ai trouvé l'histoire inintéressante, dans la mesure où il ne se passe pas grand chose et où les quelques actions sont largement prévisibles. L'univers n'est pas particulièrement bien construit, les personnages sont trop stéréotypés et leurs interactions ne sont pas développées pour les rendre crédibles.

Si la première moitié du roman m'a parue longuette, difficile à comprendre et sans grand intérêt, j'ai été complètement happée par la deuxième. 300 pages, c'est un peu court pour bien développer un univers fantastique et, pour moi, c'est là que réside le plus gros défaut de ce roman : un world building vu et revu, et qui laisse un peu à désirer.
Mais les personnages et le scénario relèvent le niveau, avec une héroïne rusée et vive d'esprit, et un love interest un peu niais et séducteur. J'ai aimé voir leur relation se développer même si, étant plutôt amatrice de slow burn, les sentiments sont arrivés un poil vite à mon goût 😅
L'action est présente tout au long de l'histoire, même si on ne sait pas trop où on va au début. Tout s'enchaîne jusqu'à une fin en apothéose que j'ai pour le coup beaucoup appréciée (que j'aime quand l'héroïne n'a pas besoin du mec pour s'en sortir toute seule comme une grande) !
Bref, une petite lecture sympathique et légère qui, sans casser trois pattes à un canard, a tout de même su me faire passer un bon moment.

J'ai craqué pour cette couverture automnale comme j'avais craqué pour la couverture de Sorcery of thorns de la même autrice... Malheureusement même problème que pour le premier, l'histoire est plutôt bonne, l'univers bien trouvé mais les personnages. Ils sont fades... J'ai besoin d'émotions... le fait que les faes n'en ai pas m'a beaucoup perturbé aussi... Et puis cette histoire d'amour beaucoup trop rapide ne m'a pas fait rêver... Aucune tension, tout viens tellement facilement que j'ai levé les yeux au ciel beaucoup de fois. Après c'est aussi de ma faute, je m'acharne à lire des roman YA alors que ça ne passe plus 🤦🏻‍♀️ J'ai besoin de choses plus matures mais c'est un bon roman pour ado j'en suis certaine ! J'ai quand même aimé le côté humoristique, quelques petites punchlines m'on fait bien rire ! Et les soeurs d'Isobel, Mai et Juin m'on vraiment fait délirer ! Ce sera mon dernier roman de cette autrice qui n'est malheureusement pas faite pour moi...

J'ai vraiment beaucoup aimé ma lecture de Enchantment of Ravens. D'ailleurs, si ce n'était que de du ressenti, ce livre serait probablement plus haut dans mon classement, peu-être même en or. Mais les nombreux petits défauts trouvés dans le worldbuilding font qu'il se retrouve à cette position. En effet, j'ai repéré au fur et à mesure de ma lecture de nombreuses failles qui m'ont un peu fait tiquer entre autres au niveau des arts et du fait que les faes ne peuvent les pratiquer. Dans ce cas, qui joue de la musique lors de leurs bals ? (Puisqu'on sait qu'ils n'y a pas d'humains à la cour de printemps) Et la danse alors, n'est-ce pas un art en soi (et là pourrait s'ensuivre tout un débat sur ce qu'est un art et ce qui ne l'est pas) ? Il y a également quelques trous dans l'intrigue qui nous laissent perplexes Pourquoi la pourriture ? Comment se fait-il que le roi des Aulnes (en sommeil faut-il préciser) ait réussi à prendre le contrôle des principautés du printemps et de l'hiver ? On ne peut pas dire non plus que les personnages soient très bien développés, et pourtant, je n'ai pas pu m'empêcher de fondre pour la romance qui se développe tranquillement entre Isobel et Corneille. C'est vraiment là le point fort du roman. Ils n'ont tellement pas grand chose en commun en réalité, mais j'ai vraiment aimé la façon dont Corneille essayait de prendre soin d'Isobel au mieux de ses capacités de faes comprenant semi le monde des humains ainsi que son besoin de la protéger. J'ai particulièrement bien aimé la scène du bal alors qu'Isobel essayait de protéger au mieux les sentiments de Corneille. Et lui de l'autre côté qui essayait de la rassurer elle et de trouver ce qui n'allait pas. Il y a là une espèce de tendresse que je ne savais pas rechercher.

Bref, ce livre a beaucoup de défauts oui, mais ce sont des défauts par dessus lesquels on peut facilement passer, et en même temps, il possède de grande qualités à mon avis qui reposent sur la relation entre nos deux personnages. L'avoir lu plus jeune, alors que le worldbuilding avait moins d'importance à mes yeux, ce serait sans doute devenu un coup de coeur assez marquant. Étonnement, Enchantement of Ravens est le plus mal aimé il ne semble des ouvrages de Margaret Rogerson, mais de mon côté, je l'ai vraiment plus apprécié que Sorcery of Thorns (que j'ai bien failli abandonner en pleine lecture), pourtant beaucoup mieux coté. Vraiment, à mes yeux, c'est un livre à recommander si vous aimez la romance jeunesse.

Une étoile supplémentaire car la couverture est magnifique déjà, puis surtout j'ai aimé l'atmosphère de ce roman, un one-shot romantasy avec une artiste, un prince faé mims et des jumelles (ex)chevrettes.

Ce sont principalement les personnages attachants et la touche d'humour qui m'ont permis de terminer ce livre (en diagonale). Mais malheureusement, je n'ai pas accroché à l'intrigue, la fin a haussé le niveau mais c'était, pour moi, trop tard. Je vous avoue être déçue de ma propre déception.

J'avais peut-être trop d'attentes à cause de tout le bien que j'ai entendu pour Sorcery of thorns, de la même autrice !

Déjà, arrêtons nous sur cette couverture s'il vous plaît (Merci Charlie Bowater).

Dans cette histoire, on suit Isobel qui est une humaine vivant au sein de faés et autres créatures. Isobel est une artiste peintre que tous les faés s'arrachent. Corneille, faé, va croiser son chemin... et tout va changer car Isobel va devoir le suivre au Royaume d'Automne.

J'ai passé un bon moment mais je vais démarrer avec les points mitigés, pour moi tous ces points partent du fait que le roman est très court ! Ce livre est une histoire d'amour en fantasy. Étant donné la taille, je n'ai pas eu l'impression de vraiment découvrir les personnages et j'ai eu l'impression que les sentiments des protagonistes étaient précipités.Ces impressions ont quelque peu changé mon avis sur le roman mais finalement ça m'a permis d'enfin lire une histoire d'amour dans un mon imaginaire sans lire 1000 pages.

Comme lorsque j'ai lu Sorcery of Thorns, je suis folle de la plume de Margaret Rogerson. Je lis ça extrêmement vite et bien, j'aime tellement sa façon de conter que je pense lire ou relire ses parutions en VO histoire de découvrir sa "vraie" façon d'écrire.

J'ai adoré l'univers : l'autrice nous offre un cadre où faés et humains cohabitent et cela rafraîchit. Les humains pratiquent l'Art avec un grand A. La cuisine comme la peinture entrent dans ce cadre. Les faés, eux, utilisent leurs magies (des charmes) pour construire et créer tout et n'importe quoi, cela résulte en un monde faés très "faux". J'ai beaucoup aimé ces aspects.

En bref, je pense que le format est super innovant car c'est une courte romance fantasy que nous avons là ! La plume vaut le détour, je recommande.

J'ai bien aimé ce roman de Margaret Rogerson qui est en fait son premier roman édité mais à cause de cela, j'ai été aussi déçue. Il est beaucoup moins abouti que Sorcery of thorns.

L'univers avec les faés est intriguant. Ils ne se dévoilent pas facilement mais Isobel les côtoie depuis des années et aura l'occasion de voir un des endroits où ils vivent. C'est d'ailleurs la partie de l'histoire que j'ai préféré.

En dehors de cela, c'est long, très long. On aurait pu couper beaucoup de parties qui sont inutiles ou qui font tourner en rond et pourtant le livre n'est déjà pas bien gros. Les actions ne s'enchaînent réellement qu'à la fin.

Isobel est parfois horripilante avec son caractère "je suis indépendante, je connais tout, je sais tout faire". Corneille par contre est original grâce à sa nature de faés.

Pas mal de défauts pour moi dans ce livre,les faés font le boulot à eux tous seuls. Malgré ces points négatifs, j'ai quand même passé un bon moment, je ne regrette pas de l'avoir découvert.

Après l'excellent Sorcery of thorns, les Editions Castelmore publient le premier roman de Margaret Rogerson, Enchantment of ravens, où l'autrice nous dépeint, dans une ambiance automnale, l'histoire d'une jeune artiste peintre et sa rencontre avec un prince fae.

Isobel est une portraitiste renommée, la coqueluche des Faes qui sont férus d'art humain. En effet, bien qu'immortels, les fae ne peuvent créer aucune sorte d'art ni user de technologie sans se transformer en poussière. Isobel mène une vie prudente, loin des mauvais tours des Faes, jusqu'à la venue d'un client très particulier, Corneille, le prince de la cour d'automne, qui lui demande de peindre son portrait. Seulement, le portait d'Isobel est si réaliste qu'il provoque un scandale à la cour d'automne, obligeant la jeune femme à comparaitre devant un tribunal. Commence alors un long périple pour essayer de sauver sa vie.

Ce roman a vraiment très bien débuté avec une représentation captivante des Faes. On découvre des êtres dotés d'une magie redoutable mais incapables de réaliser les choses les plus simples sous peine de mourir. Leur immortalité les a dépouillés de leurs émotions, et, s'il est périlleux de s'entretenir avec des Faes qui peuvent se vexer très rapidement, on découvre dans le même temps des êtres qui ont besoin de décoder en permanence les réactions humaines, à la manière d'un enfant.
Leur magie est tout autant merveilleuse que dangereuse, les Faes adorant se jouer des failles de langage pour détourner en malédiction les faveurs qu'ils accordent.
Les créatures issues de ce monde sont assez effrayantes, mêlant beauté et mort dans un mélange assez saisissant.

Isobel est une jeune femme intelligente, dont la prudence, l'esprit et le talent lui ont permis jusqu'à présent de bien s'en sortir et de mettre sa famille à l'abri du danger. Face à elle, on découvre un prince dont le quotidien semble rempli d'intrigues politiques. Bref ! D'excellents éléments.

Seulement, toutes ces bases sont mises de côté au bout de quelques chapitres au profit d'une romance qui arrive trop rapidement et sur des évènements trop fragiles pour qu'elle en soit crédible.

Je ne m'attendais pas à ce que l'essentiel de l'intrigue soit un voyage long et sinueux. D'autant que les raisons de ce voyage semblent un peu boiteuses et on comprend rapidement qu'il est surtout là pour donner le temps à l'attraction entre les protagonistes de se développer. L'intrigue semble bien maigre à côté de l'importance de ce périple.

J'attendais bien plus de cette histoire et de cet univers : plus de magie, plus d'intrigues politiques, plus de relations au-delà de l'histoire d'amour centrale... mais ce n'est malheureusement guère plus qu'une romance assez convenue. Heureusement, la fin est plus dynamique bien que tout se résolve assez vite finalement.

Je ressors donc de cette lecture assez déçue (surtout au regard des attentes que j'avais après Sorcery of thorns que j'ai adoré). Cela m'attriste au plus haut point parce que ce roman avait un excellent potentiel et que j'ai le sentiment que l'autrice est passée à côté de son histoire au profit d'une romance ingénue.